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00:00 Après, le bilan global, il est mitigé, voire partagé, dans le sens où je suis satisfait
00:13 d'un côté et frustré de l'autre.
00:16 Satisfait parce qu'on a été un vaincu sur le plan collectif du mois de novembre jusqu'aux
00:21 deux dernières journées.
00:22 Donc ça fait une grosse série d'invincibilité.
00:27 Avec des gros matchs, on a su bien maîtriser les choses et frustré parce qu'il y avait
00:32 moyen de mieux faire et d'aller atteindre les playoffs.
00:34 Sur le plan individuel, il y a pas mal de joueurs U17 2006 voire 2007 qui sont montés
00:41 dans le groupe U18, U19 de Manu Gudichili à l'entraînement et en match.
00:47 Donc la satisfaction est là aussi.
00:48 Oui parce qu'on a gagné des matchs ou on n'a pas perdu des matchs qu'on a perdus en
01:00 première partie de saison.
01:01 Donc là-dessus, je suis plutôt satisfait.
01:04 Mais je pense qu'on doit aller plus loin.
01:05 On doit aller plus loin dans la capacité motivationnelle, dans la capacité de maturité
01:13 et puis aussi sur toutes les dominantes techniques, tactiques, athlétiques et mentales.
01:17 Je pense qu'on a fait un bon travail, mais je pense qu'il n'est pas suffisant pour
01:23 encore se projeter sur des joueurs qui sont en capacité d'aller chez les pros demain.
01:28 Donc il y a encore beaucoup de travail à faire individuellement.
01:30 Donc on va s'atteler à ça sur les semaines et sur les mois à venir.
01:35 Le premier rôle, c'est de leur transmettre les paramètres d'exigence du haut niveau.
01:46 Ça, c'était primordial pour moi, parce que c'est des garçons qui sortent de la pré-formation
01:51 pour la moitié et qui arrivent en centre de formation.
01:53 C'était de leur donner cette exigence-là du haut niveau.
01:56 Deux, leur donner aussi le sentiment d'appartenance à notre couleur, à notre club, à notre
02:05 ville, à notre territoire.
02:06 Et deux, troisièmement, c'était être en capacité de faire souffrir l'adversaire.
02:12 Et ça, c'est une satisfaction, parce qu'à chaque fois qu'on a joué contre une équipe,
02:16 elle a souffert.
02:17 C'est l'exigence, c'est l'exigence qu'ils mettent au quotidien et surtout la capacité
02:31 à se projeter sur l'entraînement, sur l'objectif précis.
02:34 Pourquoi ils viennent à l'entraînement ? On s'est attelé à ça avec le staff.
02:37 C'est aussi de se projeter et de se dire, à travers ces expériences que j'ai pu vivre,
02:44 c'est comment mettre en place un plan de formation pour le joueur, pour qu'il gagne
02:48 un temps d'avance, pour le fournir en U19, le fournir en réserve, mais surtout se projeter
02:54 pour les professionnels.
02:55 Et à travers ça, j'ai vécu les trois catégories et aujourd'hui, ça me permet de savoir ce
03:00 qu'il faut pour le joueur du dessus.
03:02 Là, on s'attèle à ça avec Francis de Tadeo.
03:10 On est sur les effectifs, sur les contrats, sur les recrues, sur les départs.
03:15 Il y a tout un effectif global sur l'écosystème du centre de formation à mettre en place.
03:21 C'est Francis qui pilote tout ça avec notre aide sur les effectifs de chaque groupe.
03:28 Donc voilà, à nous de faire les bons choix, à nous de bien travailler sur chaque groupe
03:34 et sur les besoins.
03:35 C'est de travailler pour le joueur à travers le collectif.
03:39 Ce n'est même plus un plaisir, c'est vraiment une joie profonde.
03:49 J'ai vécu des montées ici, j'ai vécu des descentes, mais par contre là, en termes
03:53 d'engouement, je n'ai jamais vu ça.
03:56 Je n'ai jamais vu ça parce qu'il y a eu quelque chose qui s'est créé autour de
04:00 l'équipe et je vais même plus loin, autour de la ville, autour du club, autour du territoire.
04:04 Je trouve qu'on a retrouvé un sentiment d'appartenance très fort à cette couleur
04:07 que l'on a.
04:08 J'ai trouvé aussi que le fait que certains joueurs sortent du centre de formation style
04:13 Mikotazi, style Maziz font aussi que cet engouement est revenu très fort.
04:19 J'ai aussi vu un entraîneur, une politique sportive qui a emmené aussi ce public-là
04:26 à revenir à Saint-Symphonien, mais surtout à s'identifier à cette équipe-là.
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