Une IA remplit le théâtre du Châtelet

Quand une IA remplit le théâtre du Châtelet accompagnée d'un chœur de moines bouddhistes.

Transcript

00:00 Une IA remplie le théâtre du Châtelet.

00:02 Un opéra qui s'ouvre avec une voix synthétique de droïde,

00:08 c'est aujourd'hui possible,

00:09 et ça se passe au théâtre du Châtelet depuis le 21 juin.

00:12 Un droïde, un orchestre et des moines bouddhistes,

00:26 ce casting atypique compose l'opéra Androïd Opera Mirror

00:30 sous la houlette du compositeur japonais Keiichiro Shibuya.

00:34 Alter 4 est un robot doté d'une intelligence artificielle.

00:37 Il chante sa partition programmée,

00:39 mais improvise également sa propre mélodie

00:41 en harmonie avec le chœur des cinq moines du Monkoya,

00:44 présents sur scène.

00:46 L'idée est de mélanger les timbres des voix des moines,

00:48 des instruments classiques tels que le violon et le piano,

00:51 et des sons nouveaux produits par l'humanoïde.

00:54 Selon le compositeur, l'objectif est de créer un nouveau modèle d'harmonie

00:58 transcendant le temps et l'espace,

01:00 où le passé et le futur ne font plus qu'un.

01:02 Shibuya était précurseur de ce type de musique lorsqu'il y a dix ans,

01:06 il présentait un opéra sans humains appelé The End.

01:09 Androïd Opera Mirror est une première mondiale

01:12 qui suscite la curiosité de beaucoup et l'admiration de certains.

01:16 Il questionne largement la place occupée à l'avenir par les IA

01:19 dans la création artistique,

01:21 jusque-là monopolisée par la sensibilité humaine.