Mizrahim, Les Oubliés de la Terre Promise Bande-annonce (FR)

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Transcript
00:00 Mon père arrivait en Israël avec l'illusion que les Juifs formaient un peuple uni et indivisible.
00:08 Il y avait deux bureaux à l'office d'immigration, l'un pour les Juifs venus d'Europe et l'autre pour les Juifs venus de pays musulmans, du Maroc, d'Algérie, d'Irak et du Yémen.
00:20 On les appelle ici les Mizrahim, les Orientaux.
00:24 Ils m'ont dit qu'on était des femmes, mais je n'avais pas de famille, on était des femmes.
00:31 C'est-à-dire que depuis toujours, ils ont considéré les Mizrahim comme des violents, comme des tympaniers.
00:36 Les filles doivent apprendre à être des médicaments, et les garçons doivent apprendre à être des moussachniks et des électromagnétiques.
00:41 Nous avons perdu nos voisins, nous sommes des femmes.
00:45 Il y a 20 ans, j'ai entendu dire que ma grand-mère avait été tuée.
00:49 Mais tout le monde a fait beaucoup pour les Juifs.
00:54 Il n'y a pas d'école, pas de salle d'épreuve, pas de coupes de médecine, pas d'emploi pour les parents.
01:00 C'est à ce moment-là qu'on décide d'installer ce groupe, qui s'appelle les Panthères noirs de l'Irak.
01:06 On a organisé cette manifestation et on est sortis sur la rue.
01:09 Il suffit pour nous de la manipulation, de la discrimination, de la gaissanat.
01:14 De la travailleur à la liberté.
01:17 C'est quelque chose qui m'a fait penser que ma culture était étrange.
01:20 Et que je me sens étrange ici.
01:22 J'ai l'impression que c'est un peu étrange.
01:24 C'est très, très distingueux, la manipulation et la discrimination.
01:27 C'est bien, nous allons continuer à nous battre pour cela.
01:30 Et on ne peut pas dire à personne que nos parents et nos familles sont des criminels.
01:36 C'est un peu comme si on avait un peu de liberté.
01:39 C'est un peu comme si on avait un peu de liberté.
01:42 Et on ne peut pas dire à personne que nos parents et nos familles sont des criminels.
01:47 Comme mon père l'avait fait avec moi, ma fille,
01:50 je veux te montrer ces villes qui se ressemblent,
01:53 ces nouveaux visages,
01:55 pour que tu saches toi aussi que cette histoire n'est pas finie.
01:59 Sous-titrage Société Radio-Canada