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Mathieu Bock-Côté sur les violences contre Éric Zemmour : «Notre système ne condamne pas les violences, il condamne les violences contre les acteurs politiques jugés raisonnables»

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00:00 Il faut justement rapporter les faits d'abord pour voir ensuite
00:03 de quelle manière ils sont déformés par les médias et pas par des médias marginaux.
00:08 On est au cœur encore une fois d'une entreprise de désinformation,
00:12 mais avant de s'y rendre, il faut voir ce qu'aurait été une information adéquate.
00:16 Alors que se passe-t-il? Éric Zemmour fait une tournée pour assurer la promotion de son livre
00:22 "Je n'ai pas dit mon dernier mot". Il fait une tournée de France,
00:26 il fait un tournée de partout, de manière très classique, on sait ce que c'est.
00:30 Il rencontre des militants, il rencontre des lecteurs, il fait sa dédicace.
00:34 Or, qu'est-ce qu'on voit? À Brest, il est accueilli par des militants.
00:39 Il est accueilli par des militants antifas et en fait par des milices antifas
00:44 qui ont un objectif très clair, c'est semer une terreur à la fois devant Zemmour,
00:51 mais aussi pour le public qui s'y rassemble, de la manière la plus violente qui soit.
00:56 On voit vraiment, les images sont assez parlantes.
00:58 Il y a un appel d'abord qui est lancé par des associations pour interdire l'événement,
01:02 enfin interdire, pour censurer l'événement, pour faire en sorte qu'ils ne puissent pas se tenir,
01:06 en disant "Cassez-vous, on ne veut pas vous voir ici, on va vous casser s'il le faut".
01:10 Mais une fois que l'événement est commencé, on est prêt à terroriser les vieilles dames,
01:14 on est prêt à terroriser les vieux messieurs, on est prêt à terroriser les adolescents,
01:17 on est prêt à terroriser les enfants avec des méthodes qui relèvent d'une forme de terrorisme politique
01:22 qui ne dit pas son nom, la volonté très nette de semer la terreur.
01:26 Donc les milices antifas sont présentes.
01:29 On ajoutera que ce n'est pas la première fois que ça arrive à Zemmour,
01:31 et pas seulement à Zemmour, mais ces temps-ci c'est lui la cible.
01:34 Depuis sa présidentielle, les antifas n'ont jamais cessé de le harceler.
01:40 Il s'agit d'une stratégie très nette de harcèlement.
01:44 Et harcèlement qui peut aller, comme je le dis, on cherche à annuler l'événement,
01:48 on agresse les gens physiquement.
01:50 D'ailleurs, on a vu qu'il y a des gens qui ont été agressés, qui ont été blessés.
01:53 Quel est l'objectif derrière cela pour les antifas?
01:56 C'est un objectif, globalement, il s'agit soit de faire en sorte que l'événement ne puisse pas se tenir,
01:59 parce que les autorités diront "menace à l'ordre public, danger pour l'ordre public,
02:04 dès lors on annule l'événement", ce qu'on pourrait appeler la juridiction Florence Bergeau-Blaclaire,
02:09 puisque cette conférence suscite l'aversion de certains fanatiques,
02:13 nous allons suspendre la conférence pour ne pas être troublés par les fanatiques.
02:17 C'est l'état véritablement qui s'aplatit.
02:19 Mais aussi, c'est créer une terreur telle que les organisateurs eux-mêmes ne puissent plus trouver,
02:25 par exemple, de salles dans un lieu où organiser cette conférence.
02:29 Les gens se disent "désolé, je ne peux pas vous accueillir chez moi,
02:31 je n'ai pas les moyens d'avoir des gens qui vont défoncer ma fenêtre,
02:33 qui vont défoncer mon hôtel, qui vont attaquer le public,
02:37 qui vont coller une réputation de violence à mon lieu".
02:39 Ce qui arrive très souvent à Reconquête.
02:41 Ce qui arrive à peu près tout le temps.
02:42 Franchement, ces temps-ci, c'est une méthode de harcèlement systématique
02:46 pour rendre impossible l'exercice démocratique des droits,
02:49 les droits démocratiques des gens de Reconquête.
02:51 Ou alors, la dernière méthode évidemment, c'est faire en sorte que dans le débat public,
02:55 et je reviendrai, chaque fois qu'on dit "Reconquête", ça doit venir avec "violence",
02:59 "Reconquête, violence", "Reconquête, violence",
03:01 pour marquer véritablement, publiquement, le parti de Zemmour,
03:05 le sou de l'infréquentabilité absolue.
03:07 Si vous y allez, d'ailleurs, l'idée c'est que le commun des mortels se dise
03:09 "Je voudrais bien y aller, faire signer mon livre,
03:11 mais je n'ai pas envie de recevoir un coup sur la tête,
03:14 de recevoir peut-être un cocktail molotov,
03:16 de me faire agresser, de me faire attaquer par des sauvages,
03:18 donc je n'irai pas".
03:19 Donc on comprend c'est une stratégie d'intimidation.
03:22 Par ailleurs, ça nous rappelle une chose,
03:24 les antifas, ce sont les troupes de choc de ce que j'appelle l'idéologie diversitaire.
03:29 Vous avez un système médiatique qui désigne quelqu'un en disant
03:32 "Fasciste, nazi, fasciste, nazi, extrême droite, infréquentable, méchant,
03:36 dévore les enfants probablement".
03:38 Et les militants antifas ont pour fonction de traduire cet interdit
03:43 en interdit physique, en interdit violent.
03:46 Donc pendant que vous en avez qui disent que c'est inacceptable ce qu'ils disent,
03:49 eux prennent au sérieux l'idée que c'est une menace fasciste
03:51 et décident d'exercer leur petite terreur.
03:54 Donc dans les faits, ça condamne ceux qui se rendraient à un tel événement,
03:58 c'était une vie de dissident.
03:59 Si vous savez que vous risquez de recevoir des coups,
04:02 vous savez que vous risquez d'avoir un bras brisé,
04:04 vous risquez beaucoup en vous rendant à un tel événement.
04:06 L'idée, donc on l'aura compris, c'est une stratégie des antifas
04:09 au service d'une idéologie dominante pour rendre impossible
04:13 l'exercice de la vie politique d'un parti ou d'un autre.
04:16 Dernier événement qu'il faut mentionner, il y avait les drapeaux de la CGT.
04:19 Moi je suis très curieux de savoir ce que les autorités de la CGT
04:23 vont dire par rapport à ça.
04:24 Est-ce qu'ils vont dire "pas d'amalgame",
04:25 est-ce qu'ils vont dire "on se dissocie de nos militants"?
04:27 Je serais curieux de l'entendre.
04:29 Mais pour l'instant, c'est ainsi qu'on aurait dû raconter les événements.
04:32 Le parti d'Éric Zemmour, et Éric Zemmour était la cible
04:35 d'une stratégie de harcèlement, de terreur politique violente
04:38 avec l'idée de faire interdire son événement.
04:40 Ça c'est comme ça qu'on aurait dû le raconter.
04:42 - Alors ce qui est intéressant, c'est que ce n'est pas comme ça
04:44 que les médias, ceux qui en ont parlé justement,
04:46 ont raconté l'événement.
04:47 - Et vous avez tout à fait raison.
04:48 - Ah ah!
04:49 - Et c'est là le... Ah ah! Exactement!
04:51 Et c'est le coeur de l'histoire.
04:53 Première stratégie, c'est effectivement le silence.
04:56 On n'en parle tout simplement pas.
04:58 Peut-on imaginer si quelqu'un avait agressé de cette manière
05:01 les militants de Mme Taubira lorsqu'elle en avait?
05:03 Les militants de M. Mélenchon? Les militants de la Macronie?
05:06 Est-ce qu'on peut imaginer les militants écolos?
05:08 Est-ce qu'on peut imaginer un seul instant
05:10 qu'il y aurait un tel silence?
05:12 Non, on ne peut pas l'imaginer.
05:13 Mais là, puisque ça concerne Zemmour,
05:15 eh bien, silence, silence généralisé.
05:17 Ou alors, si on en parle, il y a une autre manière.
05:20 C'est ce que j'appelle le récit des affrontements et tensions.
05:22 Et ça, on l'a vu ici, un peu partout.
05:24 Ceux qui en ont parlé disaient "Tensions lors du meeting,
05:27 il n'y a pas de meeting,
05:29 exige de la signature d'Éric Zemmour."
05:31 Mais c'est fascinant l'argument de la tension ici.
05:33 Parce que qu'est-ce que ça veut dire?
05:35 Ça veut dire qu'il y a des agresseurs,
05:37 et là, l'agressé, bien lui, agresseur et agressé,
05:39 vont nous dire, il y a un affrontement.
05:41 Alors, je vous donne à l'ergueur un coup de poing sur la gueule,
05:43 vous vous défendez, eh bien, finalement,
05:45 on transforme ça en affrontement.
05:47 On place sur un pied d'égalité l'agresseur et l'agressé.
05:49 Celui qui veut interdire l'événement
05:51 est celui qui voulait tout simplement signer ses livres.
05:53 Donc, on dilue la responsabilité de l'agresseur,
05:55 et on transforme même l'antifa dans les circonstances
05:57 en caution démocratique.
05:59 Au moins, il a eu le courage d'aller à la rencontre
06:01 des militants du polémisme d'extrême droite.
06:03 Ça, je crois que c'était dans Le Monde, si je ne me trompe pas.
06:05 On nous dit, il y a des antifas.
06:07 D'ailleurs, il faudrait remettre en question ce terme.
06:09 La définition du fascisme des antifas
06:11 doit commencer avec François Bérou.
06:13 Donc, c'est quand même un peu louche.
06:15 Et de l'autre côté, on a des militants
06:17 qui sont présentés comme les militants du polémisme d'extrême droite.
06:19 Et finalement, on comprend que les gentils dans l'histoire,
06:21 ce sont les tabasseurs cagoulés
06:23 qui arrivent avec l'idée de blesser.
06:25 Mais il y a le récit 2 qui est plus amusant,
06:27 et on l'a vu aujourd'hui sur BFM.
06:29 Je n'ai pas l'habitude de nommer les autres chaînes d'info,
06:31 mais aujourd'hui, il faut nommer l'interview
06:33 qu'il a déshonorée de Bruce Toussaint
06:35 avec Éric Zemmour.
06:37 Lorsqu'il lui dit fondamentalement...
06:39 Donc, on passe du récit du partage de responsabilité
06:41 au récit du, finalement, Zemmour,
06:43 est-ce que vous n'êtes pas responsable
06:45 de ce qui s'est passé?
06:47 Est-ce que ce n'est pas vous le coupable?
06:49 Et je vais citer... L'interview commence comme ça.
06:51 Qui est à l'origine de ces incidents?
06:53 Alors, vous regardez la vidéo,
06:55 c'est très clair, là. On voit qui frappe
06:57 et qui est frappé. On voit qui agresse et qui est agressé.
06:59 Mais l'intervieweur de BFM,
07:01 avec une forme de candeur,
07:03 mais qui est à l'origine de cela, véritablement?
07:05 On ne le sait pas.
07:07 - Est-ce que ce n'est pas une question, pardonnez-moi,
07:09 que beaucoup se posent?
07:11 - Franchement, non. Honnêtement, non.
07:13 C'est une question rhétorique imposée par le système médiatique
07:15 pour diluer la responsabilité de l'agresseur.
07:17 Vous avez une scène, il y a un type, il y en a un autre,
07:19 il lui donne un coup de bâton de baseball dans le front
07:21 et on dit "Qui a agressé l'autre, véritablement?
07:23 Pourquoi avez-vous donné un coup de tête
07:25 à ce bâton de baseball? Pourquoi avez-vous fait cela?"
07:27 C'est quand même assez... C'est comme donner des coups de tête
07:29 au matraque. Alors, quoi qu'il en soit,
07:31 il y a l'argument "Qui est à l'origine de ces incidents?"
07:33 Ça va plus loin.
07:35 Toussaint demande...
07:37 Parce qu'on note que partout où se présente Zemmour,
07:39 partout, les mêmes militiais antifas
07:41 sont toujours là pour perturber l'événement.
07:43 Et bien Toussaint dit
07:45 "Mais ce ne serait pas vous le problème, finalement?
07:47 Ce ne serait pas vous le problème."
07:49 Autrement dit, votre discours
07:51 est à ce point choquant,
07:53 est à ce point troublant
07:55 que les gens n'ont d'autre choix
07:57 que de vous agresser pour vous faire taire
07:59 tellement votre discours est violent.
08:01 Donc on est dans ce scénario où le cogneur,
08:03 on est dans ce scénario où l'agresseur,
08:05 en fait, ce n'est pas lui le violent.
08:07 Le violent, c'est celui qui tient un discours raisonné,
08:09 argumenté, qui vient vendre ses livres.
08:11 Et c'est le violent parce que son discours contredit
08:13 l'idéologie diversitaire.
08:15 Et Bruce Toussaint, dans sa stratégie
08:17 un peu gênante, redisons-le,
08:19 d'inversion de la responsabilité,
08:21 dit "Qui sème le vent
08:23 récolte la tempête."
08:25 Alors je devine que Bruce Toussaint a dit la même chose,
08:27 j'en suis certain, si on conserve sa structure logique
08:29 à propos des gens de Charlie.
08:31 Est-ce qu'il pourrait dire, des gens de Charlie,
08:33 "Qui sème le vent", caricaturer le prophète,
08:35 quand même, c'est quand même un peu semer le vent,
08:37 "Vous récoltez la tempête."
08:39 Est-ce qu'il dirait la même chose de Samuel Paty?
08:41 Je suis curieux, est-ce qu'il dirait la même chose
08:43 de Samuel Paty? "Qui sème le vent récolte la tempête."
08:45 Donc, on est dans cette idée
08:47 comme quoi certains discours sont à ce point
08:49 inacceptables, qu'en fait,
08:51 l'agresseur se met au service
08:53 de la société pour se défendre
08:55 contre l'élément nuisible, contre l'élément
08:57 toxique qui vient
08:59 troubler la sérénité sociale,
09:01 en perturbant le vivre-ensemble avec des propos
09:03 que l'on juge haineux.
09:05 - J'ai envie de vous entendre aussi, là-dessus,
09:07 sur ce sujet. Je vous laisse continuer, pardon.
09:09 - C'est pas la première fois.
09:11 Ça concerne Zemmour, mais c'est pas la première fois
09:13 que ça arrive chaque fois qu'on a des personnalités
09:15 associées à la "droite nationale".
09:17 On peut penser à Robert Ménard, à François Bousquet,
09:19 à d'autres. Il y a chaque fois cette inversion
09:21 de la responsabilité. Et quand il y a
09:23 des agressions contre des librairies, pensez à la nouvelle
09:25 librairie, pensez à la librairie des deux cités,
09:27 là, on n'en parle pas. Chercher à faire...
09:29 à casser une librairie,
09:31 à briser une librairie,
09:33 à la rendre...
09:35 faire en sorte qu'il ne soit plus possible
09:37 de fréquencer cette librairie, c'est pas grave.
09:39 C'est pas grave, on n'en parle pas.
09:41 Vous noterez que les médias, de temps en temps,
09:43 parlent quand même de l'agression contre des personnalités.
09:45 C'est le cas, par exemple, lorsque c'est Mme Agazinsky,
09:47 François Hollande, Frédéric Bigbedé.
09:49 Mais là, pourquoi on en parle, cette fois-là?
09:51 Parce qu'on dit "mais pourquoi eux?
09:53 Ils sont pas d'extrême droite, eux!"
09:55 Au moins, les autres, ils sont d'extrême droite,
09:57 on peut comprendre qu'on leur tape dessus,
09:59 mais eux, Sylvain Agazinsky, on dit pas qu'il sème
10:01 le vent et qu'on se la tempête, François Hollande,
10:03 on dit pas qu'il sème le vent et qu'on se la tempête,
10:05 pourtant, il y a eu des agressions.
10:07 Et ça nous rappelle que pour une partie du système,
10:09 le problème, ce n'est pas qu'il y ait de la violence,
10:11 c'est que la violence soit mal dirigée.
10:13 Lorsqu'elle frappe des gens de gauche, elle est illégitime.
10:15 Lorsqu'elle frappe des gens de droite, elle est légitime.
10:17 Vous noterez qu'à travers tout cela,
10:19 ce sont toujours les mêmes qui attaquent les milices antifa
10:21 qui, elles, dans leur esprit, s'en prennent toujours
10:23 à des gens d'extrême droite ou à des collabos
10:25 de l'extrême droite.
10:27 - Mais, à un tour de table, est-ce que cette violence
10:29 ne s'inscrit pas dans un contexte un peu plus large,
10:31 quand même?
10:33 - Oui et non. Oui et non. Oui, il y a un contexte plus large
10:35 en ce moment. Donc, on pourrait parler des gilets jaunes,
10:37 les tensions autour de l'implantation des camps
10:39 de migrants, les tensions dans les villes, l'insécurité.
10:41 On vit dans une société, aujourd'hui, plus conflictuelle
10:43 qu'elle ne l'était il y a 30 ans, il y a 40 ans.
10:45 Il faudrait se demander pourquoi, d'ailleurs.
10:47 Mais, cela dit, il y a une constante
10:49 chez les antifas, c'est que ce sont les...
10:51 Vous savez, il y a des violences éruptives,
10:53 quelquefois, une société tendue,
10:55 une société conflictuelle,
10:57 mais ça finit par exploser.
10:59 Les antifas, c'est autre chose.
11:01 Les antifas ont une stratégie explicite
11:03 qui mise sur la violence,
11:05 qui revendique sur la violence pour faire taire,
11:07 pour interdire les événements, pour blesser,
11:09 pour attaquer les policiers.
11:11 Donc, chez eux, la violence, elle n'arrive pas
11:13 dans un contexte. Pour eux, la violence est l'élément
11:15 premier d'une stratégie politique efficace.
11:17 Elle mise soit sur le fait qu'on est tellement
11:19 déshabitué à la violence dans nos sociétés,
11:21 qu'on est paralysé lorsqu'ils les attaquent,
11:23 ou alors on est dans une société conflictuelle
11:25 aujourd'hui, ils veulent radicaliser les tensions.
11:27 Ce qui est fascinant là-dedans,
11:29 c'est que le sketch médiatique qu'on nous impose
11:31 depuis quelques semaines sur les violences d'ultra-droite
11:33 qui seraient partout, il faut arrêter de nous raconter
11:35 des sottises, il faut arrêter de nous raconter ça.
11:37 Les violences d'ultra-droite, c'est un sketch
11:39 médiatique pour faire peur, mais ça ne correspond
11:41 pas à la réalité, c'est un fantasme médiatiquement
11:43 entretenu. Les seuls qui attaquent, les seuls
11:45 qui agressent régulièrement, systématiquement,
11:47 ce sont les milicies antifas. Alors, j'en reviens
11:49 à ce point de départ. Notre système, contrairement
11:51 à ce qu'on dit, ne condamne pas les violences.
11:53 Il condamne les violences contre des acteurs politiques
11:55 jugés raisonnables, mais lorsque les violences frappent,
11:57 tombent sur Éric Zemmour, on dit finalement
11:59 « il l'a bien cherché le bonhomme, il l'a bien cherché,
12:01 et j'espère qu'il va s'excuser de s'être
12:03 fait taper dessus. »
12:05 [Musique]
12:08 [SILENCE]

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