Regardez Le journal RTL du 20 juin 2023 avec Aude Vernuccio.
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00:00 Vous êtes sur RTL.
00:02 Julia Cellier, RTL Soir jusqu'à 19h15.
00:09 Un nouveau journal avec Aude Vernuccio. Bonsoir Aude.
00:11 Bonsoir Julien, bonsoir à tous.
00:13 Au volant, dès 17 ans, le gouvernement abaisse l'âge légal pour passer le permis de conduire.
00:18 Ce sera dès janvier 2024 à la Première Ministre à l'annoncer ce soir et ce malgré les craintes des associations de victimes de la route.
00:25 La course contre la montre pour tenter de retrouver un sous-marin touristique dans la zone du naufrage du Titanic.
00:31 Les réserves en oxygène s'amenuisent d'heure en heure.
00:35 Le procès en appel de Jean-Marc Reiser, 5 ans après l'assassinat de Sophie Le Tan, lui, nie toute préméditation.
00:42 Et puis, RTL au plus près des combats en Ukraine.
00:45 Notre envoyé spécial nous emmène à Zaporye, Djihavil, sous les bombes et où l'eau vient à manquer.
00:50 À 19h15, on va refaire le monde.
00:52 Au tour d'Éric Brunet, d'Aurélie Herbement.
00:54 Bonsoir Éric, le programme du soir.
00:57 Un fait d'hiver, un fait de société.
00:58 On va revenir sur l'agression sauvage d'une grand-mère et de sa petite-fille hier à Bordeaux.
01:02 Et puis, je baisse, j'éteins, je décale.
01:04 Saison 2, c'est le plan de sobriété du gouvernement.
01:07 Pas de climat en dessous de 26 degrés Celsius.
01:09 On sera avec Roselyne Bachelot, Pierre Jacquemin et Laurent Jacobelli du RN.
01:13 Rendez-vous à la fin du journal.
01:20 C'est désormais officiel, le gouvernement abaisse l'âge légal du permis de conduire de 18 à 17 ans.
01:26 Malgré les craintes des associations de victimes de la route qui avancent ce chiffre,
01:31 les 18-24 ans sont impliqués dans 17% des accidents de la route.
01:36 Et donc, contre l'avis de ces associations, la première ministre Elisabeth Borne annonce
01:40 que les 17 ans et plus pourront passer le permis à partir de janvier 2024.
01:45 À partir de janvier 2024, on pourra passer le permis de conduire à partir de 17 ans
01:50 et conduire à partir de 17 ans.
01:52 Ça concerne tous les jeunes, mais ça n'intéresse pas forcément un jeune
01:56 qui habite dans une ville très bien desservie par les transports en commun.
01:59 Par contre, il y a des territoires dans lesquels le jeune doit aller, par exemple,
02:03 dans un centre de formation des apprentis, un CFA.
02:06 Quand il a son domicile, le centre de formation des apprentis
02:09 et l'entreprise où il fait son apprentissage, c'est une véritable galère.
02:14 Et de permettre de passer plus tôt le permis de conduire,
02:17 je pense que c'est un vrai plus pour ces jeunes.
02:19 Elisabeth Borne, chez nos confrères de Brut, le permis à 17 ans,
02:23 un outil pour faciliter l'accès à l'apprentissage dans les zones mal desservies,
02:28 selon le gouvernement.
02:29 Esther Habitbol, vous vous êtes rendue à Vaux-Alens, dans l'Essone, pour RTL.
02:33 Si les adolescents accueillent plutôt bien la nouvelle,
02:35 certains parents ne cachent pas leur inquiétude.
02:38 Avant de venir jouer au football avec ses amis,
02:41 Adam, 15 ans, ne pouvait pas manquer son rendez-vous chez le coiffeur.
02:45 Mais le trajet ne s'est pas passé comme prévu.
02:47 En voiture, c'est 7 minutes, on a mis 1h30.
02:50 À Vaux-Alens, circuler en transport prend beaucoup plus de temps.
02:53 Quand on doit se déplacer dans d'autres villes, c'est très compliqué pour nous.
02:56 Le permis à 17 ans, ce serait vraiment une bonne idée.
02:58 À 5 km à Bièvre, Martin, jamais sans sa trottinette,
03:02 s'imagine déjà au volant de son véhicule pour ses 17 ans.
03:05 Je pourrais gagner un quart d'heure, je pense, sur chaque trajet.
03:08 C'est vrai qu'il faudrait une plus longue formation et plus de règles.
03:12 Mais même si le gouvernement met en place une formation supplémentaire,
03:16 pour Amandine, mère de deux enfants,
03:18 je trouve que c'est peut-être un peu jeune à 17 ans,
03:20 parce qu'ils ne sont pas forcément encore très raisonnables
03:22 ou assez matures pour cette responsabilité.
03:24 Amandine privilégiera la conduite accompagnée, plus sécurisée, selon elle.
03:29 Le reportage d'Esther Habitbol dans l'Essone, pour RTL.
03:32 RTL soir.
03:34 Course contre la montre au beau milieu de l'océan Atlantique
03:38 pour tenter de retrouver un sous-marin touristique
03:40 censé s'approcher ces dernières heures de l'épave du Titanic.
03:43 Le petit submersible de 5 places est porté, disparu, aucun signal depuis 48 heures.
03:48 À bord, 5 personnes, dont le pilote et l'expert français du Titanic,
03:53 Paul-Henri Narjolet, 76 ans.
03:55 Lionel Gendron, vous êtes notre correspondant aux Etats-Unis.
03:58 Opération délicate, d'autant que les réserves d'oxygène s'amenuisent dangereusement.
04:02 Si on considère les réserves maximales, c'est-à-dire 4 jours,
04:05 et le moment où le contact a été perdu, il n'y aura plus d'oxygène jeudi midi.
04:10 On parle de l'hypothèse où les 5 passagers sont à bord, vivants.
04:13 Comme les communications sont coupées, on ne sait pas s'il y a eu une panne
04:16 ou un accident grave avec des conséquences immédiates.
04:18 Outre Paul-Henri Narjolet, sont montés à bord un pilote, un milliardaire britannique,
04:22 un homme d'affaires pakistanais et son fils.
04:25 La zone est loin des côtes, les recherches sont donc compliquées.
04:28 L'opération mobilise les Etats-Unis, la France, le Canada.
04:31 Les militaires canadiens ont par exemple lancé des sondes, des bouées acoustiques
04:34 pour détecter d'éventuels sons venant du Titan, c'est le nom du submersible.
04:39 L'urgence est d'amener sur place un engin similaire sur zone, ce serait en cours.
04:43 Les gardes-côtes sont en train de faire un point de la situation,
04:46 ils viennent juste de dire que les recherches sont pour l'instant sans succès.
04:49 Lionel Gendron, le correspondant de RTL aux Etats-Unis.
04:52 L'Institut français Yves Remer déroule ce soir son navire à Talente,
04:56 équipé d'un robot sous-marin pour grande profondeur,
04:59 arrivé sur zone prévue demain vers 20h.
05:01 Et émission spéciale autour de Flavie Flamand, ce soir 20h avec un jour J
05:04 consacré à la disparition du sous-marin Flavie qui avait rencontré Paul-Henri Narjolet
05:09 qui est en ce moment dans ce submersible introuvable.
05:12 RTL soir, 19h06.
05:15 Jean-Marc Reiser à nouveau devant la justice, 5 ans après la mort de Sophie Le Tanne.
05:19 Condamné à la perpétuité pour l'assassinat de l'étudiante retrouvée démembrée en 2019,
05:23 il est aujourd'hui jugé en appel et conteste le caractère prémédité de son acte 2e procès.
05:30 Même attitude Yannick Collant, vous êtes aux assises du Haut-Rhin pour RTL.
05:33 Le sexagénère a méticuleusement préparé sa défense.
05:37 Oui, le rapport des services pénitentiaires est éloquent.
05:40 Jean-Marc Reiser passe de très longues heures en prison à travailler sur son dossier.
05:43 Il connaît toutes les subtilités de la procédure.
05:45 Il a demandé à se faire communiquer toutes les pièces.
05:48 Devant la cour, l'accusé se permet aussi de recadrer la présidente ou l'avocat général
05:52 sur des détails juridiques.
05:54 Mais il essaye aussi de corriger son attitude par rapport au premier procès.
05:57 Il prend la parole et s'adresse à la famille Le Tanne.
06:00 Il s'excuse de leur infliger ce procès en appel.
06:03 Des excuses inaudibles pour Gérard Welser, l'avocat de la famille Le Tanne.
06:07 Monsieur Reiser est égal à lui-même.
06:09 Il assassine Sophie dans des conditions macabres.
06:12 Et puis il vient à l'audience avec une voix douceuse.
06:15 "Ah, je m'excuse de faire appel."
06:18 Écoutez, c'est une épreuve difficile pour les victimes.
06:21 Vivement que ce procès judiciaire soit terminé pour les victimes
06:24 et que le travail de deuil puisse commencer.
06:26 Pour l'instant, Jean-Marc Reiser reste sur sa position.
06:29 "Je reconnais les violences, mais je n'avais pas d'intention homicide."
06:32 "La préméditation, c'est totalement farfelu."
06:35 Puis il a cette phrase un peu étonnante pour se justifier.
06:38 "Je n'avais pas prévu de me retrouver avec un corps sur les bras ce jour-là."
06:41 Un compte rendu d'audience signé Yannick Holland pour RTL.
06:44 Le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, annoncera demain au Conseil des ministres
06:48 la dissolution des soulèvements de la terre.
06:51 Le collectif écologiste qui avait appelé notamment au rassemblement à Sainte-Sauline.
06:54 Théâtre de violents affrontements sans porte-parole
06:57 dénonce ce soir une décision très politique et veut faire appel.
07:00 "Des dégâts importants dans le Cher au lendemain d'un épisode orageux violent."
07:04 80% des bâtiments touchés sur la commune de Proy,
07:07 commune de 400 habitants située entre Vierzon et Bourges
07:10 et où l'électricité est toujours coupée.
07:13 Julie Braud, vous êtes sur place pour RTL.
07:16 On sent ce soir l'appréhension des habitants
07:19 qui craignent l'arrivée de nouveaux orages dans les toutes prochaines heures.
07:22 Oui, et d'ailleurs ici, quelques gouttes commencent déjà à tomber.
07:26 Des ouvriers tentent alors de fixer rapidement une dernière bâche sur un toit éventré.
07:30 "La commune d'hier et la commune d'aujourd'hui, c'est plus la même.
07:33 C'est pour ça qu'on essaye de mettre les bouchées doubles
07:36 de façon à limiter encore les dégâts qui pourraient encore se produire
07:39 dans les heures voire les jours qui viennent."
07:41 Une fois la bâche posée, des artisans attrapent des morceaux de bois et de ferraille
07:44 pour les fixer sur les murs de la bâtisse
07:47 qui aussi ont été fragilisés par la tempête.
07:49 "Sécuriser de façon à ce qu'il y ait encore éventuellement d'éventuelles chutes
07:53 qui arrivent malheureusement et qui tombent sur quelqu'un.
07:56 Pour l'instant on n'a pas de blessés, on n'a rien, donc on va essayer de s'en tenir comme ça."
07:59 A côté des ouvriers, Robert, le propriétaire, observe le chantier.
08:02 Une serpillère à la mien, il vient tout juste de finir d'éponger l'eau
08:05 qui avait envahi sa maison et c'est les yeux écarquillés
08:08 qu'il constate l'ensemble des dégâts.
08:11 "C'est brisé, haché, tout ce qui est fenêtre, PVC, volets roulants et tout,
08:15 tout est percé, tout est mort.
08:18 C'est plus de 40 ans de travail, parti, on a qu'un quart d'heure, il n'y a plus rien."
08:23 Les larmes aux yeux, le sexagénaire tendent tout de même l'humour.
08:26 Les nouveaux orages annoncés, même pas peur, dit-il.
08:29 Nous, ici, on a déjà vécu l'apocalypse.
08:32 Le reportage de Julie Broit, Proédant le Cher pour RTL.
08:36 Petite pause dans votre journal, ensuite RTL au plus près.
08:39 Des combats en Ukraine, notre envoyée spéciale nous emmène à Zaporizhia,
08:42 sud du pays, zone violemment bombardée la nuit dernière,
08:45 où l'eau commence à manquer et puis la disparition d'une plume
08:48 et d'une voix familière de RTL.
08:51 Claude Sarraud s'est éteinte, elle avait 95 ans.
09:04 19h11, RTL dans votre journal, au plus près.
09:08 Des combats en Ukraine, 10 jours après l'annonce du lancement de la contre-offensive.
09:11 L'armée ukrainienne qui revendique modestement ses gains
09:14 est subie en représailles de nouvelles attaques russes massives,
09:17 notamment la nuit dernière à Zaporizhia, zone pilonnée,
09:20 et où l'eau commence aussi à manquer.
09:23 Conséquence de la destruction du barrage hydroélectrique de Kakovka.
09:26 Valentin Boisset, vous êtes notre envoyée spéciale.
09:29 Sur place, vous l'avez constaté vous-même, les réservoirs sont à sec.
09:33 Absolument, habituellement c'est une vaste étendue d'eau
09:36 de plusieurs kilomètres carrés, de plusieurs mètres de profondeur,
09:39 mais ce que nous avons vu aujourd'hui ressemble plutôt à une sorte
09:42 de désert de sable parsemé de restes de poissons et de petites flaques d'eau.
09:47 Alors pour les habitants qui résident aux alentours, l'eau commence à manquer,
09:51 la zone est agricole et de nombreux riverains se nourrissent grâce à leur culture.
09:56 On arrosait notre jardin potager avec l'eau du réservoir.
10:00 Aujourd'hui il n'y a plus rien, nos fleurs, nos légumes, on risque de tout perdre.
10:05 Ce réservoir est aussi supposé servir à refroidir la centrale nucléaire de Zaporizhia.
10:11 Elle se trouve à quelques kilomètres d'ici.
10:14 Or, depuis l'explosion du barrage, l'inquiétude augmente autour du réservoir
10:19 concernant un potentiel accident nucléaire.
10:22 Le maire du village de Balabine, nous nous sommes rendus, il borde le réservoir.
10:26 Ce maire reçoit des habitants inquiets dans son bureau chaque jour.
10:30 Certains de mes habitants m'ont parlé de quitter la ville.
10:37 Cette étendue désertique fait peur et le risque nucléaire aussi.
10:43 Les autorités ukrainiennes affirment que pour le moment, les réacteurs sont bien refroidis,
10:50 mais qu'il faudra plusieurs années pour faire re-remplir le réservoir de Krakowka.
10:55 Reportage RTL en Ukraine de notre envoyé spécial Valentin Boisset.
10:59 Impertinent, irréprochable, mais non sans humour, RTL fait ses adieux à Claude Sarraud,
11:07 qui s'est éteint à l'âge de 95 ans.
11:09 Son billet sur Leviv est élu par le tout Paris pendant une décennie dans les colonnes du journal Le Monde.
11:14 Journaliste, écrivaine, mais jamais austère, elle avait rejoint les grosses têtes.
11:19 Laurent Requier lui a rendu un vibrant hommage sur les ondes de RTL.
11:23 J'aimais cette femme, c'est une femme formidable.
11:26 J'ai écrit avec elle un livre qui raconte toute sa vie, parce que c'était une des premières femmes libres,
11:30 peut-être plus féministes qu'on ne l'imagine,
11:34 une des premières femmes à avoir participé au journalisme de presse écrite de façon différente.
11:41 Elle avait tellement de choses à raconter, tellement de choses à partager.
11:45 J'ai tellement appris aussi sur la vie avec elle, parce qu'elle m'a appris beaucoup de choses.
11:49 Évidemment, je ne vais pas la comparer à ma mère, mais c'était quand même comme une seconde maman pour moi.
11:54 Mais voilà, je voudrais avant tout garder en mémoire son rire,
11:58 parce qu'aux grosses têtes, et les auditeurs de RTL, c'est ça aussi qu'ils vont garder de Claude avant tout,
12:03 c'est non seulement ce qu'elle racontait, mais aussi son rire.
12:06 L'émotion de Laurent Requier dans RTL Midi.
12:09 Toute la semaine, vous le savez, RTL vous emmène dans les coulisses de la préparation du concours du meilleur ouvrier de France.
12:14 Nous avons suivi pendant 7 mois un chef une étoile à Paris.
12:17 Tom Meyer, 29 ans, qui passe le concours pour la toute première fois.
12:25 Vous avez fait sa connaissance hier, Nerissa et Manie.
12:28 Ce soir, vous nous emmenez dans un centre de formation à Paris.
12:31 Prière d'éteindre le téléphone portable, place à la concentration.
12:34 Oui, j'entre dans une école quasi vide, dans les grandes cuisines,
12:37 quelques bruits de casserole et de couteau sur les planches.
12:40 Ambiance studieuse pour Tom et son comité.
12:42 Là, c'est chez nous. Ça fait des petits 8h, 22h tous les jours.
12:45 On a vu un petit peu la couleur des murs.
12:47 Et sur les murs, justement, des dizaines de feuilles,
12:49 les épreuves reçues deux semaines auparavant avec les différents plats à maîtriser par cœur pour le jour J.
12:54 D'eau de chevreuil avec une sauce poivrade, garniture kaki, billes de betterave et butternut.
12:59 Il faut vraiment respecter au millimètre les schémas.
13:02 C'est-à-dire, s'ils nous demandent trois pistaches et qu'il y en a deux le jour J, on est disqualifiés.
13:06 On cherche un meilleur ouvrier, pas un meilleur chef.
13:08 Ils vont nous demander de maîtriser le feu, de gérer le comité, l'organisation dans le temps.
13:11 Chaque jour, pendant trois heures, Tom commence par préparer l'équivalent de 300 euros de produits bruts pour ses recettes.
13:17 La singe à quille, la demande vivante et coraillée, mais c'est un petit peu tôt dans la saison.
13:21 Donc, il faut aller la chercher au bon endroit.
13:23 Les oursins, c'est pareil. Est-ce qu'on va chercher de l'oursin breton, gallice, islandais ? Vraiment, tout est important.
13:29 Et après la préparation, place à 6h30 d'épreuve blanche.
13:32 Tom me demande de sortir des cuisines car rien ne doit le perturber.
13:36 À 7 jours, cet reportage signé Nerissa et Mani.
13:39 Merci beaucoup Aude, à tout à l'heure 20h.
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