Aujourd'hui, Guillaume est allé interroger Roger et Edith, les stars du Moment Meurice pour faire un bilan.
Retrouvez « Le Moment Meurice » dans C'est encore nous ! sur France Inter et sur https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/le-moment-meurice
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AmusantTranscription
00:00 Et bien moi, vous le savez Charline, je suis comme vous, j'aime la nuance.
00:03 Je crois que c'est mon meilleur début de chronique de toute ma vie en fait.
00:06 Et pendant toutes ces années, j'ai essayé de faire preuve de plus d'objectivité.
00:11 - Vous parlez au passé là.
00:12 - Un petit peu, on est sur une fin de parcours.
00:16 Et c'est vrai que j'ai souvent échoué dans l'objectivité.
00:18 Je reconnais, je suis faible face à un point Godwin.
00:20 C'est mon côté Himmler d'ailleurs.
00:22 - Ah merde, encore un, nul, nul, nul.
00:24 - Mais je tenais à finir la saison en nuance avec mes deux phares dans la nuit,
00:27 mes deux anges gardiens dans la tempête, mes bouées dans l'orage.
00:30 C'est un peu les Laura Adler de la street.
00:32 C'est Roger et Edith qui m'ont accompagné pendant toutes ces années.
00:36 Alors j'ai d'abord tenté de les faire se rencontrer,
00:38 mais un astrophysicien m'a fortement décourseyé.
00:41 Parce que les discours cumulés, ça déforme l'espace-temps.
00:43 C'est tout un merdier après pour récupérer.
00:45 Alors on va commencer dans l'ordre avec Roger.
00:46 Une question toute simple pour conclure la saison.
00:49 Qu'est-ce qu'il ferait s'il était président de la République ?
00:51 - Ah ben ça, sécurité.
00:52 - Sécurité ?
00:53 - Ah oui, oui.
00:54 - Tous ceux qui font le bordel, hop, tu les fous d'un vagou avant, tu les envoies dans leur pays.
00:57 - Mais si, ils sont français.
00:59 - Hein ?
00:59 - Si, ils sont français.
01:00 - Mais ils ont tous trois, quatre nationalités.
01:01 Tu ne les vois pas dans la scène ?
01:03 Il n'y a pas de transition ici ?
01:04 - Ben je ne vois pas d'autre solution.
01:05 Dans la scène, les passionnés de nuance se régalent.
01:09 Depuis le début de cette connerie qui vient à peine de commencer.
01:11 Parce que Roger, il suit les affaires judiciaires, notamment une
01:14 où il n'a pas supporté que l'accusé soit pas incarcéré à cause de problèmes mentaux.
01:17 - Non mais tu me laisses, il a eu des voyages pichiatres, ils sont tous malades les pichiatres.
01:21 - Les quoi ?
01:22 - Les pichiatres, pourquoi là ?
01:23 Ceux qui sont pas normaux comme eux.
01:26 - Les pichiatres ?
01:27 - Oui, la meilleure pichiatrie, tu vois, c'est la famille.
01:30 - Alors, bon, évidemment, moi j'ai fait Roger LV1 au bac, donc c'est psychiatrie, bien sûr, vous avez compris.
01:34 Et c'est vrai que, comme il dit, la meilleure psychiatrie, c'est la famille.
01:37 Comme on dit chez les Dupont de Ligonnès.
01:39 Il est en forme, hein Roger, il était vraiment en forme ce matin.
01:42 Mais est-ce qu'il va prendre des vacances ?
01:43 - Ben non, moi je n'ai jamais été pour les spéciales vacances.
01:46 - La plage un peu, là, Roger ?
01:48 - Tu vois des fesses, tu ne peux pas leur toucher.
01:50 Moi j'aime bien une femme avec des beaux seins.
01:53 Au moins, il y a quelque chose à peloter.
01:54 Une fois, j'étais à, je ne m'en rappelle plus, là-bas, à côté de Pau.
01:58 Il y avait une mamie, elle a 70 ans, les seins en l'air, ça faisait jusqu'aux genoux.
02:02 Tu penses que c'est beau ?
02:03 - Ah là là, le prix Simone de Beauvoir, c'est encore pas pour cette année, Roger.
02:06 Il le loupe de peu à chaque fois.
02:08 Il n'y aura pas non plus le prix Alex Vizorek, que, voilà, aussi, vous préférez les femmes plus âgées.
02:13 Par exemple, Edith, l'ancienne esthéticienne voisine de la Maison de la Radio,
02:16 qu'est-ce qu'elle ferait si elle était présidente ?
02:17 - Bah, j'aiderais les gens qui sont dans la merde, parce qu'on est arrivé dans une situation que tout est trop cher.
02:22 - Tous les gens dans la merde ? - Ouais.
02:23 - Même les migrants ? - Ah non, non, non, attends, attends, attends.
02:25 Nuance, nuance, quand tu vois... - Ah oui, pas tout le monde alors.
02:29 - Pas tout le monde, parce qu'attention, c'est pas normal, écoute bien ce qu'ils ont balancé sur les réseaux.
02:32 Ils touchent 800 euros, écoute bien, sans avoir travaillé 65 ans, ils touchent une retraite, tu trouves ça juste ?
02:37 C'est injuste. - Mais qui ça ?
02:39 - Ah, bah les migrants qui arrivent et qui demandent ton 65 ans, qu'ils sont âgés, ils touchent...
02:43 - Ceux qui ont plus de 65 ans, ils sont en retraite direct ? - Non, non, mais même les jeunes.
02:46 - Et hop, Edith gagne sa place à la rédac du JDD, bravo, elle a reçu une seule réponse, c'est incroyable.
02:52 Ou à la Fondation Brigitte Bardot, qui aime tous les animaux,
02:54 bah elle préfère quand même les lévriers aux Afghans,
02:57 mais vous le savez évidemment, Edith, elle aime les animaux, elle a une chienne qui s'appelle Pépette.
03:01 Mais t'es pas avec Pépette, parce que cette chienne, elle est bloquée à Marrakech.
03:04 - Tout le monde dit "Où elle est votre chienne Edith ?" - Bah c'est vrai, où elle est Pépette ?
03:06 - Elle est à Marrakech, dans un riadre, elle est pas malheureuse, il a des chevaux, tout ça, c'est un Français.
03:11 Elle a fait du cinéma, il est producteur de cinéma.
03:14 - Pépette a fait du cinéma ? - Oui, il l'a emmené partout, là, de la New York.
03:16 - Et bah dis donc, depuis qu'Edith est rentrée en France, Pépette vit sa meilleure vie.
03:21 Je vous rappelle qu'Edith est rentrée parce qu'elle a claqué toute sa thune au Maroc,
03:24 et là, elle galère, elle en chie un petit peu, du coup elle a visé très haut.
03:27 - J'ai écrit carrément au président de la République, il m'a pas répondu.
03:29 - Macron, il a pas répondu ? - Non, rien !
03:31 - On sait jamais, Edith, s'il écoute, quel message vous voudriez lui faire passer ?
03:35 - S'il veut écouter, premièrement, j'ai pas voté pour vous, déjà, Edith.
03:38 - Mais faut pas commencer comme ça, Edith. - Non, mais en 5 ans, il a rien fait.
03:41 - Oh, alors non, alors ça, je supporte pas qu'on dise des contre-vérités.
03:45 Il a supprimé les SF, il a baissé les ADAPTPL, il a éborgné des gens, il a émasculé des journalistes,
03:49 il a pris la direction des programmes de Radio France.
03:51 Franchement, on peut critiquer Macron, mais on peut pas dire qu'il fait rien, du coup.
03:55 Ça, ça m'a énervé, excusez-moi, je suis un petit peu sorti de mon objectivité, mais ça m'a saoulé.
03:59 Et puis, il est héritier d'une longue tradition de président de la République, n'est-ce pas Roger ?
04:02 - Non, non, les autres, ils ont pas fait mieux, ils ont suivi Mitterrand.
04:06 - Alors, est-ce que pour la dernière de la saison, Roger, vous pouvez dire un compliment sur François Mitterrand ?
04:11 - Non.
04:11 - Bon, bah j'aurais essayé, j'aurais essayé jusqu'au bout, je suis persévérant, c'est pour ça qu'on se retrouvera ici ou ailleurs,
04:17 même si c'est à nouveau des décisions pas du tout politiques de la part d'un pouvoir pas du tout osabois,
04:22 car comme dirait presque l'autre, notre métier n'est pas de faire plaisir non plus que de faire du tort,
04:26 il est de porter la blague dans la plaie.
04:29 - Guillaume Meurice, merci pour vos œuvres pendant cette fin d'année, mais vous serez là vendredi et la saison prochaine.
04:35 - Inch'Allah, comment dit-il ?