Topo rapport accident premier tech

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Transcription
00:00 L'enquête a permis d'identifier trois causes principales, dont la rupture de la chape qui a projeté des pièces métalliques et atteint Jean-Xavier Plourde, 18 ans.
00:09 Nous avons aussi une deuxième cause. Cette cause-là va faire référence à l'absence d'une méthode de travail qui était définie et prescrite par l'employeur.
00:16 Puis la dernière, la troisième cause, qui est l'utilisation d'accessoires de capacité inconnue.
00:24 Des déformations notables étaient également présentes sur la barre d'attelage. Le maillon faible de l'équation, c'était la chape, puisque sa capacité était inconnue.
00:33 Le message que je veux passer, c'est d'éviter l'improvisation. C'est une tâche qui est dangereuse, qui se doit d'être balisée, d'être encadrée.
00:42 Il existe des méthodes quantitatives pour évaluer les différents cas d'enlisement. De là, on va être capable de choisir aussi les bonnes méthodes de travail, puis les bons équipements et accessoires à utiliser.
00:51 - Premier Tech fournissait un guide de vérification, mais la chape n'y figurait pas. Les travailleurs ont fait eux-mêmes leurs évaluations, mais ne disposaient pas de moyens pour évaluer convenablement la situation.
01:01 Évidemment, cette enquête vient raviver de douloureux souvenirs pour la famille de la victime. Elle a annoncé par voie de communiqué préférée rester loin des médias pour le moment.
01:10 Premier Tech continuera de collaborer avec la CNESST.
01:13 - Nous collaborons activement avec la CNESST depuis ce moment, continuons de le faire. Question de faire évoluer les façons de faire, les procédures qui entourent la récupération d'équipements mobiles enlisés.
01:24 La CNESST mentionne d'ailleurs qu'elle va partager les conclusions de l'enquête à des intervenants qui sont, eux, issus d'autres secteurs de l'industrie, lorsqu'on pense notamment à l'agriculture.
01:34 C'est donc dire que ce sont des manœuvres qui vont au-delà de l'industrie de la tourbe.
01:38 - Il n'est pas impossible qu'il y ait des constantes infractions. La CNESST se donne un an pour prendre des décisions à cet effet.
01:44 Alison Dubé, CIMT-TVA, Saint-Antonin.
01:47 [SILENCE]