COUPE DE FRANCE - Vainqueur de la Coupe de France avec le FC Nantes, Antoine Kombouaré est venu sur le plateau de Soir de Coupe après la rencontre. Il confie sa fierté d'avoir remporté ce titre avec les Canaris, et, selon lui, c'est le plus bel accomplissement de sa carrière. Il revient aussi sur son choix de confier le brassard à Ludovic Blas.
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00:00 Bravo tout d'abord pour cette victoire, pour ce spectacle là que vous vivez intensément j'imagine.
00:07 Christophe Galtier m'avait dit avant le match, en tout cas on a déjà gagné la bataille des tribunes.
00:13 Il me disait quand tu choisis celle-là et sur le terrain ça va être lui.
00:17 On a pu gagner dans les tribunes et sur le terrain, même si ça a été compliqué.
00:21 Alors dans l'histoire des paroles qu'on vous a dites, il y a celle de votre capitaine Ludovic Blas après la qualif contre Sochon en 32e qui vous avait dit
00:29 "Coach, avec cette équipe on ira au Stade de France".
00:32 C'est mieux que ça, c'est-à-dire que quand je lui ai donné le brassard dans le vestiaire à Sochaux, il m'a dit "Coach, je suis extrêmement fier et puis je vais nous emmener au Stade de France et puis je vais la soulever la Coupe de France".
00:43 J'ai dit "Ben écoute mon grand, il n'y a que toi qui crois à ce dit". Moi je n'y ai pas cru, très honnêtement.
00:49 Et du coup c'est pour ça aussi qu'on lui laisse le brassard de capitaine aujourd'hui à Ludovic Blas ?
00:53 Oui, complètement. Même si pour Rémi Descons ce n'était pas évident, j'ai mis Alban.
00:58 Quand on est entraîneur, il faut faire des choix. On ne fait pas que des erreurs.
01:03 Mais pour le brassard, je ne pouvais pas l'enlever à Ludo. Il était promis à soulever la Coupe de France.
01:10 Félicitations Antoine, bravo. Je pense que ça doit beaucoup te toucher aussi toi personnellement.
01:15 De tout ce que tu as vécu depuis de longues années dans ce club-là, je disais que c'était une grande fierté de pouvoir donner à tous les gens qui aiment ce club
01:23 ce que tu as construit dans ta vie de joueur, d'entraîneur et d'homme. Je pense qu'il doit y avoir une grande émotion.
01:31 Je n'ai pas peur des mots. C'est peut-être la plus belle chose que j'ai pu faire dans ma carrière de footballeur, en joueur et entraîneur compris.
01:39 Chez nous dans le Pacifique, c'est surtout la façon de dire merci. Merci à ce club qui m'a accueilli. J'avais 19 ans, je n'étais rien.
01:50 Pendant 7 ans, on m'a formé, on m'a éduqué. Aujourd'hui, je suis dans vous en grande partie grâce à ce club.
02:00 Il y a le coach, Cocosio, Renaldo, tous les copains, les anciens joueurs qui m'ont accompagné. Il n'y a pas de mieux pour dire merci éternellement à ce club.
02:11 La tête contre le Real Madrid, ce n'est pas plus fort.
02:14 C'est différent. Je suis entraîneur. C'est Christian, mon petit frangin 42, qui m'a dit...
02:22 Mon surnom en canaque, c'est Coulon. Il m'a dit "Coulon, on a payé notre dette envers ce club, lui et moi".
02:31 Il y a eu Victor Zewla, Renald Temari, Gob Fenepec, tous les gens du Pacifique. C'était un moyen pour moi et tous les petits Calédoniens qui sont passés par le FN de remercier ce club.
02:44 On n'a plus de dette. Et les Nantes, vous ne me demandez plus rien.
02:47 [Générique]