Festival "Les Arts S ' En Mêlent" 2023 : Interviews de Kikesa , Spelim & Mariluce - Diaporama

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Musique
Transcription
00:00 Steven Jerny, t'es un rappeur français.
00:03 "Kicker ça", c'est quoi ce pseudo ? Ça veut dire quoi ?
00:05 "Kicker" ça veut dire "rapper". Du coup "kicker ça", "rapper sur ça".
00:09 Alors, tu te lances en 2013 avec le groupe MTB Crew.
00:15 Et tu décides en 2016 de te lancer en solo. Tu peux nous dire pourquoi ?
00:20 Puisque je suis parti vivre au Canada, du coup quand je suis revenu, le groupe c'était un peu disloqué, etc.
00:25 Quand je suis revenu, les gars étaient plus trop dispo, donc j'ai décidé de me lancer en solo.
00:30 Bon alors, ton look hippie, on en parle. C'est un look particulier dans le milieu du rap.
00:37 Qu'est-ce qu'on en pense dans ce milieu-là ? Tu sais ou pas ?
00:40 Je sais pas, c'est pas très réfléchi en vrai. J'ai pas sciencé ce truc.
00:47 Et dans le milieu, qu'est-ce qu'on en pense ? J'en ai aucune idée.
00:50 Faudrait demander au milieu. Si le milieu m'écoute, qu'est-ce que vous en pensez ?
00:53 Tous les dimanches, à partir de 2017, tu avais ta chaîne YouTube et tu diffusais largement tous les dimanches.
01:04 Qu'est-ce que ça t'a apporté en plus de cette visibilité supplémentaire ?
01:08 En vrai, le fait d'être fréquent et de sortir quelque chose tous les dimanches,
01:13 je pense que c'est ça qui a installé le fait que les gens venaient tous les dimanches sur YouTube au rendez-vous.
01:19 J'ai jamais fait de musique hors Internet.
01:22 2019, tu signes chez Universal, chez Capitol. Ça représente quoi ? Comment tu le vis ?
01:32 C'était assez impressionnant. Vu qu'on faisait des vidéos tous les dimanches, ça commençait un peu à marcher.
01:38 On a été approchés par tous les labels.
01:41 Je suis très heureux d'avoir signé avec Capitol et Universal.
01:47 Aujourd'hui, c'est encore un de nos partenaires sur le prochain album qui arrive. C'est assez cool.
01:52 2019, en octobre, tu sors ton premier album, Puzzle. Pourquoi ce titre ?
02:00 Puzzle, c'était plus différents styles de musique qui étaient un peu différents les uns des autres.
02:06 Mais quand tu les assemblais ensemble, ça formait un truc qui semblait cohérent, comme un puzzle.
02:10 Quand tu regardes une pièce de puzzle, ça ne veut rien dire.
02:13 Mais si tu regardes le puzzle dans l'ensemble, ça signifie quelque chose.
02:16 Et donc, dans la foulée, l'Olympia ?
02:19 C'est vrai, le premier Olympia. Incroyable.
02:22 Franchement, c'était fou. C'était inaccessible pour un gars de Nancy.
02:27 C'était un rêve d'enfant. Je ne pensais pas réussir à remplir une salle comme ça. Et ça a été le cas.
02:35 Et donc, 2019, comme pour tout le monde, la Covid, ça t'a impacté, j'imagine.
02:41 Ça t'a stoppé dans ta lancée. Comment tu l'as vécu ?
02:45 Contrairement à plein d'amis artistes, le confinement, je l'ai bien vécu.
02:51 Parce qu'après l'Olympia, on a fait pas mal de dates.
02:54 On faisait déjà beaucoup de dates extérieures à l'Olympia.
02:56 C'était un peu vers la fin de la tournée. Donc on avait déjà pas mal tourné.
03:00 Et le confinement, ça nous a permis de souffler un peu, de pouvoir se poser, être chez moi.
03:08 Ça faisait très longtemps que je n'étais pas dans mon appart.
03:10 En vrai, je ne l'ai pas mal vécu. Avec du recul, je pense que dans 5 ans, je dirais "Ah ah, c'était marrant le confinement".
03:19 Du coup, ça vous a permis de bosser sur la suite, ce confinement ?
03:23 Oui, ça nous a permis de nous recentrer un peu. J'ai cherché d'autres idées, etc.
03:30 Et du coup, vu que j'étais chez moi tous les jours, je n'avais pas d'autre chose à faire que ça.
03:34 Alors, Big Flow, Oli, Soprano, comment on en arrive à faire appel à ces gens-là ?
03:39 En fait, pour Big Flow et Oli, on est devenus amis à force de se côtoyer, etc.
03:46 D'ailleurs, je suis avec eux sur leur tournée actuellement, sur plusieurs dates. En première partie, je les suis un peu.
03:54 Donc en vrai, on s'est rencontrés, on s'est kiffés. Du coup, on a continué à se voir.
03:59 On a vraiment passé tellement de moments en studio à faire de la musique pour rien, qu'on s'est dit un jour "On n'a qu'à faire un truc qui sortira".
04:07 Et Soprano, on s'était rencontrés une fois à Toulouse, on s'était bien kiffés.
04:13 Et puis, je lui ai envoyé une musique que j'avais faite en pensant à lui.
04:19 Et il a accepté, il m'a répondu directement dans la foulée. Deux jours après, j'avais sa partie.
04:26 Donc c'était assez fou. Tout s'est passé très vite, comme dans un film.
04:30 Et le souci de santé, on en parle ou pas ?
04:33 Oui, c'est l'algive vasculaire de la face. C'est une maladie neurologique. Je ne sais pas si c'est rare et à quel point c'est rare.
04:43 Je souffre de ça. C'est un genre de niveau final de la migraine, par exemple.
04:54 Et puis, comment est-ce que je lutte contre ça ? Des médicaments, des piqûres, des différentes choses.
05:01 Non, c'est par période. En vrai, j'ai de la chance. Il y a des gens qui ont ça tous les jours et qui souffrent de ça en permanence.
05:08 Moi, c'est épisodique, donc je touche du bois pour l'instant. C'est cool.
05:13 Est-ce que tu aurais un petit mot, un petit message pour tes amis vendéens ?
05:18 Bien sûr, j'adore la Vendée. Je crois que c'est l'une des premières fois qu'on vient en concert ici.
05:23 J'adore, ça me régale. Je trouve ça très beau. On a visité un petit peu en venant.
05:28 Je trouvais ça très, très cool. J'espère qu'on reviendra.
05:31 Je crois qu'on n'a jamais fait de concert dans les alentours. Je crois qu'il y a Cholé, il y a des villes.
05:38 On a joué à Nantes la semaine dernière avec Flo et Oli. Je ne sais pas si c'est pas très loin.
05:42 Il y a deux semaines, on a joué à Nantes avec eux, aux Zenith.
05:47 C'est une région qu'on adore. Nous, en vrai, très heureux de venir.
05:52 Et surtout, c'est un peu une première ce soir, donc on s'est régalé.
05:56 Pour les jeunes talents, tu peux leur conseiller quelque chose ?
06:01 Je leur conseillerais de ne pas lâcher, de travailler sans cesse et de croire en eux, parce que personne ne fera leur place.
06:10 Avant qu'on se quitte et que je te libère, c'est les 15 ans du festival Les Arts Sans Mêle.
06:15 Tu as un petit message pour eux ?
06:17 C'est les 15 ans, j'apprends. Je ne savais pas que c'était les 15 ans. Je l'apprends.
06:20 Qu'est-ce que vous voulez ?
06:21 Déjà, joyeux anniversaire. 15 ans, c'est bien. A 15 ans, j'avais mon premier scooter.
06:27 C'était cool. J'espère que le festival aura son premier scooter cette année.
06:31 Sinon, bravo, 15 ans, ça veut dire que ça marche.
06:34 Je nous souhaite de refaire cette interview dans 15 ans, pour les 30 ans de ce festival.
06:40 Salut Spélim, tu te produis en intermède entre chaque concert.
06:45 Juste une petite question déjà pour commencer. Spélim, ça veut dire quoi ?
06:49 Spélim, c'est un anagramme de simple. Le projet, c'est ça.
06:56 Le projet, c'est l'idée de faire un truc simple. Un peu à mon image, j'ai essayé de faire ça.
07:01 Un petit résumé de ta vie. Depuis quand tu fais de la musique ?
07:05 Explique-nous un peu tout.
07:07 Ça fait une dizaine d'années que je fais de la musique.
07:10 À côté de mes projets musicaux, parce que Spélim existe depuis 2-3 ans,
07:16 j'ai un projet qui s'appelle Payaka, un groupe de reggae qui tourne déjà depuis longtemps.
07:20 À côté de ça, j'ai monté un label qui s'appelle Flower Coast.
07:23 Ma musique, Spélim, on a appelé ça la dread pop.
07:28 C'est un mélange de plein de choses.
07:31 Un mélange de groove, de hip-hop, de rap, d'électro, de reggae, plein de choses.
07:36 L'idée, c'est que ça danse.
07:38 Auteur, compositeur, interprète, multi-casquette, comment tu vis ça ? Comment tu le gères ?
07:45 Dans l'idée, je ne suis carrément pas tout seul.
07:48 On a des employés dans le label.
07:51 En ce moment, Spélim, c'est moi qui fais les compos, les prods, mais je ne suis pas tout seul.
07:56 L'inspiration pour tes textes, ça vient d'où ?
07:59 De ma vie, de mes expériences, de ce que je vis, de ce que je suis.
08:06 Une tournée de prévues, Spélim ?
08:09 J'ai des dates un peu partout en France.
08:12 Il y a une vingtaine de dates qui arrivent.
08:15 J'ai une belle tournée.
08:19 Je peux citer des festivals, il y a le Loupoulot, il y a des Loupoulot Festival en Ardèche.
08:27 Il y a des dates un peu partout en France, je ne me rappelle pas de tout.
08:32 Une petite question, comment on te retrouve sur les réseaux ?
08:35 Tu tapes Spélim sur les réseaux sociaux, Instagram, Facebook, TikTok, Twitter.
08:41 Je peux tout trouver.
08:42 Un petit mot pour les 15 ans du Festival Les Arts Sans Mêle ?
08:44 Au festival, bonjour les anniversaires, merci beaucoup de nous avoir invités, on est hyper heureux d'être là.
08:49 Merci beaucoup à tout le festival, à tout le monde, à tous les bénévoles, à tous les gens qui sont là.
08:53 Marilus, salut les filles.
08:58 Marilus, c'est Lucie et Marie, c'est ça.
09:02 Racontez-nous un peu comment vous vous êtes rencontrées.
09:05 Ça fait longtemps déjà, on jouait dans un premier groupe ensemble, un groupe de chansons qui s'appelle Appel d'Air.
09:10 Ça fait déjà bien 10-15 ans qu'on se connaît.
09:13 15.
09:14 On est vieilles en fait.
09:16 Et puis on a eu un moment l'envie de faire un projet que toutes les deux, plus personnel, plus féminin.
09:22 Ça a débuté en 2013 et vraiment comme projet principal à partir de 2016.
09:29 Donc ça fait un petit moment.
09:31 Bon d'accord, et du coup, qu'est-ce qui vous a amené à bosser ensemble ?
09:34 Le plaisir de chanter ensemble.
09:37 D'abord, je pense que c'était vraiment ça, parce qu'on ne savait pas trop où on allait quand on s'est dit qu'on voulait créer un projet ensemble.
09:44 On ne savait pas trop vers quelle direction on allait.
09:48 On a commencé à faire des reprises et puis finalement, on a appris des textes de l'auteur qui travaille avec nous, Étienne Guillotot.
09:57 Et puis on a commencé à composer comme ça.
10:00 À faire de la scène.
10:01 À faire de la scène.
10:02 Ça s'est passé plutôt bien.
10:03 Plutôt bien.
10:04 On s'est dit pourquoi pas en faire plus.
10:06 Et petit au petit, le projet s'est dessiné comme ça, comme un projet de création où on privilégie les deux voies.
10:14 Voilà, les textes et les voix.
10:16 Ok, cool.
10:17 Et en ce qui concerne vos textes engagés, c'est délibéré, c'est un choix ? Comment ça s'est passé ?
10:24 Oui, c'est un choix.
10:25 Oui, c'est un choix.
10:26 C'est un projet qui est personnel, qui est féminin.
10:30 On parle de nous.
10:31 De ce qu'on connaît.
10:32 De ce qu'on connaît et puis de ce qui nous inspire aussi.
10:36 On a des amis, on a des tantes, de la famille avec qui on discute et puis ça inspire des sujets, des histoires.
10:43 De femmes.
10:44 Peuvent aussi être un peu universels autour de la femme.
10:48 Et en termes d'inspiration, vous avez des noms à me citer, des artistes sur lesquels vous vous êtes inspirés ?
10:55 Je pense que les influences qu'on a en commun, c'est toute la scène française d'il y a 10-20 ans, les Ogg de Barbac, "Debout sur le Zinc", "La rue qui est active".
11:03 C'était je pense la première influence qu'on a eue.
11:06 Après, il y a plein d'artistes féminines comme Pomme, Angèle, Clara Luciani aussi qui nous inspire aujourd'hui.
11:12 Les Brigitte en fait.
11:13 Les Brigitte, oui.
11:14 Il y a plein de bouts de plein de choses qui nous parlent.
11:17 Et ça reste une inspiration très chanson, chanson française, peu importe l'époque.
11:23 Alors du coup pour ce soir, première partie de Kali et de Yannick Noah.
11:28 C'est pas n'importe qui.
11:30 Vous le vivez comment ? Pas trop de pression et sereine et confiante ?
11:36 On les a croisés, mais c'est un petit peu la course depuis qu'on est arrivés.
11:43 Ça passe trop vite.
11:44 La soirée n'est pas terminée.
11:46 On n'est pas à l'abri d'une rencontre fortuite.
11:49 On aimerait beaucoup, mais on est très très fiers, très très fiers et très heureuses.
11:54 On sait que c'est précieux.
11:56 En fait, c'est des moments qui sont vraiment précieux et très reconnaissants aussi qu'on nous offre la chance de faire ce genre de soirée, participer à ce genre de soirée.
12:05 Et le public était hyper chaleureux, donc c'est encore plus reconnaissant.
12:09 Sinon, on vous retrouve où, à quel endroit, à quelle date ?
12:12 Si vous avez des fans qui vous suivent, ils peuvent vous retrouver où ?
12:16 On est à la Vendée. La petite histoire, c'est qu'on joue à la Chevrolière le 16 juin, en première partie de Cali, une nouvelle fois.
12:24 On va le recroiser dans 15 jours.
12:28 Et le lendemain, nous serons aux Essars avec Strollad, aussi.
12:32 Groupe vendéen, bien connu.
12:34 Les Arts en Mel fêtent ses 15 ans.
12:36 Vous avez peut-être un petit mot, une petite pensée à leur donner, à leur dire ?
12:42 Grand bravo, parce que leur festival est vraiment hyper chouette, très chaleureux, très familial.
12:49 Et puis, il faut s'accrocher, aujourd'hui, quand on est organisateur de festival, pour continuer à maintenir des affiches.
12:56 Donc, un grand, grand bravo et un grand merci aussi de laisser de la place pour les artistes locaux comme nous.
13:04 Pourvu que ça dure.
13:06 (rires)

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