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Transcription
00:00 Jean-Marc Reiser s'est ouvert hier aux Assises du Haut-Rhin à Colmar. L'homme de 62 ans à nouveau poursuivi pour l'assassinat de Sophie Le Tan en 2018.
00:08 Le jour de ses 20 ans, en première instance, il avait été condamné à la peine maximale, la perpétuité avec 22 ans de sûreté.
00:14 Lors de ce procès, Jean-Marc Reiser espère prouver qu'il n'a pas prémédité son geste qui pourrait réduire sa peine.
00:21 Mélina Fachin, vous avez assisté à la première journée aux Assises, quelques heures déjà bien éprouvantes pour la femme et la victime.
00:29 Dès la lecture en détail des faits au début du procès, l'émotion est trop forte pour la maman de Sophie Le Tan.
00:34 En pleurs, elle sort de la salle pour aller s'asseoir dehors sur les marches du tribunal.
00:38 Elle n'entend pas la première prise de parole de Jean-Marc Reiser.
00:42 « Je n'aurais pas fait appel si la préméditation n'avait pas été retenue », explique-t-il, avant de se tourner vers les proches de Sophie.
00:48 « Je le regrette pour la famille. Je ne voulais pas leur faire subir une deuxième fois la lecture de tout ce qui est arrivé à leur fille ».
00:54 Des excuses inaudibles pour Laurent Tran, le cousin du père de Sophie, porte-parole de la famille.
00:59 « Jean-Marc Reiser est fidèle à lui-même. Il fait des excuses, mais on ne le croit pas du tout. C'est insensé, ce n'est que l'état.
01:06 C'est très douloureux. Vous avez vu, la maman est sortie, j'ai dû sortir avec elle.
01:09 Le résumé, le rappel des faits, les détails, c'était vraiment insupportable. C'est que le premier jour. Je dois imaginer les prochains. »
01:17 Aujourd'hui, les anciennes compagnes de Jean-Marc Reiser vont défiler à la barre.
01:20 Lors du premier procès, tout avait décrit un homme violent, impulsif, terrorisant.
01:25 terrorisant.
01:26 Colmar, Mélina Fachin, Europe 1.

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