ONG, opposition et experts en migration pointent du doigt le rôle des garde-côtes grecs dans la gestion du dramatique naufrage de migrants mercredi dernier en mer Ionienne.
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00:00 Quelques 200 personnes ont manifesté dimanche au Pyrée, près d'Athènes, devant les bureaux
00:05 de l'agence Frontex et de la garde côtière grecque.
00:08 Ils protestent contre la gestion du naufrage survenu la semaine dernière au large des
00:12 côtes du Péloponnèse.
00:14 Les témoignages de survivants se multiplient.
00:17 Certains racontent comment les gardes côtes grecques auraient en réalité essayé de
00:21 repousser le bateau en dehors des eaux grecques.
00:23 Quant à Frontex, elle affirme que le bateau a refusé toute aide.
00:26 Reste à savoir si un navire en perdition doit accepter de l'aide pour être secouru.
00:30 La Cour suprême grecque a ordonné l'ouverture d'une enquête pour établir les responsabilités.
00:36 Le bilan officiel du drame fait toujours état de 78 morts, mais 500 personnes sont portées
00:42 disparues selon l'ONU.
00:43 Le naufrage pourrait être l'un des plus graves de l'histoire récente de la Méditerranée.
00:47 Depuis des années, la Grèce est régulièrement accusée dans les médias de procéder à
00:51 des push-back, comprenez à repousser les bateaux de migrants hors de ses eaux territoriales.
00:56 Une pratique contraire aux droits internationals maritimes et à la Convention de Genève,
01:01 mais que l'agence Frontex a à minima tolérée selon un rapport publié l'an dernier par
01:06 l'Office européen de la lutte contre la fraude.
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