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Extrait du Talk WebGirondins : David Gluzman.

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Sport
Transcription
00:00 La première chose à garder en tête, c'est qu'on est avec Gérard Lopez,
00:06 il y a absolument un autre président propriétaire,
00:08 il n'y a absolument aucune autre solution à l'heure actuelle.
00:12 Donc on peut penser ce qu'on veut de sa stratégie, je pense qu'on en débattra après.
00:17 On est désormais soumis à son bon vouloir.
00:20 Je vais vous expliquer pourquoi on est soumis à son bon vouloir
00:22 et je vais terminer ma présentation en donnant mon avis,
00:27 en me mettant dans les chaussures de notre président propriétaire,
00:35 et de savoir est-ce que c'est rationnel pour lui de remettre au pot,
00:40 on verra par quel biais,
00:42 ou si la gravité de la maladie est trop désespérée pour qu'il puisse être sauvé.
00:50 Première partie, Gérard Lopez, en quelques mots, quel type d'investisseur c'est ?
00:56 Gérard Lopez, il l'a toujours dit,
00:58 il l'a encore redit dans une interview à Sud-Ouest l'année dernière,
01:02 c'est quelqu'un qui n'a pas vocation à être actionnaire seul,
01:07 voire même à être actionnaire majoritaire.
01:11 Lui, son plan quand il a repris les Gérondins de Bordeaux,
01:15 ça a été le plus rapide, je n'ai pas envie de rentrer dans un débat
01:18 pour savoir si c'est le seul ou pas le seul, ça a été le plus rapide,
01:21 son plan c'est de minimiser son apport initial,
01:26 ce qu'il a fait en convainquant King Street et Fortress de le suivre,
01:31 et King Street de passer d'investisseur à prêteur,
01:35 c'est de minimiser son apport initial pour maximiser son retour sur investissement,
01:42 c'est ce qu'on appelle l'effet de levier,
01:44 il se sert de la dette pour acheter plus et pour avoir un retour plus important,
01:52 c'est ce qu'on appelle un investisseur opportuniste.
01:55 J.Lopez, vous allez rarement le voir,
01:58 il va rarement investir dans des entreprises qui vont bien,
02:02 son but justement c'est de redresser des entreprises qui vont moyennement,
02:07 de créer de la valeur et de revendre,
02:09 il n'y a pas de jugement de valeur, c'est ce qu'on appelle son business model.
02:13 La situation aujourd'hui, je vais mettre énormément de parenthèses,
02:19 dans la mesure où la situation a été assez mouvante,
02:22 je crois que tu avais un PowerPoint Nico ou un slide,
02:25 sur les premiers chiffres que nous avons eu concernant le déficit,
02:29 je ne sais pas si tu peux le mettre ?
02:31 C'est ce qu'on a vu tout à l'heure avant l'émission ?
02:33 Exactement, ce qu'on a vu, le 7 octobre 2002,
02:36 notre président propriétaire se voulait assez positif,
02:42 je dis qu'on était dans une situation hyper positive,
02:44 puisque cette saison est déjà couverte dans les grandes lignes,
02:46 la saison prochaine aussi.
02:48 Donc normalement, selon les dires de Jérard Lopez,
02:51 en octobre 2022, il ne devrait y avoir absolument aucun souci,
02:56 pour que les Girondins passent la DNCG haut la main l'année prochaine.
03:01 Si on reste en Ligue 2, donc vous voyez en avril,
03:03 quelques 7 mois plus tard,
03:06 le trou de financement sera de 15 millions d'euros.
03:09 Donc on a déjà perdu 15 millions d'euros.
03:13 Et aujourd'hui, Sud-Ouest nous apprend que le besoin de financement
03:19 s'élèverait à 38 millions d'euros.
03:21 Alors, je vais faire un tout petit peu de pédagogie.
03:24 40 patates en 6 mois.
03:27 Voilà, c'est les chiffres qui ont été donnés.
03:30 Et encore une fois, ce sont des chiffres qui sont documentés,
03:33 qui sont issus d'articles sérieux, je ne les ai pas inventés,
03:36 il y a des sources, c'est des sources que je peux produire.
03:39 Ces 38 millions d'euros, c'est ce qu'on appelle un besoin de financement.
03:46 Il faut faire la différence entre 3 éléments.
03:49 Et vraiment, je veux qu'on insiste sur les termes que nous utiliserons.
03:54 Il y a 3 éléments distincts.
03:55 Il y a la dette, c'est ce qu'on doit à nos créanciers.
03:59 À King Street et à Fortress, c'est à peu près 10 millions.
04:02 C'est 7 millions d'euros de principal, de dette,
04:06 plus environ 3 millions d'euros d'intérêt.
04:09 Cette dette, elle va être réduite, car quand les créanciers,
04:13 King Street et Fortress, ont accepté de réduire
04:17 leur montant du principal l'été dernier,
04:20 ils ont négocié ce qu'on appelle une clause de retour à meilleure fortune
04:23 et ce qu'on appelle une cascade des remboursements.
04:28 Ils voulaient, en cas, ils ont négocié avec Gérard Lopez
04:31 que l'issue du litige concernant Emiliano Sala
04:35 revienne non pas à Gérard Lopez ou au club,
04:38 mais rembourse leurs créances.
04:40 Donc, là, il y a eu la décision la semaine dernière,
04:43 il y a eu un accord à l'amiable entre Nantes et Bordeaux.
04:48 Ces 7 millions viendront quasiment éteindre la question de la dette.
04:52 Donc, la question de la dette, on peut la mettre au parking,
04:55 on la met de côté.
04:56 C'est 3 millions, ce n'est pas énorme,
04:59 mais ça peut avoir son importance.
05:01 Ensuite, il y a la question du déficit.
05:03 Qu'est-ce qu'un déficit ?
05:04 Un déficit, c'est un résultat négatif sur une année comptable,
05:09 donc d'un 30 juin à un 30 juin.
05:12 Donc, ça, c'est un déficit comptable,
05:14 c'est-à-dire que c'est tous les produits,
05:16 donc tout ce qu'on reçoit, moins tout ce qu'on paye
05:19 et à la fin, il y a plus ou moins, ça, c'est un déficit.
05:22 Mais ce qui nous intéresse là, c'est un besoin de financement,
05:26 c'est-à-dire que pour supporter toutes ces charges,
05:30 ça peut être les salaires,
05:32 ça peut être les intérêts du prêt restant,
05:34 ça peut être le loyer qui a été annulé,
05:36 ça peut être les dépenses de sécurité,
05:38 ça peut être les indemnités de transfert,
05:40 dont Maja et Michelin, les options d'achat obligatoires.
05:44 C'est pour, sur l'année prochaine, ce qu'il faut
05:49 pour qu'à la fin de l'année, toutes les dépenses soient couvertes.
05:54 C'est le but principal du passage DNCG,
05:58 le rôle premier de la DNCG,
06:00 l'essence même de la DNCG,
06:02 c'est de s'assurer que tous les participants
06:05 puissent finir la course.
06:07 Pour des raisons d'éthique évidentes,
06:10 la DNCG ne veut pas qu'en plein milieu de la course,
06:14 il y ait un participant qui ne puisse pas faire face à ses dépenses,
06:19 qui doivent donc se retirer du championnat
06:21 et que comptablement, arithmétiquement et sportivement,
06:24 ça fausse le championnat.
06:25 Parce qu'il y a des gens qui auront joué l'équipe deux fois,
06:27 des gens qui auront joué l'équipe une fois,
06:29 ce n'est pas possible.
06:30 Le but même de la DNCG, après-demain,
06:33 elle va arriver et elle va dire
06:35 "Bonjour M. Gérard Lopez, président actionnaire majoritaire,
06:39 prouvez-moi que vous avez les fonds nécessaires
06:43 pour faire face à vos dépenses prévues."
06:45 Ils vont discuter le montant des dépenses,
06:47 parce que le club va dire
06:49 "Nous on va réduire la voilure à ça,
06:52 on a ça de dépenses, on a ça d'impôts, on a ça de tout."
06:56 Ils vont faire un budget,
06:57 ils vont se mettre d'accord sur un budget
06:58 et en face, il y a des emplois,
07:00 il va falloir démontrer qu'on a des ressources.
07:03 Et ce que Sud-Ouest a repris,
07:07 c'est pour l'année prochaine,
07:10 il manquerait 38 millions d'euros.
07:12 Donc on est passé de zéro en octobre dernier à 38.
07:16 Après, c'est des chiffres dont nous n'avons pas eu le détail.
07:19 C'est-à-dire que je pense, moi je suis Baudot,
07:23 alors ça, c'est des déductions,
07:26 mais je n'ai pas le détail.
07:28 Je pense que le détail, on le saura
07:29 avec les attendus de la décision de la DNCG.
07:32 Pour parler en grosse masse,
07:34 mais encore une fois, je vais parler en grosse masse
07:36 et c'est moi qui déduis, j'ai fait des calculs.
07:40 Il y aurait, et ça a été plus ou moins confirmé
07:43 par des comptes dont Insider 33, proche de la direction,
07:46 proche de Gironde Info, qui ont souvent des bonnes informations
07:50 parce qu'ils sont très proches de la direction.
07:52 Et là, ce n'est pas une critique du tout,
07:54 ils ne s'en cachent pas, donc je préfère les citer.
07:58 Ils ont subdivisé ces 38 millions en 20-25 millions
08:02 de déficit, de budget opérationnel,
08:05 c'est-à-dire que tout ce qui est salaire
08:07 pour faire tourner le club.
08:09 13 millions de provisions Petkovic,
08:13 donc justement cette provision Petkovic
08:17 qui fait que Petkovic réclame 13 millions d'euros au prix d'homme.
08:22 Moi, c'est quelque chose qui me laisse assez sceptique
08:27 dans la mesure où on ne connaît pas la date
08:29 de la décision ultime.
08:31 Il y aura peut-être des possibilités de faire appel,
08:33 donc je trouverais ça un peu sévère de la DNCG
08:37 qui l'impose au club d'avoir directement disponible
08:42 une somme dont on ne sait pas si elle sera exigible
08:45 lors de la prochaine saison.
08:47 Suite à un litige au niveau des prix d'homme.
08:49 Prix d'homme.
08:51 Moi, je trouverais ça un peu sévère.
08:55 Après, ce sont des chiffres qui ont été non confirmés,
08:58 peut-être que c'est un chiffre qui a été artificiellement gonflé
09:01 pour inquiéter.
09:04 Écoutez, je n'ai pas envie de rentrer dans la psychologie
09:06 de notre président propriétaire,
09:08 ni dans celle de ses communicants.
09:10 Moi, je préfère me baser sur les chiffres.
09:12 Mais comment je subdivie cette somme de 38 millions ?
09:16 C'est ça, c'est 20-25 millions d'opérationnels
09:24 et 13 millions de Petkovic.
09:26 Tout en sachant que Petkovic, ça peut peut-être être réduit
09:31 ou on peut donner une garantie autre.
09:34 Mais ce trou, on nous annonce 38 millions,
09:36 travaillons sur 38 millions.
09:38 Maintenant, comment le couvrir ?
09:40 J'avais fait un article qui était assez long.
09:43 Je vais mettre le lien dans le tchat.
09:45 Oui, qui avait eu la gentillesse de le publier.
09:48 La façon la plus simple de couvrir ce déficit,
09:54 ça va être un mix,
09:56 mais la façon la plus simple de le couvrir,
09:58 c'est un prêt d'actionnaire.
09:59 Jair Lopez avait dit qu'il ferait une augmentation de capital,
10:02 de 10 à 15 millions.
10:04 C'est-à-dire qu'il émettrait des nouvelles actions,
10:06 qu'elle est générée de l'argent,
10:09 à son profit, pour justement couvrir une partie de ce déficit.
10:14 On apprend ce week-end que ce serait plus un prêt d'actionnaire
10:20 ou un compte courant associé, puisque c'est la même chose.
10:22 Qu'est-ce qu'un compte courant associé ?
10:24 Je vais essayer d'être assez concis.
10:26 Il y a la Dynami, c'est la société qui chapeaute le club,
10:31 là où le club est logé.
10:32 Et au-dessus, il y a Jogo Bonito, qui est la holding de Jair Lopez.
10:35 La holding de Jair Lopez va consentir un prêt.
10:39 Donc, la maman va consentir un prêt à sa fille,
10:42 un peu comme quand, pour votre premier achat immobilier,
10:46 vos parents, si vous avez la chance d'avoir des parents
10:48 qui avaient un peu de sous de côté,
10:50 vous consentent un prêt qui est remboursable,
10:53 donc à loisirs.
10:55 Le avantage, qu'est-ce que c'est ?
10:57 C'est que c'est la main gauche qui prête à la main droite.
11:01 Donc, c'est comptabilisé en dette comptablement, dans le bilan.
11:05 C'est comptabilisé dans les fonds propres,
11:07 mais après, sous certaines conditions, ça peut être une dette financière.
11:10 Mais le fait est que ça peut être annulable,
11:13 donc par Jair Lopez, si besoin est.
11:15 Je ne pense pas que ce sera annulable.
11:17 Mais il n'y a pas de pression.
11:19 On n'aura pas de négociation aussi forte
11:21 entre ma main gauche et ma main droite,
11:23 on a eu des négociations assez fortes avec Instreet et Fortress.
11:26 Donc, la solution la plus probable,
11:29 c'est qu'il y aurait ce prêt d'actionnaire.
11:31 Après, comment cet holding Jogobonito,
11:33 dont les états financiers ne sont pas excellents,
11:35 va trouver l'argent pour prêter à sa fille ?
11:37 Ça, je n'en sais rien, d'autant plus qu'à Boavista,
11:39 il y a des besoins de trésorerie,
11:41 mais ça, ça ne nous regarde pas.
11:43 Donc, il y aura ce prêt d'actionnaire
11:45 qui sera remboursé, qui peut être rémunéré.
11:47 Le club paiera des intérêts sur ce prêt d'actionnaire.
11:50 Avec des intérêts ?
11:51 Exactement.
11:52 Et comment Géard Lopez va se rembourser ?
11:55 Un peu à l'image de ce qu'il avait fait
11:57 en préfinançant les ventes,
11:59 en mettant les sommes sur un compte
12:01 pour la vente de ses coumbres à l'année dernière,
12:04 il va se rembourser avec les ventes de joueurs.
12:07 Donc là, ça a deux avantages.
12:09 Ça donne l'avantage de présenter
12:11 une monnaie sonnante et trébuchante,
12:13 de ne pas agir via des garanties,
12:16 c'est-à-dire que la somme sera directement injectée dans le club,
12:20 et ça retire une certaine partie d'urgence
12:24 dans la mesure où on ne détruit pas trop de valeur
12:27 sur la vente de joueurs.
12:28 C'est-à-dire que certes, Géard Lopez va devoir,
12:32 va vouloir surtout, parce que devoir non,
12:34 mais va vouloir se rembourser,
12:36 mais il peut se permettre de faire jouer les enchères,
12:40 d'attendre avant de vendre des joueurs,
12:44 donc de se rembourser.
12:45 À mon sens, vu les sommes en jeu,
12:48 ça va être un cocktail entre les deux.
12:50 C'est-à-dire qu'il y aura près d'actionnaires,
12:52 et je doute que notre président propriétaire,
12:54 malgré le fait qu'il connaisse,
12:57 que le mercato ça le connaisse,
12:58 et malgré les offres faramineuses
13:00 qu'il a pu avoir par le passé,
13:02 qu'il arrive à recouvrer ses 38 millions.
13:07 Donc là, vous savez qui est Géard Lopez,
13:11 vous connaissez notre situation,
13:13 selon les chiffres qui ont été donnés
13:15 à des journalistes sérieux,
13:17 et vous connaissez le moyen le plus vraisemblable
13:21 pour le couvrir,
13:23 pour couvrir ses besoins de financement.
13:25 Dernière partie, c'est qu'est-ce que moi je ferais
13:29 si j'étais Géard Lopez président propriétaire ?
13:33 Je vais vous donner une idée des montants investis,
13:37 pour connaître l'intérêt rationnel,
13:41 parce qu'après on sait que Géard Lopez
13:43 c'est un émotif, je pense vraiment qu'il aime le foot,
13:45 il aime le risque,
13:47 et je vais même être un peu provoquant pour certains,
13:49 je pense qu'il a appris à aimer le club.
13:51 Combien Géard Lopez a investi en fonds propres dans le club ?
13:57 Encore une fois, sur la base des informations que nous avons.
14:01 25 millions.
14:03 10 millions de première augmentation de capital,
14:05 10 millions de seconde à l'acquisition,
14:08 ou juste après l'acquisition,
14:10 10 millions d'augmentation de capital l'année dernière,
14:12 et on a appris récemment qu'il aurait fait
14:16 une augmentation de capital de 5 millions cet hiver
14:18 pour couvrir des ventes qu'il avait promises à la DNCG
14:21 qui n'ont pas eu lieu.
14:22 Albert Célis.
14:24 Parce que quand on achète une entreprise,
14:27 et ça Géard Lopez le sait très bien,
14:29 on achète du passif,
14:32 on a souvent dit qu'il achetait un club en ruine,
14:36 pas forcément faux, mais je pense que c'est quelqu'un
14:38 qui sait très bien compter, c'est un homme d'affaires.
14:40 Moi j'admire l'homme d'affaires,
14:42 un homme d'affaires avisé,
14:44 et il savait peut-être pas autant,
14:46 parce qu'il a eu des belles surprises au pied du sapin,
14:48 qu'il y avait des actifs sur lesquels il pouvait compter.
14:51 Donc Géard Lopez a investi 25 millions,
14:54 j'ai créé une colonne qui s'appelle "Formation et autres".
14:57 Je vais vous donner plusieurs montants.
14:59 Marat 13,5, Chouameni 6, Koundé 5,
15:03 CVC qui n'existait pas au moment du rachat du club 4,25,
15:07 abandon de charges patronales 12,
15:11 aide au rachat 10,
15:13 et Méliane Ossala 7,2.
15:15 57,95 millions d'euros.
15:18 C'est les sommes dont le club a pu bénéficier,
15:23 qui sont indépendantes de la gestion et de l'investissement
15:28 de notre président propriétaire,
15:30 depuis la reprise.
15:32 C'est-à-dire que pour 24 millions investis,
15:38 il a pu bénéficier d'environ 58 millions.
15:43 Donc pour l'instant, c'est quand même un beau deal.
15:47 C'est-à-dire que si on pense à qui a sauvé le club,
15:52 oui, sans l'ingéniosité, la réactivité et l'audace
15:56 de notre président propriétaire,
15:58 le club n'y aurait pas eu de reprise,
16:00 ou pas aussi vite,
16:02 mais il a tout de même été aidé par la formation,
16:06 par des éléments extérieurs, et par la DNCG,
16:08 qui a mis la pression sur les créanciers
16:12 pour réduire la dette.
16:14 Réduction de 26,5 millions.
16:16 Un peu plus, mais il y a que le meilleur fortune.
16:19 Donc 26,5 millions.
16:21 Maintenant qu'on a ces chiffres en tête,
16:23 Jean-René Pez se pose, il se dit quoi ?
16:25 Maintenant la question c'est,
16:27 qu'est-ce que j'ai mis ?
16:29 Combien je peux récupérer maintenant,
16:31 et combien je peux récupérer plus tard ?
16:33 Disons que là on me demande de mettre 38.
16:35 Sur ces 38, je vais vendre combien ?
16:38 15 ? 20 ? Donc je remets 18.
16:40 C'est des chiffres un peu...
16:42 C'est-à-dire qu'en tout, j'aurais mis quoi ?
16:44 J'aurais mis une quarantaine.
16:46 J'aurais mis 35 millions dans le club.
16:48 Est-ce que le club, dans les 12 prochains mois,
16:51 parce que là en fait en nous sauvant,
16:53 il ne va pas mettre en place l'argent,
16:55 ce sera pour nous sauver, pas pour investir.
16:57 Est-ce que ce club, 38 millions,
17:01 je peux rentrer dans mon investissement ?
17:03 Est-ce que dans les 12 prochains mois,
17:05 est-ce que je peux trouver une porte de sortie
17:08 qui me désintéresse quasiment,
17:10 qui me permettront de perdre moins
17:12 que les 25 millions que j'ai déjà mis ?
17:14 Parce que là, s'il ne fait pas d'effort,
17:16 et encore une fois, nous sommes dépendants,
17:18 nous sommes au bon vouloir de Jair Lopez.
17:20 Et c'est normal, mais il doit jouer son rôle d'actionnaire.
17:23 Mais nous sommes au bon vouloir de Jair Lopez.
17:25 C'est-à-dire que maintenant, le calcul, c'est
17:28 voilà ce que j'ai mis, à combien j'estime
17:31 je peux récupérer ?
17:33 Allez, j'y vais, allez, j'y vais pas.
17:35 La chance qu'on a, c'est qu'encore une fois,
17:37 je pense qu'il aime le club,
17:39 je pense qu'il aime le foot, et je pense qu'il est joueur.
17:41 Donc ça peut jouer en notre faveur.
17:43 Et donc c'est ça qui peut le pousser
17:45 à jouer son rôle d'actionnaire.
17:47 Mais maintenant, le calcul, il est clair.
17:49 Et honnêtement, moi je pense qu'à sa place,
17:51 les deux parties du cerveau,
17:53 c'est le cœur ou la raison.
17:55 Le cœur ou la raison.
17:57 Pourquoi ? Parce que la raison, c'est tu mets pas ?
17:59 Ah, moi là, maintenant,
18:01 dans l'état actuel des choses,
18:03 moi si je suis un investisseur rationnel,
18:05 je coupe les pertes, j'y allais, terminé.
18:07 Vraiment, je vous le dis.
18:09 Ça veut dire qu'il perd quoi ? 25 millions ?
18:11 25 millions. Je me dis, écoute, 25 millions,
18:13 un club de Ligue 2 valencienne,
18:15 qui avait peut-être moins d'actifs, mais qui avait quand même
18:17 quelques infrastructures, et un déficit moins important,
18:19 vient d'être vendu, 22 millions.
18:21 Ça te donne un peu une idée,
18:23 en fait, du...
18:25 très franchement,
18:27 c'est le cœur ou la raison.
18:29 Et j'espère vraiment,
18:31 je sais que lui ou quelques personnes
18:33 de son entourage écoutent l'émission,
18:35 j'espère vraiment que c'est le cœur qui va parler.
18:37 Parce que rationnellement, je ne suis pas vraiment sûr
18:39 que ça ait du sens de nous sauver.
18:41 De jouer son rôle d'actionnaire, parce que c'est pas un sauvetage.
18:43 Mais voilà.

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