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Transcript
00:00 [Musique]
00:06 Sur le tapis forestier en Malaisie,
00:09 [Musique]
00:12 un extraterrestre vient de se réveiller.
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00:18 Mais non, c'est un insecte, une mouche diopside.
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00:23 Et c'est un mĂąle.
00:24 [Musique]
00:34 Si vous le trouvez digne d'un film de science-fiction,
00:37 attendez de voir ce qu'il va faire.
00:39 [Musique]
00:52 Il commence par aspirer de l'air.
00:55 Des bulles se forment dans sa tĂȘte.
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01:02 Il fait ensuite passer ces bulles d'air dans les antennes qui portent ses yeux.
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01:15 Comme un ballon qui se gonfle, les antennes s'allongent progressivement.
01:18 [Musique]
01:37 Un dernier petit coup de peigne,
01:39 quelques heures au soleil pour que sa peau durcisse,
01:42 [Musique]
01:44 et le voilĂ  fin prĂȘt.
01:45 [Musique]
01:54 Ces drÎles de pédoncules n'améliorent pas sa vue.
01:57 On pense mĂȘme qu'ils rĂ©duisent l'efficacitĂ© de sa vision.
02:01 Cet attirail saugrenu doit donc avoir un autre avantage.
02:04 [Musique]
02:19 Le soir, les mĂąles se regroupent.
02:21 [Musique]
02:24 Ils se dévisagent,
02:26 [Musique]
02:27 toutes antennes dehors.
02:30 [Musique]
02:35 Ils adoptent des postures menaçantes.
02:37 [Musique]
02:42 Mais le combat n'Ă©clate pas vraiment.
02:44 [Musique]
02:47 Les pédoncules servent à mesurer la force de l'adversaire.
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03:00 C'est réglé.
03:01 Le mieux pourvu en pédoncule a eu le dernier mot.
03:04 [Musique]
03:12 Les mĂąles qui ont de longues antennes
03:14 ont Ă©galement plus de succĂšs auprĂšs des femelles,
03:17 ce qui leur assure une descendance plus nombreuse.
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03:26 C'est donc à la sélection sexuelle, et non à la sélection naturelle,
03:29 que la mouche diopside doit son Ă©trange apparence.
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