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00:00 peut-être pu s'identifier à ces gens-là en disant qu'est-ce qu'on ferait à leur place,
00:04 comment vivrait cette angoisse, etc. Bon, visiblement, il a implosé dès le début,
00:08 donc il n'y a pas vraiment eu d'attente, mais bon, voilà.
00:11 Et c'est ça, là. Et on ne s'identifie pas au Pakistanais, parce qu'ils étaient majoritairement
00:16 pakistanais dans ce bateau qui a coulé, et on s'identifie moins aux pakistanais,
00:21 qui ont fui leur pays.
00:22 - Parce que la probabilité qu'on prenne cette espèce de mini sous-marin pour aller voir le Titanic,
00:25 elle est beaucoup plus forte, plutôt qu'on prenne un bateau de migrants...
00:28 - Plutôt qu'un bateau de migrants, on ne va pas se retrouver sur un bateau de migrants,
00:32 normalement, sauf s'il y a un changement de l'économie sur cette planète,
00:37 ce qui peut arriver, on ne sait pas.
00:39 Mais on peut s'identifier beaucoup plus facilement à eux qu'à un bateau de migrants.
00:44 - Mais je pense qu'on pourrait aussi souligner la haine anti-riches,
00:46 parce que quand il met 5 personnes riches en danger...
00:48 - Pas la haine anti-migrants !
00:49 - Etienne, moi je t'écoute quand tu parles.
00:51 5 personnes riches, et je trouve que ça cristallise la haine anti-riches,
00:55 il fait cette dichotomie entre les riches et les pauvres,
00:57 sous-entendu, quand ce sont des migrants, on ne s'y intéresse pas, alors que c'est faux.
01:01 Mais c'est sûr que quand il y a trop d'immigration, c'est un problème.
01:06 Donc ça c'est normal qu'on s'en soucie, et pas forcément de manière positive,
01:10 mais on se soucie de la vie humaine des migrants, ça tu ne peux pas dire qu'on ne s'en soucie pas.
01:13 - Quand ?
01:14 - Quand on dit qu'il y a des mineurs, on s'en soucie. Après l'immigration...
01:16 - Moi j'ai entendu qu'ils n'avaient pas rien à vous soucier...
01:18 - Bon tu me laisses parler là ! C'est bon, moi je n'ai rien dit quand tu parlais,
01:20 alors que tu ne disais pas forcément des choses très intelligentes, et pourtant je t'ai laissé parler.
01:24 Donc ce que je disais c'est qu'il y a une haine anti-riches qui est cristallisée,
01:28 et ça, ça ne choque personne. Eh bien moi ça me choque.
01:30 Là où vous avez raison, c'est qu'on s'identifie beaucoup plus aux personnes qui sont dans ce bateau,
01:34 et moi ça me crée de l'empathie, parce que je me dis que ça aurait pu nous arriver à tous.
01:38 Après, le phénomène migratoire et cette situation, ce sont deux choses complètement différentes,
01:42 et on mélange tout.
01:43 Ce n'est pas parce qu'on ne s'apitouit pas assez à ton sens sur les migrants,
01:47 qu'on ne doit pas s'apitoyer, déployer tous les moyens nécessaires pour les retrouver.
01:50 Et ils ont de l'argent, et ils pourront rembourser les moyens nécessaires s'il y en a besoin.
01:54 Ils ne sont pas à nos frais, comme les migrants quand ils arrivent.