La Promesa 2023 Capitulo 133
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00:00 [Musique]
00:06 Mais ce n'est pas jusqu'à présent que j'ai compris ce qui s'est passé.
00:11 Je ne vais pas vous demander le nom du père de la créature.
00:16 Je crois que les morts méritent de reposer en paix,
00:19 tant qu'elle a été déçue de sa vie.
00:22 Je suis désolé de ne pas être là pour la protéger.
00:26 Merci, monsieur Baeza.
00:28 Faire mon devoir est mon devoir.
00:30 Et ça ne mérite pas de remboursement ni de récompense.
00:34 Est-ce que le cartier se félicite pour avoir bien fait les cartes ?
00:38 Hein ?
00:39 Il est clair qu'il change d'humour sans Tom Nisson.
00:41 Je ne sais pas ce qu'il fait. Ça me dépasse.
00:43 Pour le moment, il faut essayer de ne pas le percevoir quand il change d'humour.
00:48 Oui, il ne fallait pas qu'ils le mettent de côté.
00:51 Valencia.
00:52 Que voulez-vous que je lui dise ?
00:54 Les trois provinces qui la composent.
00:56 Valencia est en trois parties ? Première nouvelle ?
00:59 Je peux juste lui dire qu'il y a les meilleurs rizs du monde.
01:04 Des paellas qui ne font pas le sens.
01:06 Il y a de bons rizs, mais je ne mange pas les gambes de guerre.
01:09 Il y a des bons rizs qui ne sont pas mangés nul part, Candela.
01:12 Nul part ? Non. Au moins, mets-le derrière Andalusia.
01:16 Non, je le mets devant.
01:17 Je me rends.
01:18 Que veut-il dire ?
01:20 Que tu ne veux pas continuer à être un tuteur ?
01:22 Je sais que mon engagement et mon mot de parole sont en manque, mais...
01:25 Limite.
01:26 Je comprends. Je pense que c'est impossible de donner des cours à ces deux femmes.
01:31 Vous et moi, on n'a pas de maître.
01:33 Non, et moins avec ces deux élèves si difficiles et parlantines.
01:37 Tu ne te souviens pas que j'aime dessiner des paysages ?
01:40 C'est une de mes hobbies préférées.
01:43 Je ne peux pas le rappeler parce que je ne le savais pas.
01:46 C'est vrai.
01:47 Tu ne sais rien de moi.
01:49 On n'est pas des amies, ni rien.
01:54 Si je peux être indiscrète, monsieur, comment vous vous sentez ?
01:59 Disons que je ne me sens pas tout à fait libre.
02:02 Et ce que ? Un mariage est une chose de deux.
02:06 Ou sont les deux prisonniers ou sont les deux libres.
02:09 Regarde, monsieur Arcos, ce n'est pas un sujet de permis ni de tours.
02:13 C'est que la madame Marquesa n'accepte pas de visite pour le moment.
02:16 Mais je veux me voir.
02:18 Peu importe si tu veux ou non.
02:19 Ta famille n'a pas de permis pour la visiter.
02:21 Que fait-il de penser que vous pouvez la voir ?
02:24 Tu sais bien que c'est une vengeance prisonnière contre moi.
02:27 Je ne vais pas te permettre de me dire ce que tu veux dire.
02:30 Je te prie de retirer tes infondions.
02:32 C'est l'effet d'une personne qui a fugit, je suis sûr.
02:36 Mais qui était ce mystérieux rondeur ?
02:38 Si ce n'était pas quelqu'un de haut, il devait être quelqu'un de bas.
02:41 En tout cas, je ne crois pas que tu aies réussi à faire confier à tes servants.
02:45 Bien sûr, personne ne va admettre publiquement qu'il nous a vu dans une attitude compromettue.
02:49 Alors que vas-tu faire ?
02:51 J'ai dû faire des centaines d'interrogations à l'ennemi.
02:54 Je connais des méthodes infallibles pour obtenir l'information que je cherche.
02:58 N'oublie pas mon but, de te faire mal.
03:02 Donc tu peux chercher une excuse pour justifier ma présence ici.
03:06 Je vais être une bonne saison.
03:09 Je veux trouver la maison où j'ai vécu avec ma mère quand j'étais petite.
03:12 Fais attention.
03:14 Je le ferai.
03:15 Et me rapporte de tout.
03:17 Il sera comme ça, ne t'en fais pas.
03:20 Martina, comment tu n'as pas présenté le plus beau garçon de la promesse ?
03:24 Merci pour la lisse aux jaux.
03:26 Je dis seulement ce que je vois.
03:29 Le pays de la promesse
03:33 Tu as perdu la promesse ?
03:50 Non, je connais chaque coin de ce palais.
03:53 J'ai passé des années dans la promesse.
03:56 Bonjour.
03:57 Bonjour, Martina.
03:58 Je suis là.
03:59 Je vais parler avec ton ami.
04:01 Je me demande de tout.
04:03 Je suis intéressée par ton vie.
04:04 Ma vie n'a rien d'intéressant.
04:06 On verra ça plus tard.
04:09 Et en plus de tes longues années dans la promesse,
04:12 que fais-tu ?
04:14 C'est vrai que tu vas me demander de tout ?
04:18 Bien sûr.
04:20 Tu as des études, un boulot, tu t'es dédié à la bonne vie.
04:23 Bien sûr.
04:24 J'ai terminé le bac en hiver.
04:26 C'est un bon jour.
04:27 Peut-être que je pourrais...
04:28 Et avec des bonnes notes ?
04:30 Très bonnes, je dirais.
04:32 Ah, donc pas seulement beau, mais intelligent.
04:35 Une question avec les lisse aux jaux, j'adore ça.
04:38 Quels plans as-tu pour le futur ?
04:40 Penses-tu de continuer à étudier ?
04:42 Je ne sais pas encore.
04:44 Je dois décider avec mon père.
04:46 Il a des plans pour toi ?
04:48 Pas encore.
04:50 Mais je ne me serais pas surpris si il voulait que je suive ses pas
04:53 et que je me liste pour l'armée.
04:54 Peut-être que je pourrais...
04:55 Martina, s'il te plaît.
04:57 Tu voudrais quitter l'armée ?
04:59 Ce n'est pas ce que je veux le plus.
05:02 Mais en ce moment de guerre, on doit quitter son pays.
05:05 Ah, donc avec des principes aussi,
05:08 parce qu'il faut les avoir pour être prêt à être soldat en temps de guerre.
05:13 C'est ce que je disais, j'avais pensé que je pouvais...
05:16 Martina, s'il vous plaît,
05:18 ne vous interrompez pas deux fois par trois, il n'y a pas de moyen.
05:20 On t'abuse peut-être.
05:23 Tu connais bien tout ce que je lui raconte.
05:25 Si on s'abuse, on peut toujours partir.
05:27 Non ?
05:29 Non, je préfère rester.
05:32 Tu verras.
05:34 Bon, continuons, je crois que tu n'as rien raconté.
05:37 Il n'y a pas grand chose à raconter.
05:39 Comment ça ? Tu n'as rien raconté.
05:41 Bien sûr, il n'y a rien à raconter.
05:44 Mon Dieu.
05:47 Si tu connais aussi la promesse, pourquoi ne pas nous faire un tour et me montrer tous les coins ?
05:53 Il n'y a pas besoin de te moquer, je m'occupe de ça.
05:56 Si tu veux voir la promesse, je peux te la montrer.
05:59 Je ne crois pas que ça te moque, n'est-ce pas, Kurro ?
06:02 Non, bien sûr que non.
06:04 Mais je te le dis, pour moi, la promesse est un prix sans plus.
06:07 La différence, c'est que nous avons un hangar, avec l'aéroport de Manuel.
06:10 Il y a un aéroport ici ?
06:12 Tu ne le savais pas ?
06:13 Non, c'est que Martina n'a pas eu le détail de me le raconter.
06:16 Eh bien, tu dois le voir. C'est spectaculaire, c'est gigantesque.
06:19 Et quand tu fais le vol, c'est incroyable.
06:21 Je veux le voir maintenant. Je veux voir l'aéroport maintenant.
06:23 Mais si tu n'as pas fini de manger.
06:25 Eh bien, on mange un petit déjeuner chaque jour et on n'a pas toujours l'occasion de voir un aéroport.
06:29 Eh bien, c'est vrai. Tu viens ?
06:32 Pourquoi pas ? Si tu l'as déjà vu cent fois.
06:35 Oui.
06:37 Avec ton permis.
06:44 C'est que le hangar te va enchanter.
06:46 Pour qui ?
06:49 Pour toi.
06:50 [Musique]
07:17 [Musique]
07:35 [Musique]
08:05 [Musique]
08:33 [Musique]
08:42 Fais attention avec ta tête.
08:51 Et voici.
08:54 C'est merveilleux.
08:58 Je n'avais jamais vu un aéroport si proche.
09:01 Ça ressemble à un fantasme, non ?
09:03 Oui.
09:04 Et tout ce que m'a fait mon cousin Manuel.
09:07 De zéro.
09:08 C'est une pitié qu'il ait dû partir si vite.
09:11 Il est l'encyclopédie du monde de l'aviation.
09:15 Et tu as volé en aéroport ?
09:18 J'espère, mais malheureusement non.
09:20 Tu aimerais voler ?
09:24 Moi ?
09:25 Ah non, non, non.
09:26 Je suis très bien ici.
09:28 Et même si je regarde et que je suis expliqué comment ça fonctionne,
09:31 je ne comprends pas comment on peut voler.
09:33 En réalité, c'est beaucoup plus simple que ça semble.
09:36 Je veux que mon cousin me donne une tour.
09:41 Et tu n'as pas peur ?
09:43 Non, je n'en fais pas.
09:45 Quelle gâche.
09:46 C'est la vérité.
09:48 Quelque jour, je vais convaincre mon cousin de voler.
09:51 Et tu le permettras à ton père ?
09:55 J'espère.
09:57 Mais tu as des frères ?
09:58 Parce que si tu es le seul fils, ton père ne veut pas risquer que tu ailles ici.
10:02 Non, je n'ai pas de frères.
10:04 La famille la plus proche que j'ai vit à la Promesa.
10:07 Mes tits, mes cousins, et jusqu'à récemment mon grand-père.
10:12 Et en plus de Manuel, combien de cousins as-tu ?
10:15 Deux. Deux cousins.
10:17 Deux ?
10:18 Je pensais que tu et Martina n'étiez pas des cousins.
10:20 Et nous ne le sommes pas.
10:21 Elle est une soeur de marquise.
10:24 Et je suis un cousin.
10:25 Je parle de Catalina et de Léonore.
10:27 Celle que tu ne peux pas connaître car elle étudie la mode en Paris.
10:30 Ah oui ?
10:31 Donc il y a une autre soeur ?
10:32 Oui.
10:33 Léonore et moi, on s'amusait bien.
10:36 On était des mecs.
10:37 Mais elle s'est engagée à étudier la mode en Paris.
10:40 Et quand elle a une idée dans la tête, il n'y a personne qui la tire.
10:43 Paris sera une ville magnifique, mais...
10:47 Si c'était moi, elle ne m'aurait pas allée ici, à la Promesa.
10:52 C'est un prétendu ?
10:54 C'est une opinion.
10:55 Tu passes beaucoup de temps ici ou tu vas voir à chaque fois ta amie ?
11:01 Je n'ai pas d'amie, à moins que je le sache.
11:05 Comment ça ?
11:06 Est-ce parce que tu ne l'aimes pas ?
11:08 Peut-être.
11:21 Martina m'a dit que vous seriez là.
11:23 Martina sait toujours où nous sommes.
11:25 Oui, je lui montrais l'aéroport.
11:27 À Beatrice.
11:28 Je n'ai rien contre les avancées de la science,
11:32 mais ce casque est très dangereux.
11:34 A-t-il eu un accident avec Manuel ?
11:36 Un ?
11:37 Deux depuis que je suis arrivée à la Promesa.
11:39 Et le dernier, ça lui coûte la vie.
11:41 Sans comprendre la joie que fait de voir cet appareil.
11:44 Je comprends parfaitement.
11:45 Si j'avais un amie, je ne l'aurais pas vu.
11:48 J'aurais même pu lui faire un feu.
11:50 Je ne dirais pas que tu n'y aies pas pensé,
11:53 mais voler est une des plus grandes passions de Manuel.
11:56 Et je le respecte.
11:58 J'ai envie de voir que c'est comme ça qu'il y a un mariage.
12:01 Comment ?
12:02 Comme ça.
12:03 Qu'ils se respectent, qu'ils se voient unis parce qu'ils s'aiment.
12:06 Une femme va me sourire.
12:08 C'est ce que j'ai pu voir dans le film.
12:10 C'est un film qui me fait rire.
12:12 C'est un film qui me fait rire.
12:14 C'est un film qui me fait rire.
12:16 C'est ce que j'ai pu voir dans mon peu de temps ici.
12:19 Peu de femmes permettraient que son mari
12:22 se mette sur un appareil si dangereux.
12:24 Je crois que mon cousin allait se mettre sur l'aéroport,
12:27 même si Gimena ne le voulait pas.
12:29 Si tu étais mon amie,
12:32 je te demanderais de ne pas aller à l'aéroport.
12:34 C'est beaucoup de supposer, non ?
12:37 Je l'avais fait beaucoup de tournées, n'est-ce pas ?
12:39 Même plus que l'hélice de cet aéroport.
12:43 (musique douce)
12:46 Donne-moi le noir.
12:58 Une bonne chose.
13:10 C'est pas très sombre ?
13:12 Ton père m'a dit que tu allais à une réunion à Lujan.
13:14 Ça dépend de la série.
13:16 C'est assez.
13:18 De quoi s'agit-il ?
13:21 Tu peux te retirer.
13:23 Je dois parler avec un vendeur
13:27 qui s'occupe de la vente de graines, d'oil, de viande.
13:30 Pratiquement tout ce que nous produisons.
13:33 Quelqu'un d'important, alors ?
13:35 Pour nous, oui.
13:36 Si nous arrivons à un bon accord,
13:38 nous serons plus près de devenir solvents économiquement.
13:41 Dans ce cas, pour une réunion comme celle-ci,
13:44 je pense que ce chapeau te servira.
13:47 Merci.
13:49 À la nuit.
13:51 Excuse-moi, Catalina, tu voudrais...
13:53 Tu voudrais que je t'accompagne ?
13:55 À Lujan ?
13:57 Bien sûr.
13:58 Si tu veux aller au village en voiture, viens.
14:00 Comme ça, tu peux profiter du voyage.
14:02 Je me réfère plutôt à t'accompagner...
14:04 À t'accompagner à la réunion.
14:07 Non.
14:09 Je ne sais pas ce que vous feriez à cette réunion.
14:12 Je m'abuse de ces quatre murs.
14:15 En plus, dans l'armée, j'ai occupé du temps
14:17 de l'intendance de mon régiment.
14:19 Je peux t'aider à négocier.
14:21 Je te le remercie, mais ce n'est pas nécessaire.
14:23 Je sais gérer ma vie seule dans ce genre de réunions.
14:26 Bien sûr.
14:27 Tu l'as démontré depuis longtemps.
14:29 Je m'en offrais simplement pour...
14:31 Je ne sais pas, pour que tu ne te sentes pas abattu.
14:33 L'être seule...
14:34 Ne t'en fais pas.
14:35 Je ne sais pas comment ça va aller.
14:37 Au revoir. Que ce soit un bon jour.
14:39 Bonne chance.
14:40 Je suis sûr que ça va aller.
14:42 Tu me le diras ?
14:44 Je m'occupe du travail de l'homme.
15:00 Je m'occupe de ce paire et je termine.
15:02 Non, je viens t'aider.
15:03 Tu peux parler un peu.
15:04 Ce n'est pas tout le travail.
15:06 Très bien.
15:07 Alors, sors-toi et on parle
15:08 pendant que je termine mes chaussures.
15:10 Prends-les.
15:16 Prends-les.
15:18 Comment tu te sens ?
15:26 Tu te sens mieux ?
15:28 Bien.
15:29 De peu en peu.
15:30 Je suis en train de faire un long chemin.
15:33 Je sais.
15:35 Et je sais que tu as suffisamment de raisons
15:36 pour être comme tu es.
15:39 Oui.
15:41 Malheureusement, je les ai.
15:43 Mais ce n'est pas pour ça que tu dois
15:44 te faire triste avec les autres.
15:47 Que veux-tu dire, Lopé ?
15:50 Que Maria Fernandez est très déçue
15:52 par certaines choses que tu as faites ou dites.
15:53 Et c'est une pitié,
15:54 parce qu'elle t'aime beaucoup.
15:56 Je ne crois pas que tu dois
15:58 te faire triste avec Maria Fernandez et moi.
16:01 Salvador, je ne sais pas si tu as compris,
16:07 mais ton humour change en quelques minutes.
16:09 C'est ce que Maria ne comprend pas.
16:10 Et que voulez-vous ?
16:11 Que après tout ce qui s'est passé en guerre,
16:13 elle revienne ici avec une sourire
16:15 et qu'elle soit heureuse tout le jour ?
16:16 Non.
16:17 Je te demande juste de ne pas être déçue de Maria.
16:20 Elle ne voulait que tu arrives en santé.
16:22 Et voir toi te faire comme ça,
16:23 c'est ce qu'elle ne veut plus.
16:24 Tu sais quoi ?
16:26 Si tu n'avais pas menti
16:27 pendant que j'étais dehors,
16:28 on n'aurait pas été comme ça.
16:29 C'est ma faute que tu sois si sérieux avec elle.
16:31 Oui, c'est ça.
16:32 Parce que grâce à tous ces blagues et ces mentes,
16:34 tu lui as fait croire quelque chose qui n'est pas.
16:36 Et regarde comment elle est.
16:37 Salvador, j'ai fait ça avec mon meilleur intérêt.
16:38 Je m'en fous que l'intention soit bonne.
16:40 Tu lui as aussi fait beaucoup de mal.
16:42 Donc au lieu de venir ici te plaire,
16:44 va voir elle et dis-lui la vérité.
16:46 Que veux-tu dire ?
16:47 Que tu lui dises la vérité.
16:48 Ce n'est pas si difficile.
16:50 Je ne lui ai pas donné la boîte de musique.
16:52 Ni du moins l'anneau de marras.
16:54 Salvador, je ne peux pas faire ça.
16:56 Ah, il nous manque des arrestes maintenant ?
16:57 Non, ce ne sont pas des arrêtes.
16:58 Mais on ne peut pas continuer à faire mal à Maria.
17:00 Alors pour les mêmes choses,
17:02 ne viens pas ici me dire comment je dois prier.
17:04 Et les chaussures, tu les portes, monseigneur.
17:10 Et à lui, qu'est-ce qui lui arrive ?
17:16 Il est en train de rire et de se faire confondre.
17:18 Il est en train de rire et de se faire confondre.
17:19 Hannah,
17:32 si tu es venue pour nettoyer le hangar,
17:34 ce n'est pas mon devoir.
17:35 Je suis resté le jour entier concentré sur mes plans,
17:37 donc il est aussi propre que hier.
17:39 Je ne suis pas venue pour ça.
17:40 Je suis venue pour...
17:42 raconter quelque chose que je pense...
17:43 Si c'est quelque chose entre toi et moi,
17:45 quelque chose de personnel, je ne veux pas l'entendre.
17:47 Il serait mieux que tu partes.
17:49 Mais je ne mérite plus d'être entendue.
17:51 Ce n'est pas ça.
17:52 Mais il y a des choses de qui il est mieux de ne pas parler.
17:54 Je ne mérite plus ces mots,
17:57 et je ne mérite pas vous.
17:58 Hannah !
18:02 Quoi ?
18:03 Hannah, je ne veux pas que tu t'offendes.
18:16 Mais tu dois savoir que c'est le meilleur pour nous.
18:18 Ne pas pouvoir parler, c'est le meilleur pour nous.
18:20 Oui, c'est ça.
18:22 Hannah, nous devons maintenir la distance entre toi et moi.
18:26 Je vois.
18:28 Vous êtes le Seigneur et je suis la criée.
18:30 Ce n'est pas juste de dire ça.
18:34 Parce que tu sais que je ne me réfère pas à...
18:36 Et c'est juste de me dire que...
18:38 Claire.
18:39 Où allais-tu ?
18:44 Je ne sais pas pourquoi je te recherche dans les autres coins de la maison.
18:47 Je vais me rétablir dans un autre moment.
18:50 Je ne veux pas te déranger.
18:51 Messieurs.
18:52 Père.
18:58 Au-dessus de tout ce que j'ai fait pour aider Maria,
19:06 maintenant il arrive Salvador et il me le fait face.
19:08 Que penses-tu ?
19:12 Regarde, Lope, ne t'en fais pas, mais...
19:14 Salvador a raison.
19:16 Salvador a raison ?
19:18 Oui, Lope, oui.
19:20 Je ne vois pas pourquoi.
19:21 Je sais que tu l'as fait de l'âme,
19:25 mais regarde le délire que tu t'es mis dans et le délire que Salvador a mis dans.
19:28 Allez, mon gars.
19:29 À cause de ce ringue, Maria Fernandez s'est étonnée de la fête.
19:33 Et maintenant il arrive à Salvador, il ne veut pas fêter la fête,
19:35 et on a déjà le délire monté.
19:36 Mauro, je l'ai fait avec ma meilleure intention.
19:39 La meilleure intention pour toi ?
19:40 La pire des délits.
19:42 Donc maintenant il te reste à prier pour voir comment tout se termine.
19:45 Je ne sais pas comment.
19:46 Salvador en colère avec moi, Maria Fernandez en pleurant dans les coins.
19:49 Peut-être que tu vas gagner avec tout ça.
19:54 Je vais gagner ?
19:56 Je ne sais pas comment.
19:58 Regarde, tu es toujours amoureux de Maria Fernandez, non ?
20:02 Je ne veux pas en parler.
20:04 Dans ton cas, j'ai la réponse.
20:07 Je ne t'ai pas donné une réponse.
20:08 Oui, tu l'as donné.
20:09 Non, je ne t'ai pas donné.
20:10 Salvador ne veut pas savoir de Maria Fernandez, et tu es amoureux d'elle.
20:14 Donc là tu as une chance, Lope.
20:16 Je n'ai rien.
20:17 Arrête de dire ça.
20:18 Regarde Lope, pendant que Salvador était en guerre,
20:21 je comprends que tu ne voudrais pas parler de tes sentiments à Maria,
20:23 mais maintenant, tu dois le faire.
20:24 Je n'ai rien à faire, et je n'ai pas répondu à aucune de tes questions.
20:27 Comme tu le dis.
20:30 Mais arrête de parler pour les autres, et commence à parler pour toi-même.
20:34 Mauro, je ne veux pas parler ni pour moi-même, ni pour personne.
20:37 Si tu veux, si.
20:38 Non, je ne veux pas.
20:39 Si.
20:40 Mais tu ne sais pas comment le faire.
20:43 Et dans cette vie, Lope,
20:44 qui veut des poissons, doit se faire mourir.
20:47 [Musique]
21:09 Je t'aide ?
21:10 Je finis, Hannah.
21:13 [Musique]
21:20 [Musique]
21:48 [Musique]
21:58 [Musique]
22:08 [Musique]
22:36 [Musique]
22:39 [Musique]
22:47 [Musique]
23:05 *-Algo como que ? Eva, te va hacer la misteriosa ahora ? Algo como que ? Algo como nada. -Ah. Y ahora vamos a trabajar. Que cuanto antes acabemos, antes descubriremos dónde está la casa donde crece.-Uhm. Trabaja.
23:27 -Ah, je sais. Trabaille. Mais je suis déjà ici un moment, travaillant. Tant tranquille. Et tu sais déjà où se trouve cette maison ? Ou allons-nous devoir aller en retard ?
23:36 -Je ne sais pas, et Madame Pia non plus. Et il va être mieux de ne pas demander à personne d'autre. Alors, tu vas devoir te mettre des bonnes gouttes de salpard, parce que nous avons un long voyage à faire.
23:46 -Oui, bien sûr. Et je vais aussi prendre quelques coups de coton pour mes oreilles. Pour ne pas finir avec la tête en bouche, en écoutant tes discours avec le monsieur. Prends.
24:07 -Mesdames, je ne trouve pas de documents qui sont importants. C'est pour cela que je vous ai appelés, pour voir si vous pouvez m'aider à les trouver.
24:17 -Où avez-vous gardé, monsieur de la Mata ? -A mon quartier. Mais il y a trois jours, je les ai sortis et je les ai laissés dans la salle pour un moment.
24:28 -Je n'ai pas vu rien. Et si une dame les avait trouvés, elle me les aurait envoyés. C'est sûr.
24:34 -Moi non plus, monsieur. -Ils étaient dans une carpette rouge, pour voir si ça leur servait.
24:40 -C'était un jour, je les examinais avec la baronne de Grazalema, nous les avons laissés un instant sur la table et on ne s'en souhaitait plus.
24:47 -Vous vous rappelez à quelle heure vous les avez laissés ? -A la mi-temps.
24:53 -Il serait convenant de savoir s'il y avait un enfant ici à cette heure.
25:00 -Il y a trois jours, je ne me souviens pas avoir envoyé un enfant à la salle, cette après-midine.
25:07 -Cette matinée, il s'est nettoyé comme tous les jours et je pourrais même lui dire qui l'a fait, mais...
25:11 Mais pas de chose à la soirée. -Je n'ai pas envoyé un enfant à la salle.
25:16 -Comme souvent, ce qui pouvait se passer, c'est que quelqu'un allait servir un réfrigérateur et qu'il s'est trompé par là-bas.
25:25 -C'est bien, on pourrait savoir si c'était le cas. -Bien sûr, monsieur.
25:30 Mais si vous permettez, je doute que aucun membre du service ait reçu ces documents.
25:37 -Je veux en penser à ça.
25:40 Mais peut-être qu'ils les ont vus, ils ont cru qu'ils étaient des papiers sans importance et ils les ont tirés.
25:45 Alors, je vais demander au service. -Comme ça, monsieur.
25:50 ...
25:58 -Il m'a dit qu'elle allait brûler l'aéroport si c'était son amie.
26:01 C'est sympa, cette jeune.
26:04 -Je ne l'ai pas traitée. -Non, moi non plus.
26:08 Mais ce que j'ai vu, j'ai aimé.
26:10 C'est amusant, mais à la fois, sa tête est bien ameublée.
26:14 -Ces deux choses ne sont pas souvent unies, n'est-ce pas, madame ?
26:17 -Non, ce ne sont pas deux qualités qui se passent de la main.
26:21 -Fais attention, Thérèse. -Je m'excuse.
26:25 -Ah, regarde ce que les gens passent pour la promesse,
26:28 mais il est difficile de trouver des visites aussi agréables que celle d'elle.
26:32 -La vérité, c'est que dans cette maison, il y a plus de gens que dans une route de dirigeance.
26:37 -Oui, mais ça n'a pas de raison d'être mauvais.
26:41 Tant que les visites qui restent apportent au bon fonctionnement de la maison, il n'y a pas de problème.
26:46 -Je la trouve de bonne qualité aujourd'hui, madame. Je suis contente qu'elle soit mieux.
26:51 -Bien, j'essaie d'être-le.
26:55 Mais je crois que mon état d'esprit est plus une obligation que un sentiment.
26:59 -Je ne comprends pas.
27:03 -Je fais toujours tout mon possible pour que tout le monde soit content.
27:08 Qu'ils n'ont pas de grâces pour moi, qu'ils se sentent heureux, heureux, mais je ne sais pas.
27:13 -Se sentir, mais ce n'est pas ça ?
27:16 -Je ne sais pas, Thérèse.
27:20 C'est très fatiguant de vivre comme ça.
27:24 Et le pire de tout, c'est que je ne sais pas si l'effort vaut la peine.
27:28 -Ce que tu racontes, c'est comme si vous étiez constamment dans une œuvre de théâtre.
27:35 -Bien, je pourrais le décrire comme ça, oui.
27:41 -Mais ça doit être très fatiguant.
27:45 -Tu ne te rends pas compte.
27:50 -Il faut être prudent, madame. Si elle se laisse sans force, elle pourrait se faire mal.
27:55 -Je sais. Je sais.
27:58 -Et en plus, à la longue, tant de fingir peut finir par se sentir.
28:05 ...
28:21 ...
28:36 -Non, il n'y a pas de soin.
28:38 -Comment ? Ils l'abandonnent ?
28:40 -Il n'en reste qu'une.
28:42 -On finit par les cours ou ces deux femmes finissent par notre santé.
28:45 -Mais ce n'est pas pour autant.
28:48 -Ils ne parlent plus et quand ils ne se voient pas, ils discutent.
28:51 -C'est un martyre d'essayer de leur expliquer.
28:54 -On a essayé, mais c'est inutile.
28:57 -Totalement inutile.
28:59 -Au fur et à mesure de leur disposition.
29:01 -Ils parlent avec leur chienne.
29:03 -On a l'impression d'arriver là.
29:05 Mais on s'est rendu compte qu'il n'y a pas de façon.
29:08 -Il n'y a pas de façon.
29:10 -Continuer à leur donner des cours, c'est comme se battre contre un mur.
29:13 -Je sais que c'est compliqué de leur donner des cours.
29:17 -Il n'y a pas de façon.
29:18 -Il n'y a pas de façon.
29:20 -On les imite avant que les choses ne se posent mal et qu'on finisse mal avec eux.
29:24 -On ne veut pas prendre l'exil parce qu'ils sont deux bonnes femmes.
29:27 -Sauf quand ils se sentent à donner des cours.
29:30 -Je comprends.
29:33 -Pourquoi ne pas continuer à leur donner des cours
29:38 jusqu'à ce qu'on trouve un substitut ?
29:40 -Si le Saint-Jean ne se ressuscite pas, je ne sais pas qui va nous substituer.
29:46 -Il faut aller plus vite.
29:47 Pourquoi allonger ce martyrie ?
29:49 Dites-leur tout d'abord, à Mme. Martinez et à Mme. Garcia,
29:53 que nous ne sommes plus leurs professeurs.
29:55 -Vous ne pouvez pas le dire ?
29:58 -Non, de n'importe quel mode.
30:01 -En plus, on peut dire que vous nous avez mis dans ce boulot.
30:04 -Je ne t'ai pas obligé.
30:06 -Oui, mais c'est votre idée.
30:09 -Il faut que vous lui répondiez, terminer avec ce martyrie.
30:12 -C'est mon idée.
30:13 ...
30:24 -Mme. Gimena a-t-elle des complaintes ?
30:34 -Je l'ai juste peiné et elle nous a fait des complaintes.
30:37 Je ne crois pas que c'est pour ça.
30:40 -Et elle pourrait avoir des complaintes sur nous,
30:42 mais M. Grégory a appelé les quatre.
30:45 -Je suis très tranquille,
30:47 car je suis convaincue que M. Grégory n'a pas de reproches sur moi.
30:51 -Mme. Arcos,
30:54 mesdames,
30:56 si je vous ai appelé, c'est parce que vous êtes les quatre
31:01 qui passent le plus par la zone noble de la maison,
31:03 et c'est là précisément où il s'est perdu quelque chose de très important.
31:06 -Une jolie ?
31:09 -Une jolie ?
31:10 -Pardon, M. Castillo.
31:12 -Laissez-moi que je termine de parler.
31:14 Ce sont des documents que M. Lorenzo a oubliés
31:17 dans la salle de la promesse après les avoir montrés à la baronesse de Grazalema.
31:21 Ils étaient dans une carpete rouge.
31:23 Vous vous souvenez de l'avoir vu ?
31:26 -Je passe plusieurs fois par là-bas et je n'ai pas l'impression d'avoir vu rien.
31:29 -Moi aussi, et même si la carpete était là-bas, je n'aurais pas réalisé
31:33 que je suis toujours en haste pour la maison.
31:35 -Je vous assure que je ne l'ai pas vue, M. Grégory.
31:38 Je fais beaucoup d'attention à mes tâches
31:40 et je ne me suis pas fait attention à un détail comme celui-ci.
31:43 -Je ne l'ai pas vu, M. Castillo.
31:46 -Voilà.
31:48 Alors, vous êtes sûres de ne pas avoir vu la carpete ?
31:53 Bien.
31:57 En avant, faites attention.
32:00 Et si vous la voyez,
32:02 me le dire au point.
32:04 Vous pouvez partir.
32:07 Merci.
32:31 -Quand je me suis approché de lui, je ne sais pas ce que j'avais trouvé.
32:34 Il y a des fois que c'est un soleil
32:36 et d'autres fois que c'est un nez qui ne fait pas de sens.
32:39 -Il a l'air comme une carpete rouge sur un jour ventreux.
32:42 -Et si je savais pourquoi il est si changeant ?
32:44 -Pourquoi, Maria ?
32:46 Pourquoi il a vécu de nombreuses calamités dans la guerre ?
32:48 Et ça, je crois qu'il est un peu dérapé.
32:50 -Je sais qu'il a vécu de calamités, on le sait tous.
32:53 Mais ce n'est pas pour ça que tu dois te conduire de cette façon.
32:56 -Bien.
32:58 Sois un peu compréhensible et sois patiente.
33:00 Il a vécu de très mauvaises choses.
33:01 -Et je ne l'ai pas vécu de mauvaises choses, Thérèse.
33:03 Je ne l'ai pas vécu de mauvaises choses.
33:05 J'attendais des nouvelles de lui et elles ne arrivaient jamais.
33:08 J'attendais des télégrammes, des lettres...
33:11 Et quand je me disaient qu'il était mort,
33:13 je n'ai pas souffert de ce qui n'était pas écrit.
33:15 -Bien sûr que oui, tu as souffert beaucoup.
33:17 -Mais je cherche la consolation de mon amitié,
33:21 de ce que je ressentais le plus.
33:23 Et il me réveille et ne m'appuie pas quand il devrait s'appuyer.
33:25 -Il a fait un erreur.
33:29 -Il y a des fois, Thérèse, que je le vois comme actuel,
33:32 ce qu'il dit et je sens que je ne le connais pas.
33:36 -C'est peut-être ce que tu dois faire, Maria.
33:39 -Quoi ?
33:42 -Le rencontrer de nouveau.
33:44 Salvador n'est plus le même.
33:47 La guerre l'a beaucoup changé.
33:49 Tu dois voir si...
33:52 si tu aimes encore ce nouveau Salvador.
33:57 -Et si ce que je vois ne me...
33:59 ne me...
34:01 alors quoi ?
34:03 Tu ne me donnes pas de solution, Thérèse.
34:08 -Je ne peux pas te donner la solution, Maria.
34:10 C'est avec Salvador que tu dois parler,
34:13 pas avec moi ni avec d'autres.
34:15 -C'est pour ça que ça va être difficile.
34:17 Parce que je me sens être éloignée.
34:19 -Et tu ne l'es pas, Saël.
34:21 -Ou peut-être que oui.
34:23 Peut-être que oui.
34:26 -Au moins, vous ne saurez jamais ce que pense l'autre.
34:27 -C'est comme ça.
34:30 -Regarde.
34:34 Parfois, les gens...
34:36 nous sommes comme ces sables que nous doublons.
34:39 -Je ne comprends pas.
34:42 -Je t'explique.
34:44 Ce que je veux dire, c'est que parfois,
34:47 nous faisons tellement de doublages
34:49 qu'on ne peut pas voir comment ils sont de grands.
34:51 S'ils ont des plumes ou des plumes.
34:54 Les choses se cachent et se cachent de plus en plus.
34:56 -Et plus on double, plus on est en somme.
34:59 -C'est ça.
35:01 -Je pense que la relation avec Salvador,
35:03 c'est comme ça.
35:05 On ne sait pas ce qu'ils veulent, ni ce que pense l'autre.
35:10 -Pour ce que tu me dis, c'est comme ça.
35:13 -C'est comme ça, Thérèse.
35:15 C'est comme ça.
35:18 Mais beaucoup de choses ne sont pas comme ça.
35:23 -Mais merci beaucoup. J'avais besoin de le dire.
35:25 Il y a des fois, il faut dire les choses pour ouvrir les yeux.
35:28 Qu'il soit mal.
35:30 Qu'il soit mal.
35:32 ...
36:00 ...
36:14 ...
36:39 ...
37:08 ...
37:37 ...
38:03 ...
38:32 ...
39:01 ...
39:30 ...
39:45 ...
40:14 ...
40:43 ...
41:07 ...
41:36 ...
42:05 ...
42:16 ...
42:23 -Et maintenant ?
42:26 ...
42:40 -Qu'il y ait bon appétit.
42:42 -Tu vas manger à cette heure ?
42:45 -Oui.
42:48 Je viens de Lujan sans manger et j'ai arrivé à la promesse faim.
42:52 -Au revoir.
42:54 -Excusez-moi.
42:55 -Comment s'est passé la réunion avec ce commerçant ?
43:00 -Très bien, je crois.
43:02 -Vous le croyez ?
43:04 -Dans ces cas, avant de signer, il vaut mieux ne pas dire rien.
43:09 -Bien sûr.
43:11 -Vous n'avez donc pas reçu un accord ?
43:14 -Non, mais il va bien.
43:16 Nous avons parlé pendant longtemps et il me semble un homme assez sérieux et adepte.
43:22 -Vous faites donc des commerçants ensemble ?
43:24 -Je pense.
43:26 Il s'est surtout intéressé par notre production d'olive.
43:29 Il connaît toutes les almazaras de la région et il pourra les mettre à bon prix.
43:33 -Vous allez installer une nouvelle almazara ici, à la promesse ?
43:37 -Oui, mais avant de l'installer, je devrais chercher quelqu'un pour faire la charge de l'olive.
43:42 En plus, je crois que notre almazara ne pourra pas faire toute la production.
43:47 -Bien sûr, parce que dans la promesse, vous avez beaucoup d'hectares d'olive.
43:51 -Oui, beaucoup. C'est notre principal cultive.
43:56 -Et vous allez seulement vendre l'olive ? Je pensais que cet homme achetait et vendait de tout.
44:02 -Oui, nous avons aussi parlé de céréales, de lames et il me semble qu'il est assez intéressé.
44:08 -Une réunion profonde alors ?
44:10 -Beaucoup.
44:12 -Je suis en train de demander qu'ils nous apportent quelque chose à boire et on célébre.
44:14 -Non, comme je vous l'ai dit, il vaut mieux qu'on laisse le brindis pour quand nous aurons signé le contrat.
44:20 -T'as raison, il vaut mieux être prudent.
44:21 -Oui.
44:23 -Mais je prendrais aussi une bière.
44:26 -Il y a un lacayo qui a du bien à se montrer pour me la porter.
44:30 -En parlant du service, je me suis rappelé que vous avez interrogé les gens.
44:35 -Moi ?
44:37 -Qui m'a dit ça ?
44:39 -Nous avons réunis aujourd'hui Pia, Romulo et Gregorio
44:42 pour leur demander des papiers qu'ils ont perdu ou si quelqu'un les avait pris.
44:46 -Oui, les documents.
44:49 -Je les ai demandé, oui, mais appeler ça interrogatoire...
44:52 -Et comment vous l'appelez ?
44:54 -Je vais demander aux enfants, qui savent où sont les choses.
44:58 -Est-ce que quelqu'un s'est fait mal ?
45:01 -Non, non, non. Ils m'ont simplement fait savoir.
45:05 -Je ne voudrais pas avoir incommodé personne à cause de mon déchiré.
45:10 -Ils ne se sont pas incommodés, je les ai éloignés.
45:12 -Peut-être que je vous ai un peu malheureux en les appelant à trois,
45:17 comme si c'était un conseil de guerre ou quelque chose de très grave.
45:20 -Ce n'était pas ça.
45:22 Ils m'ont dit que ces documents avaient un grand valeur.
45:26 -Je vous ai dit ça ?
45:28 -Oui, et je ne crois pas qu'ils m'ont menti.
45:31 -Alors, j'aimerais les trouver, bien sûr, mais...
45:36 "Valeur, valeur", ils n'ont pas beaucoup.
45:39 -Je suis contente.
45:41 Et aussi que je ne sois pas déçue par le service.
45:45 -Je ne suis pas, Catalina. Ils sont très bons.
45:48 Ils m'ont toujours bien traité.
45:50 Ce sont les documents de la réunion d'aujourd'hui ?
45:55 -Oui, nous avons échangé des informations,
46:00 des prix de longes, de silo.
46:02 Je vais, j'ai beaucoup de travail.
46:05 -On se voit à la dîner ?
46:07 -Jusqu'à la dîner.
46:09 ...
46:20 -Je ne sais pas ce qui se passe,
46:22 mais ils nous appellent toujours.
46:25 -Je dois aller à la planche.
46:27 -Et je dois retirer le poivre de la bibliothèque.
46:30 -Bonnes tardes.
46:32 -Je vous ai appelé car vous avez eu des problèmes,
46:38 avec la dame Petra.
46:39 -Je crois qu'elle a eu le problème avec tout le monde.
46:42 -Explique-toi, Hanna.
46:44 -On essaie de s'aimer avec elle,
46:46 de lui expliquer comment se font les tâches.
46:48 -Tout est qu'à la tâche.
46:50 -Mais elle ne sait rien faire.
46:52 Elle est inutile et se passe le jour en renouvant.
46:54 -C'est pas un bon plat de bain-goût de travailler à sa place.
46:56 -J'ai dit que, elle était en train de s'occuper
46:59 et qu'elle ne faisait pas bien.
47:01 Elle n'était pas bien en plantant les vêtements.
47:03 -Et tu lui as fait voir ?
47:06 -Je lui ai dit de bien placer les pinces pour ne pas quitter les marques.
47:08 Mais elle a été en colère et a pris ça comme si je l'étais en train de faire.
47:12 Ou comme si je la manquais.
47:14 -C'est comme ça, on ne peut pas dire "oui" à une femme.
47:17 -Il t'est passé quelque chose avec la dame Petra ?
47:19 -Moi ? Si je commence, je ne termine pas.
47:22 -Tu commences, je finirai.
47:25 -Ou la dame Piatama, il y a un moment, dans la salle de plancher.
47:28 La Petra, qui est là et qui est serviteur.
47:31 Et non pas qu'elle se lève et laisse la planche sur une chemise.
47:33 -Et de la sèche, avec le délicat qu'elle est.
47:35 Un délicat comme ça, peut être que quelqu'un l'a.
47:38 -Mais quand on lui a dit de faire attention, elle a fait un basilic.
47:42 -Et il nous a dit qu'on se rassurait de tout le mal qui lui passait.
47:45 -Mais la vérité, elle ne va pas du tout s'en aller.
47:47 -Elle est là tout le jour.
47:49 Et c'est incommode de lui expliquer à chaque fois comment on fait une tâche.
47:52 -Si elle ne se rend pas compte qu'elle est une plus.
47:54 -Non. Et elle souhaite que la marquise arrive pour qu'elle se lève de la tâche
47:58 et pour qu'elle revienne à donner son air d'une dame importante.
48:01 -Le travail de dame est plus resté que celui de la servante.
48:04 Vous le savez bien, vous l'exécutez aussi parfois.
48:06 -Où va-t-elle ?
48:08 Je préfère peindre 20 fois les dames avant de me déchirer en me serrant le sol de l'entrée.
48:13 -Les hommes sont plus restés, ils se passent moins froid.
48:16 -Si le travail de dame est dur, il faut la garder toute la journée.
48:18 Renéguer, c'est encore pire.
48:20 -Je préfère que la dame ne me mette pas à travailler à son côté.
48:24 -Et moi ? -Et moi, plus.
48:26 -Je ne peux pas la laisser seule.
48:29 Tu vois ce qu'elle fait mal, presque toutes les tâches.
48:31 -Elle ne veut pas apprendre.
48:33 -Vous devriez être plus patientes avec la dame.
48:36 -Elle n'a jamais travaillé avec nous.
48:38 -On ne peut pas travailler mal parce qu'elle a travaillé avec nous.
48:41 Sinon, le monde serait en pique.
48:43 Je vous demande de être plus compréhensives avec la dame, si possible.
48:48 ...
49:10 -Ah, Jimena !
49:12 -Oui.
49:14 Je voulais te parler de quelque chose qui nous concerne.
49:17 -C'est bien, tu diras.
49:18 -C'est très important.
49:20 -Ah.
49:22 -Jimena, pourquoi as-tu cette carte ?
49:35 Je pensais que nous avions oublié d'elle.
49:37 -Laisse-moi parler, mon frère. -Non !
49:39 Pas jusqu'à ce que tu me dises pourquoi tu as cette carte.
49:42 -S'il te plaît.
49:46 -C'est bien, Jimena.
49:47 Mais avant de continuer, je t'ai fait partie de mon accord.
49:50 -Je ne te le déconseille pas.
49:52 -Alors, ne fais pas rien de ce que tu peux te regretter.
49:54 -Ne t'en fais pas, car je ferai ce que je ferai pour subir les conséquences.
49:57 -Pourquoi as-tu cette carte ?
50:01 -Parce que je n'ai pas assez de fiches.
50:10 ...
50:26 ...
50:55 ...
51:09 -J'espère que ce "monsieur" ne m'appelle pas "ancien".
51:12 -C'est drôle, monsieur le marquis.
51:16 -Oui, très.
51:18 Je vais me réchauffer un peu.
51:22 -Vous pouvez prendre une bière avec nous si vous le préférez.
51:24 Il n'y a pas besoin de partir.
51:26 -Non, je préfère le laisser seul.
51:28 Comme ça, vous pourrez parler tranquillement sans avoir à supporter un "monsieur".
51:32 -Qu'est-ce que tu veux ?
51:44 Pourquoi tu as tant de falses-faits et de la sourire ?
51:47 -Quelle chanteuse es-tu, Martina ?
51:51 -Je dis ce que je veux.
51:52 Faire de la vie impossible.
51:54 -Et pour ça, tu dois faire des fausses-faits avec tout le monde ?
51:57 Pourquoi tu as fait des fausses-faits à Curro, à Catalina, à mon oncle ?
52:01 Tu as besoin de faire des fausses-faits à les geraniens du jardin.
52:04 -Si tu veux.
52:06 Si je les fais, c'est pour les plaire.
52:09 Les gens aiment que je leur donne les oreilles.
52:12 -Tu penses qu'ils sont folles ?
52:14 -Non. Même les plus intelligents apprécient les fausses-faits.
52:19 -Ils en auront assez. Si ça aide mon objectif, bien sûr.
52:22 -Et connaître les cuisinières va t'aider aussi ?
52:25 Parce que tu m'as aussi obligée de te montrer les cuisines.
52:28 -Bien sûr.
52:30 Connaître le service est très important.
52:33 C'est eux qui connaissent mieux les miséries de leurs amants.
52:37 -Mais ici, il n'y a pas de miséries à connaître.
52:40 -Martina, tu es la première qui est arrivée ici avec les miennes.
52:47 -Qui n'a pas de connaissance.
52:48 -Encore.
52:50 Tout ira bien.
52:52 -Non.
52:55 Tout ira bien, non ? Parce que je suis fatiguée.
52:58 Tu vas te faire la promesse. Tu peux faire ton équipage.
53:01 Ne rigoles pas.
53:03 -Je rigole. Je ne vais pas.
53:05 -Si tu vas, je vais demander à un véhicule de t'amener à Wuhan.
53:12 -Et si je ne vais pas, Martina ?
53:16 -Qu'est-ce que tu vas faire ?
53:17 -Parce que je peux faire beaucoup de choses.
53:20 Comment dire à tout le monde ce que tu m'as fait ?
53:24 Que te parais-je ? -Non.
53:26 -Oui ? -Non.
53:28 -On va les appeler et on va leur montrer la personne que tu es.
53:32 -Tu ne peux pas dire rien. -Pourquoi pas ?
53:34 -On va appeler ton oncle. Il est là-bas.
53:36 -Béatrice, s'il te plaît. -Pourquoi pas ?
53:39 -Parce que tu ne peux pas.
53:41 -Il a sûrement beaucoup d'intérêt pour les détails de ta vie.
53:43 -Béatrice, s'il te plaît. -On va l'appeler.
53:45 -Non. -On va l'appeler.
53:46 -Don Alonso ! -Béatrice, s'il te plaît.
53:48 -Don Alonso ! -Béatrice, s'il te plaît.
54:11 -C'est très excitant de trouver les réponses à des questions que je cherche toute ma vie.
54:15 Mais d'un autre côté, j'ai peur que ces réponses ne me plaisent pas.
54:20 -Ça fait longtemps que tu ne me parles pas de cette fille qui t'a tellement aimée.
54:23 C'était un amour impossible.
54:25 -Si quelque chose t'arrivait, je ne me le pardonnerais pas. Je serai avec toi.
54:28 -Je n'ai pas besoin d'un escroc. -Tu n'en auras pas.
54:30 Je te ferai compagnie sur le chemin. -Je peux le faire seule.
54:32 -Catalina, je ne vais pas interférer dans ta réunion. Je veux simplement te protéger.
54:35 -Te protéger de quoi ?
54:39 -Je vais essayer de deviner pourquoi tu es si sérieuse.
54:41 -Je ne suis pas sérieuse, Thérèse. -Quoi ?
54:44 -Hannah n'a pas eu une tête si longue dans sa vie.
54:46 -C'est une histoire révélateur, Mauro.
54:49 -Révélateur ?
54:54 Je peux lui demander pourquoi ?
54:56 -Elles veulent aussi abandonner les cours. -Non.
54:58 -Ils veulent continuer à cultiver, mais ce qu'ils ne veulent pas, c'est mourir de l'abonnement sur le chemin.
55:03 -C'est ce qu'ils ont dit. -J'aime quand la maison est remplie de gens.
55:07 -Et surtout si c'est pour une fête, un anniversaire, une fête.
55:12 -Ce n'est pas de chercher des culpables.
55:16 -Ce qu'il faut faire, c'est regarder en avant et chercher des alternatives.
55:20 -Don Romulo et Mauro.
55:23 -C'est pour ça que je voulais proposer quelque chose.
55:25 -Quoi ?
55:27 -Va y, mon garçon, parle.
55:30 -Je ne comprends pas, Hannah. -Le plus simple serait de la tuer.
55:34 -Et ne pas prolonger le mal, ce que fait le médecin.
55:37 -Si ça existe.
55:39 -Et si ça existe, il veut en faire pire.
55:43 -J'ai peur de voir ce que cette femme serait capable de faire si elle avait un peu de pouvoir.
55:49 -Ils disaient qu'une personne allait venir à la promesse, et je ne sais pas pourquoi on attendait la visite de personne.
55:55 -Personne ne va venir à la promesse qui vous intéresse.
55:58 -Vous pouvez aller à l'autre côté, à Cotillet, on ne pense pas à vous.
56:03 -Qu'est-ce qui se passe, Jimena ?
56:04 -Je suis désolée de vous interrompre, je pensais que Manuel était là.
56:07 -Non, M. Manuel n'est pas là.
56:09 -Et vous savez par quel conseil où il est ?
56:11 -Hannah, je veux que tu viennes avec moi.
56:14 -Aller où ?
56:16 -A Madrid, à Paris, à New York ou jusqu'au bout du monde, si c'était nécessaire.
56:20 -Je ne comprends pas.
56:22 -Je veux juste être avec toi, Hannah, je m'en fiche de tout le reste.
56:26 -Je n'ai pas fait de la peine à Madrid.
56:30 -Ce que je sais, c'est que depuis cette terrible nuit, ma vie n'a pas été la même.
56:34 -Martina, tu as été la seule à faire la peine, et je t'assure que tu le payeras.
56:40 ...
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