C'est le premier examen de leur vie ! Les 860 000 collégiens de 3ème ont commencé ce lundi les épreuves écrites du brevet. Après le français et les maths, ce sera l'histoire géo et les sciences mardi. Ambiance après la 1ère épreuve à la sortie d'un établissement du centre ville de Grenoble. Pour se consoler des petits et gros bobos, on peut toujours compter sur son doudou. A l'hôpital couple enfants de Grenoble, l'ours aimable gentil et calin Toudou attend les enfants de 2 à 11 ans pour préparer leur venue au bloc, à l'anesthésie, et faciliter le vécu à l'hôpital et le retour à la maison. C'est sur ce site de la presqu'ile que sont imaginées et prototypées les puces utilisées dans l'automobile, la téléphonie, la domotique, ou la sécurité bancaire. Une entreprise qui s'agrandit et recrute. Moussa Belkhiter, directeur du site ST microelectronics Grenoble est l'invité du JT .
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00:09 C'est le premier examen de leur vie.
00:11 Les 860 000 collégiens de 3e ont commencé ce lundi les épreuves écrites du brevet.
00:16 Après le français et les maths, ce sera l'histoire-géo et les sciences.
00:20 Mardi, ambiance après la première épreuve à la sortie d'un établissement de Grenoble.
00:24 Pour se consoler des petits et gros bobos, on peut toujours compter sur son doudou.
00:28 A l'hôpital couple enfant de Grenoble, l'ours aimable, gentil et câlin tout doux,
00:32 attend les enfants de 2 à 11 ans pour préparer leur venue au bloc, à l'anesthésie
00:36 et faciliter le vécu à l'hôpital et le retour à la maison.
00:40 Et puis c'est sur ce site de la presqu'île que sont imaginées et prototypées les puces utilisées dans l'automobile,
00:47 la téléphonie, la domotique ou encore la sécurité bancaire.
00:50 Une entreprise qui s'agrandit et recrute.
00:52 Moussa Belkiter, directeur du site ST Micro Electronics Grenoble est l'invité du JT.
00:58 Bonsoir à tous, ravi de vous retrouver dans ce JT du lundi 26 juin 2023.
01:03 Du lundi au vendredi à partir de 18h, l'essentiel de l'actualité du Grand Grenoble.
01:08 Au lycéen de terminale, le bac, au collégien de 3e, le brevet.
01:14 Même si aujourd'hui l'obtention du diplôme n'est plus nécessaire pour passer en seconde,
01:18 après l'oral en avril et le contrôle continu, c'est donc l'écrit qui compte pour 50% de la note finale
01:25 qui a débuté ce lundi matin pour plus de 3500 élèves dans notre département.
01:29 Impression à la sortie de l'épreuve de français devant l'un des 94 centres d'examen en Isère,
01:37 le collège Stendhal à Grenoble.
01:39 J'ai pris le sujet d'imagination, j'ai pris un monsieur qui s'appelle Max.
01:46 Il était dans le coma depuis 5 ans et c'était quoi son rêve ?
01:51 Il était dans un avion, il s'est craché et il devait retrouver sa femme dans la forêt amazonienne.
01:58 J'ai raconté ses péripéties, à la fin il y a du suspense.
02:04 J'espère que je vais avoir minimum 20 sur 100 en français.
02:10 Après moi je suis confiant pour l'histoire et les maths.
02:13 L'histoire je ne l'ai pas commencé à réviser donc ça va être chaud.
02:17 Je vais travailler ce soir, soit je sors bonne ce soir, soit c'est mort.
02:23 Avec le contrôle continu je suis à 300 points.
02:27 Avec l'oral je pense que j'ai 60, du coup 360.
02:32 Avec le français pour moi j'ai le brevet.
02:35 Je vise une motion, peu importe laquelle, j'aimerais juste avoir une mort.
02:40 Je pense que c'est important pour se préparer pour le bac mais je pense qu'ils devraient remettre
02:45 un brevet, on doit l'avoir pour passer au lycée.
02:48 Parce qu'il y a beaucoup de personnes qui disent qu'ils ne font aucun effort pour le brevet.
02:53 Je stresse un peu mais je pense avoir réussi.
02:56 Je vais encore réviser parce qu'il y a beaucoup de choses que je dois apprendre.
02:59 On voit que les filles sont peut-être plus consciencieuses.
03:02 L'an dernier le taux de réussite du brevet était de 88,7%, au niveau national 92% pour Grenoble.
03:09 Parce qu'il existe aussi des opérations plus stressantes et douloureuses qu'une équation à deux inconnues
03:14 ou une règle de trois, l'hôpital des Doudou accompagne les plus petits dans leur parcours
03:19 vers l'anesthésie ou la chirurgie.
03:22 L'un de ces espaces à hauteur d'enfants est installé dans l'enceinte de l'hôpital couple-enfants
03:27 du CHU de Grenoble avec une règle, moins l'enfant stresse avant la chirurgie,
03:32 moins il risque de souffrir de douleurs après l'opération.
03:36 Camille Havon.
03:37 Détrompez-vous, ce ne sont pas des peluches ordinaires.
03:40 Depuis 2015, l'association Pharma Vie et le groupe d'HoloKid portent le projet L'Hôpital de mon Doudou.
03:45 L'objectif, rassurer les enfants avant leur opération en jouant avec Toudou, la peluche,
03:50 et en créant des espaces pour que les enfants puissent se déstresser.
03:54 Aujourd'hui, l'hôpital couple-enfants du CHU de Grenoble accueille ce nouveau concept.
03:58 C'est le personnel soignant qui est chargé d'accompagner les enfants à travers ces différentes salles
04:03 pour lui expliquer le parcours.
04:05 On lui montre tout le parcours qu'il va rencontrer.
04:09 Et au moment d'arriver dans la salle de bloc opératoire, on va lui dire,
04:13 voilà, Toudou, tu as pu remarquer, il a une bosse au front.
04:17 Lui aussi, il va devoir avoir une anesthésie pour réparer cette bosse.
04:21 Et on lui propose que ce soit lui qui s'occupe de l'anesthésie de Toudou.
04:26 Donc c'est lui qui va mettre en place les gommettes pour surveiller l'électrocardiogramme,
04:34 tout le matériel qu'on utilise quand on va endormir l'enfant.
04:38 À travers le jeu et la manipulation de la peluche, l'enfant va pouvoir s'identifier au docteur
04:43 et pouvoir comprendre comment va se dérouler l'opération.
04:46 Chansons, stickers ou encore hypnose, d'autres techniques sont utilisées dans les services pédiatriques
04:51 pour distraire l'enfant avant de passer au bloc opératoire.
04:54 Vraiment le combat principal pour nous, qui nous tient à cœur aujourd'hui,
04:59 c'est vraiment accompagner l'enfant et de leur amener une amélioration de leur santé et de leur bien-être à l'hôpital.
05:08 En France, 4000 enfants parents sont opérés et 80% d'entre eux sont âgés de moins de 10 ans.
05:13 Des opérations qui peuvent avoir de véritables séquelles sur les enfants si elles ont été mal vécues.
05:18 C'est le cas pour cette maman qui a vu son fils terrorisé après son intervention médicale.
05:23 Ça a été compliqué au niveau de l'anesthésie parce que maintenant il ne supporte plus aucun masque.
05:28 Il est asthmatique et il a du mal à mettre le masque sur lui parce que ça l'a vraiment traumatisé ce moment-là,
05:34 juste avant d'être endormi.
05:36 Et c'est vrai qu'avec Toudou, ça aurait été vraiment plus simple parce qu'on lui aurait expliqué en amont
05:42 et je pense que ça aurait vraiment changé la donne.
05:45 L'association PharmaVie et le groupe de L'Oakit travaillent sur d'autres projets,
05:49 notamment un film de parcours de soins ou même un livret de jeux,
05:52 toujours dans le but d'améliorer l'expérience des enfants avant l'opération.
05:56 L'hôpital de Montdoudou de Grenoble est le douzième installé en France.
06:01 Les vacances d'été approchent et avec elles la crainte pour la quarantaine de familles
06:07 qui, avec l'aide d'associations comme Droits au logement, occupent la nuit venue certaines écoles de l'AGLO.
06:12 La majorité sont en permanence dans l'ancienne école Jean Massé.
06:16 Vendredi soir, la municipalité de Grenoble a annoncé qu'elle avait néanmoins trouvé une solution pour cinq familles.
06:23 Trois seront prises en charge par le CCAS, deux par l'État.
06:26 Le DAL 38 a annoncé continuer de se battre pour trouver une solution pérenne pour les autres familles.
06:32 ST Grenoble, dresseur de puce depuis un demi-siècle, entité du leader mondial des semi-conducteurs.
06:40 Le site de la presse qu'il fête cette année, c'est 50 ans.
06:44 Pour en parler, je reçois Moussa Belkiter. Bonsoir.
06:47 Bonsoir.
06:48 Vous êtes le directeur du site ST Grenoble.
06:52 On va faire un petit retour en arrière.
06:55 A l'origine, en 1973, ST ne s'appelait pas encore ST.
06:59 Oui, tout à fait. On va même revenir une année avant, en 1972, quand le CEA Letty crée la société F6
07:08 pour études et fabrication des circuits intégrés, spécialisés.
07:12 L'objectif du CEA et du Letty, donc vraiment en essence, qui va devenir ST,
07:19 part de l'écosystème en se disant qu'on va développer des circuits à la demande
07:24 et on va développer des technologies qui sont maintenant technologies CEMOS,
07:28 donc technologies de composants, et qui décident de décemer.
07:34 Et en 1973, l'installation de F6 sur la presse qu'il, avec 60 salariés,
07:43 qui démarre cette activité-là et qui au fil du temps est devenu plus de 2400 employés qu'on a sur le site de ST.
07:51 Il y a d'autres entreprises qui se sont greffées comme Thomson.
07:54 Tout à fait. La première pierre à l'édifice, F6, et puis ensuite des fusions avec SGS et Thomson.
08:04 SGS, c'est un groupe italien de microélectronique, et Thomson, semiconducteur,
08:11 qui a donné SGS-Thomson, qui est devenu ST Microélectronique, un groupe européen.
08:17 Qui s'est trouvé bien ici puisque c'est une des particularités de l'écosystème grenoblois,
08:21 c'est d'avoir à la fois les universités, les chercheurs et les entreprises qui se situent tous au même endroit.
08:29 Tout à fait.
08:30 Alors, aujourd'hui, il y a trois entités, c'est bien ça, sur ST Grenoble ?
08:35 Alors, le groupe ST Microélectronique, en Isère, on a deux entités.
08:40 Le site de Grenoble sur la Presqu'île avec 2400 salariés,
08:45 plutôt des ingénieurs où on développe vraiment les technologies de demain,
08:48 où sont représentés vraiment les trois groupes du groupe ST.
08:52 Donc la division automotive, qui développe les composants qui vont dans les voitures d'aujourd'hui mais de demain,
08:59 avec la digitalisation au sein du marché de l'automobile.
09:04 L'électrification, on fait beaucoup d'électronique de puissance qui permettent justement d'alimenter les voitures de demain.
09:12 On a la division microcontrôleurs qui développe alors des technologies.
09:17 ST est connue pour sa gamme de produits STM32, qui sont des microcontrôleurs qui vont dans la vie de tous les jours.
09:23 Que ce soit une cafetière, une machine à laver, mais aussi sur des applications industrielles.
09:30 Quand on boit son café le matin, on peut penser à ST ?
09:33 Alors, vous vivez avec ST, je dirais même, si je peux me permettre.
09:37 En tout cas, vous rencontrez des composants d'ST dans votre vie du quotidien assez souvent.
09:42 Mais on les trouve aussi sur des applications industrielles pour nos clients.
09:47 On va retrouver du ST aussi sur des satellites.
09:50 On travaille avec beaucoup d'acteurs et particulièrement des constructions de satellites basse orbite.
09:57 Donc on va retrouver nos composants pour la radiofréquence.
10:01 Il y a de la téléphonie, il y a des jeux vidéo, il y a un peu de tout autre.
10:04 Alors, il y a toute application.
10:06 Et puis même sur Grenoble, on a une division aussi imaging qui fait des capteurs optiques,
10:11 qu'on va retrouver bien sûr sur vos téléphones,
10:13 mais qu'on va retrouver aussi pour la détection de présence dans l'habitacle, pour l'automobile et plein d'autres applications.
10:18 C'est des technologies qui sont nées ici à Grenoble grâce à son écosystème, grâce à sa richesse de talents.
10:26 Et c'est une des raisons du développement de ST sur notre territoire.
10:32 Faites-nous rêver, quelles sont les autres applications que l'on pourrait voir, pas dans 50 ans, mais disons dans quelques mois, quelques années ?
10:41 On travaille sur plusieurs axes, j'avais pas parlé, mais c'est vrai qu'on travaille sur tout ce qui est environnement
10:46 et sur tout ce qui est développement durable.
10:49 Donc quand on travaille sur les technologies qui permettent de réduire la consommation des puces,
10:53 qui sont utilisées à la fois pour des applications industrielles, mais aussi on travaille particulièrement,
11:02 je vais citer un exemple d'un travail qu'on fait avec une start-up sur l'eau, Hydra-eau,
11:06 qui développe des technologies sur des compteurs d'eau intelligents, avec de l'intelligence artificielle pour comprendre un petit peu comment.
11:15 Donc ça c'est des technologies qui sont développées.
11:17 Et qui ont un sens, un vrai sens aujourd'hui ?
11:20 Qui ont un sens parce qu'on a une application aussi sociétale et d'environnement qui est fort.
11:26 On travaille sur les prochaines générations de capteurs optiques,
11:29 donc pour mieux de détection, pour plus de reconnaissance à l'intérieur des véhicules.
11:35 Plus de sécurité aussi sur les puces de cartes bancaires ?
11:39 Alors aussi sur les activités de nos processeurs qui sont sur des cartes intelligentes,
11:46 donc pour des paiements, problématiques de paiement sur internet et l'utilisation de technologies.
11:52 Ce sont des choses qui sont aussi développées ici sur notre territoire.
11:55 Alors on parle beaucoup du site de Kroll, vous l'avez cité,
11:57 surtout dont on parle beaucoup de son agrandissement à 7,5 milliards d'euros avec Global Foundries.
12:02 Mais est-ce que l'on peut dire quand même que puisque tout naît à Grenoble,
12:06 si ST Grenoble n'existait pas, ST Kroll n'existerait pas ?
12:09 Alors si on revient un peu dans l'histoire,
12:13 alors le site de la Presqu'île, en plus d'être un site de recherche et développement,
12:18 dans les années 80 était aussi un site de production, donc on produisait.
12:22 Et le développement de nos technologies n'ont pas permis de se développer sur la Presqu'île.
12:27 Et il y avait un projet qui s'appelait le projet de Kroll 92,
12:31 qui était vraiment à la naissance de ce qu'est maintenant Kroll.
12:34 Mais sur le territoire, j'ai à dire qu'on développe et on conçoit les produits de demain sur Grenoble
12:43 et on les fabrique à Kroll.
12:44 Donc le développement des agrandissements, le doublement des capacités sur Kroll,
12:50 c'est aussi un bénéfice de l'activité qu'on a aussi sur Grenoble
12:54 parce que ces produits-là seront conçus sur Grenoble.
12:57 Donc plein de belles choses.
12:58 Et vous aussi à Grenoble, vous avez prévu quelques travaux, je crois.
13:01 Oui, et puis on a un programme qui était un programme R qui se continue
13:06 pour attractivité, identité et rayonnement.
13:08 Et on a fait un central park avec une végétalisation de notre site.
13:14 Magnifique espace à la fois pour nos salariés mais aussi pour l'environnement du site.
13:20 On a un projet d'agrandissement avec la construction d'un bâtiment, le CASS 5000
13:24 avec 5000 m2 d'espaces de travail, de recherche, d'innovation, de collaboration
13:30 avec des idées, avec un engagement fort avec nos salariés pour aménager ces espaces-là.
13:34 Et des salariés, il va en falloir beaucoup plus.
13:35 On recrute et donc ça, ça fait partie à la fois sur l'activité de Kroll,
13:41 sur les extensions de capacités.
13:42 Alors je pensais, ça me fait penser aux collégiens qui sont...
13:46 Parce que vous avez aussi un volet formation, je crois.
13:48 Voilà, exactement. Et qui passent leur brevet en tout cas cette semaine.
13:53 Et voilà, on a plus d'une centaine de types de métiers,
13:58 que ce soit des opérateurs pour nos usines, nos techniciens en maintenance,
14:03 mais aussi de la recherche sur des technologies en intelligence artificielle, en sécurité,
14:09 en réfléchir bien sûr aux technologies qui vont nous permettre d'avoir des composants plus économes.
14:16 Toutes ces solutions-là, toutes ces technologies-là, voilà.
14:20 Il faut des nouvelles têtes bien faites pour tout ça.
14:23 Exactement. Et c'est pour ça que les actions que l'on mène avec le Rectorat,
14:27 mais aussi avec l'écosystème, quand on parle de l'université, des laboratoires,
14:31 des écoles d'ingénieurs, ça fait partie aussi de l'engagement, de l'attractivité,
14:36 parce qu'on a un beau territoire et des beaux projets devant nous.
14:38 Voilà, vous avez une formation avec le Rectorat
14:42 et vous organisez aussi régulièrement des visites de vos sites pour les jeunes du territoire,
14:47 pour leur donner envie de venir travailler chez vous.
14:50 Tout à fait.
14:51 Merci beaucoup Moussa Belkatir.
14:54 Merci.
14:55 Retour de l'actu dans une heure et en replay sur telegrenoble.net.
14:59 On se quitte avec les images de la 23e Mountain of Hell,
15:02 la course mythique de descente VTT Enduro sur 2300 m de dénivelé,
15:06 qui se déroulait en fin de semaine aux deux Alpes,
15:08 plus de 900 pilotes et 20 nationalités représentées, et la 4e victoire.
15:12 Pour l'anéantien Kylian Mouron, le glacier reste ouvert aux skieurs jusqu'au 9 juillet.
15:16 Excellente soirée à tous.
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