Le Fil Rouge : un final renversant

  • l’année dernière
Transcript
00:00 Dans une course à l'Europe extrêmement disputée, le stade Rennais aura su réaliser
00:15 un sprint final décisif en remportant ses 4 dernières rencontres de la saison.
00:20 5ème avant leur déplacement à Brest, les Rouges et Noirs avaient leur destin en main
00:25 pour atteindre l'objectif européen du club.
00:27 Il fallait pour cela s'imposer au stade Francis Le Bley, un contrat rempli grâce
00:32 à une victoire de but à un.
00:34 Ce sont alors les résultats sur les autres terrains qui auront déterminé le classement
00:39 final du championnat.
00:40 Des résultats qui vont finalement sourire au stade Rennais.
00:43 - Allez, allez, allez ! - Allez, allez !
00:45 - Allez, allez, allez ! - Allez, allez, allez !
00:47 - Allez, allez, allez ! - Allez, allez, allez !
00:50 - Allez, allez, allez ! - Allez, allez, allez !
00:52 - Allez, allez, allez ! - Allez, allez, allez !
00:54 (Cris de joie)
00:56 (Cris de joie)
00:58 (Cris de joie)
01:01 (Cris de joie)
01:03 (Cris de joie)
01:05 (Cris de joie)
01:07 (Cris de joie)
01:09 (Cris de joie)
01:11 (Cris de joie)
01:13 (Cris de joie)
01:15 (Cris de joie)
01:17 *musique épique*
01:44 On imaginait gagner à Brest parce qu'on était sur la bonne dynamique.
01:48 Après, les résultats des autres, on ne les maîtrisait pas.
01:51 Mais c'est vrai que quand tu apprends en fin de match que finalement tu es 4 plutôt que 5,
01:55 franchement c'est top.
01:57 Grande satisfaction, beaucoup d'émotion, beaucoup de joie.
02:00 Vous avez pu le voir entre les joueurs, le staff, tout le monde était vraiment très très heureux.
02:05 À ce moment-là, à 16 ans, oui, j'imaginais pas Monaco perdre chez lui
02:11 ou se faire accrocher par Toulouse avec une équipe composée de joueurs qui avaient peu joué.
02:16 Toulouse avait été vainqueur de la Coupe de France, donc elle avait fait tourner une partie de son effectif.
02:22 Et Lille qui se fait accrocher à 3, qui n'a pas gagné de match depuis un certain temps.
02:26 On n'imaginait pas ce scénario-là.
02:28 Et ce qu'on peut dire, c'est ça en fait.
02:31 C'est que jusqu'à la dernière journée, tout le monde a joué le jeu.
02:35 C'est déjà une bonne chose.
02:38 Et Brest également, parce qu'ils ont joué le jeu, ça n'a pas été facile d'aller gagner là-bas.
02:43 Et ce qu'il faut se dire, c'est que tous les matchs sont difficiles en fait.
02:46 Peu importe l'équipe que tu as à l'instant T, c'est difficile d'aller gagner à 3,
02:52 c'est difficile d'aller à Toulouse, d'aller à Clermont.
02:55 Tous les matchs aujourd'hui sont difficiles.
02:57 Donc voilà, c'est pour ça qu'on a fait preuve aussi d'une grande solidarité.
03:01 Et ce qui a payé, ce qui a payé à la fin.
03:05 Ce pourquoi en vivre, c'est aussi l'émotion, c'est les résultats, c'est un ensemble de choses.
03:09 Mais l'émotion, c'est un élément fondamental.
03:11 L'année dernière, on a vécu les émotions à travers les matchs.
03:14 Parce qu'il y a eu beaucoup de matchs où on a développé un jeu très flamboyant.
03:16 Cette année, ça a été moins le cas.
03:19 En tout cas, de manière moins régulière.
03:21 Même si on a vécu une première partie de saison assez exceptionnelle.
03:25 Mais c'est sûr que finir de cette manière-là, avec 4 victoires d'affilée,
03:30 et je vous dis, avec un dénouement heureux lors d'un derby, c'est des émotions très, très fortes.
03:35 Avec en plus les résultats des adversaires qui nous étaient favorables sur ce dernier match.
03:38 Voilà, une émotion à son comble.
03:40 Et je pense effectivement que tous les amoureux du Samradion ont été comblés ce samedi soir.
04:04 Un finish magistral et ce, malgré un dernier tiers de championnat,
04:07 où le stade Rennais aura d'abord soufflé le chaud et le froid.
04:10 Une période pourtant abordée plus sereinement,
04:13 à la faveur d'une victoire probante face au Paris Saint-Germain lors de la 28e journée.
04:18 Les Rouges et Noirs avaient alors rassuré sur leurs jeux et leurs ambitions,
04:21 avant une nouvelle trêve internationale.
04:24 Ce n'est pas un objectif de battre Paris en début de saison.
04:26 Notre objectif, c'est un objectif final, c'est d'être bien classé en fin de saison.
04:30 Mais c'est sûr que quand vous battez Paris à deux reprises,
04:32 en termes de prestige en tout cas, c'est très très important.
04:35 C'est sûr que ça marque davantage les esprits.
04:37 Maintenant, on a l'habitude de le dire, voilà, un match c'est trois points,
04:40 que ce soit contre Ajaccio, Angers ou Paris ou Monaco, ça vaut toujours trois points.
04:43 Il y a le prestige qui change.
04:46 Tout l'aspect médiatique évidemment, qui est bien plus important sur un match contre Paris
04:50 que sur un match peut-être quand on affronte une équipe dite de bas de tableau.
04:53 C'est loin d'être arrogant d'avoir pris six points contre Paris cette année.
04:56 Alors on peut dire Paris est moins bien, Paris machin.
04:58 Mais bon, à chaque fois qu'on a joué contre Paris,
05:00 les meilleurs joueurs étaient sur le terrain.
05:03 Donc franchement, c'est une vraie satisfaction parce que c'est pas se gargariser et se dire voilà.
05:07 Mais en tous les cas, ça montre justement que cette équipe-là a un vrai potentiel,
05:11 elle a des capacités.
05:12 Maintenant, il faut essayer de rééditer ce même genre de match à l'extérieur
05:17 comme on l'a fait à Paris face à d'autres équipes.
05:20 Mais le contexte est différent.
05:21 À Paris, c'est une équipe joueuse.
05:23 Il y a de l'espace.
05:24 Quand tu vas à Clermont, quand tu vas dans des équipes un peu plus atroces,
05:28 c'est toujours plus difficile parce que c'est des équipes qui sont beaucoup plus regroupées,
05:31 qui peuvent te piquer en contre.
05:33 Donc voilà, Paris, c'est différent.
05:35 Paris, c'est une équipe qui nous convient parce qu'on aime être d'égal à égal dans le jeu.
05:40 Et après, les opportunités font que tu as des occasions, tu les saisis.
05:45 Et c'est ce qui s'est passé au Parc avec Carl et avec Kali à la 44 ou à la 45.
05:51 Voilà, on a pu boucler le match très rapidement.
05:55 Oui, mais voilà, les résultats au retour de Trèves
05:57 ne seront pas ceux que l'on aurait pu attendre après un tel coup d'éclat.
06:01 Bien au contraire, opposé à Lens au Roisenpark, puis en déplacement à Lyon,
06:05 les Rogers Noirs vont se faire piéger,
06:07 enchaînant ainsi deux défaites avant de recevoir Reims,
06:10 une rencontre qui s'est alors présentée comme un match charnière
06:13 pour les hommes de Bruno Genesio.
06:16 Il y a eu des moments où il fallait...
06:19 C'est incroyable parce qu'on a eu des moments à Lyon, notamment,
06:22 je me souviens que si on gagne à Lyon, je crois qu'on les met à 8 points.
06:26 Et inversement, s'ils gagnent, ils reviennent à 3 points.
06:29 Voilà, ça a été un peu le yo-yo, entre guillemets, dans le championnat.
06:34 Sur les équipes, je ne parle pas du premier et du deuxième,
06:36 où Lens et Paris ont fait, entre guillemets, un cabalier un peu seul.
06:40 Marseille a eu un degré moindre.
06:42 Mais entre Monaco, Lille, Rennes, même Lyon,
06:46 à un moment donné, on aurait pu imaginer qu'ils puissent revenir.
06:49 Voilà, ça a été un petit peu le yo-yo, la bagarre.
06:53 Et à des moments importants, on n'a pas lâché.
06:56 Je pense à Reims, effectivement, où on gagne 3-0.
07:01 Et ce moment-là, c'est un moment un peu charnière,
07:03 où on ne doit pas se louper.
07:05 Et Reims, ce n'est pas une équipe qui nous réussissait forcément par le passé non plus.
07:09 Et on arrive à gagner assez largement,
07:11 même si ça a mis du temps à se mettre en place.
07:15 Mais on a gagné assez largement.
07:17 Et ça, c'est des moments aussi où Reims, je me souviens maintenant,
07:23 ils sont sur une série incroyable,
07:26 avec un entraîneur qui fait jouer son équipe,
07:29 où tout le monde est dix tirs en bique face à cette équipe de Reims.
07:33 Et nous, on est là et on craque.
07:36 3-0.
07:38 On a eu à faire front à d'autres paramètres
07:40 auxquels on n'avait pas été confronté la saison passée.
07:42 On l'a dit tout à l'heure, donc la Coupe du Monde, le nombre de blessés.
07:45 Il a fallu s'adapter.
07:48 On a mis parfois un peu plus de temps,
07:50 mais de manière globale, le staff, les joueurs,
07:54 sont restés assez sereins avec le soutien de tout le monde au club.
07:58 Et je pense que même dans les moments qui ont été un peu plus délicats,
08:01 dans lesquels on peut avoir du doute, comme tout le monde,
08:02 en fait, tout le monde est resté uni, solidaire,
08:05 a continué à travailler, à garder le même cap,
08:09 en ne sachant pas évidemment ce que serait demain et le résultat final.
08:12 Mais en tout cas, tout le monde a resté focus,
08:13 malgré les différentes difficultés auxquelles on a été confronté.
08:17 Des Rouges et Noirs capables donc de se remobiliser
08:19 pour un premier match capital remporté.
08:22 Malheureusement, de nouveaux suivis de contre-performance
08:25 lors de déplacements à Montpellier, puis à Nice.
08:27 Une inconsistance dans les résultats qui a nourri les critiques d'observateurs,
08:31 souvent trop pressés d'en tirer des conclusions.
08:34 Je me souviens de certains matchs à Toulouse notamment,
08:36 où ce sont des erreurs individuelles.
08:39 Je me souviens qu'à Lyon, par exemple, pour Ménin 0,
08:41 on fait une bonne première mi-temps.
08:42 Si à la mi-temps, il y a 2 ou 3 zéros, franchement,
08:45 ça ressemble au match de l'année précédente où on avait gagné 4-2,
08:49 où on avait mené 4-0.
08:51 Mais là à Lyon, je me souviens que les premières 45 minutes,
08:54 on a 3-4 cases nettes, où on en convertit une, donc on mène 1-0.
08:59 Et là, derrière, ça se dilue un petit peu, un manque de confiance et on perd ça.
09:03 Après, on va perdre à Montpellier sur un match où on est en supériorité numérique,
09:08 où on se prend un dernier coup franc en fin de match,
09:11 ou avec un jeu de tête, un jeu aérien perdu, un manque d'attention.
09:14 Oui, on a perdu un nombre de points trop important à l'extérieur
09:17 pour pouvoir être en capacité, je vais dire,
09:19 à lutter avec ceux qui sont devant nous aujourd'hui.
09:23 Mais à la fois, on se dit qu'on n'était pas très loin.
09:26 On n'était pas très loin.
09:27 Encore une fois, on en a eu la preuve cette année,
09:29 on en avait déjà eu la preuve la saison passée.
09:31 Notre avenir, au final, il se joue sur la dernière journée.
09:34 Il a une dernière sur les deux dernières minutes,
09:35 cette année sur la dernière journée.
09:37 Donc, le message qu'on a souhaité faire passer,
09:40 c'est d'amener un peu plus de mesures dans les jugements.
09:43 Pas de jugement trop hâtif et les bilans, on les fait à la fin de la saison.
09:46 Forcément, lors de la saison, certaines critiques vous touchent plus que d'autres.
09:52 Et notamment, quand vous êtes déjà dans le dur et que quand vous en rajoute,
09:55 forcément, ça impacte.
09:56 Après, il fallait faire front, lutter contre ça,
09:59 croire encore une fois à notre projet.
10:01 Les hommes qui constituent ce projet-là également, c'est très important.
10:05 Et voilà, force est de constater qu'on a bien fait de garder le cap.
10:09 Et je pense que c'est encore une fois ce qui nous a permis
10:12 cette résilience d'avoir ce résultat final.
10:15 Ce qui m'embête un peu, en fait, c'est que
10:18 un championnat, c'est 38 journées.
10:21 Un championnat, c'est long, c'est très long.
10:23 Et notamment avec cette Coupe du Monde et tout ça.
10:25 Donc, on ne peut pas juger semaine après semaine,
10:31 deux parts, les résultats, un effectif, un groupe, et faire des bilans.
10:36 C'est simplement ça que j'ai essayé de faire comprendre.
10:38 Je dis, voilà, nous, on compose un effectif,
10:40 on essaye de faire notre travail du mieux possible.
10:43 On ne fait pas tout bien.
10:44 Et c'est clair qu'on ne fait pas tout bien.
10:46 On doit s'améliorer sur beaucoup de choses.
10:48 Mais en tous les cas, on ne fait pas tout mal non plus.
10:51 Voilà, on ne fait pas tout mal.
10:51 Et moi, ce que je demande simplement,
10:53 c'est qu'on ne fasse pas des conclusions hâtives
10:56 alors que le championnat n'est pas terminé.
10:59 Si le championnat, la 38e journée,
11:01 Rennes finit 12e, ou finit 15e, ou finit 9e
11:06 et ne rentre pas dans les objectifs, OK,
11:08 je suis prêt à entendre le fait que l'objectif n'est pas atteint
11:13 et que je sois critiqué là-dessus, mais je n'ai pas de problème.
11:17 Mais aujourd'hui, quand on fait le bilan
11:22 et qu'au final, l'objectif est atteint,
11:24 ça ne veut pas dire que tout ce que j'ai fait, c'est bien,
11:26 mais ça veut dire qu'on a aussi fait des choses bien.
11:29 C'est simplement ça que je veux souligner.
11:32 Des résultats qui viennent accentuer encore un peu plus
11:34 c'est l'image d'une équipe à deux visages,
11:36 trop souvent en difficulté à l'extérieur
11:39 et quasi injouable sur sa pelouse du Roizenpark.
11:42 Mais c'est quelque chose que je ressens depuis que je suis arrivé.
11:46 C'est que quand tu rentres au Raizon, tu sens quelque chose.
11:50 Franchement, je ne peux pas le décrire,
11:53 mais quand je rentre, et je pense que les joueurs, ils ont ça,
11:58 quand ils rentrent sur le terrain, ils savent déjà.
12:02 Ils sont confiants sur d'eux,
12:06 ils connaissent toutes les parties du terrain
12:08 et ils sont plus relâchés, ils sont plus détendus
12:11 parce qu'ils savent que toute l'atmosphère qu'il y a
12:16 dans le stade, sur le terrain, à un moment donné,
12:19 ça va basculer parce qu'on a confiance,
12:21 on a beaucoup, beaucoup, beaucoup de confiance ici.
12:24 C'est indéniable qu'aujourd'hui, le Roizenpark
12:27 est devenu une vraie place forte du foot français.
12:29 On le voit encore avec le bilan comptable cette année
12:31 du nombre de points pris à domicile.
12:33 C'était déjà le cas l'an passé.
12:35 Il est clair qu'aujourd'hui, l'ambiance nous bénéficie,
12:38 fait craindre un peu le Roizenpark aux adversaires.
12:42 Et ça, c'est un soutien indéniable des supporters.
12:44 D'ailleurs, on les remercie vraiment pour leur soutien
12:47 tout au long de la saison, qui a été indéfectible.
12:49 Et forcément, un domicile, c'est une pression positive pour nous.
12:53 Effectivement, il faut qu'on progresse à l'extérieur
12:55 si on veut continuer à franchir un cap.
12:58 Le coach a souvent l'habitude de dire que le rectangle vert
13:01 est le même à domicile et à l'extérieur.
13:04 Maintenant, il va falloir qu'on travaille cet aspect-là,
13:07 qu'on soit plus performant à l'extérieur.
13:09 Et c'est sûr que c'est un des axes de développement
13:13 qui est à l'ordre du jour pour la saison prochaine.
13:16 Je trouve que cette saison-là,
13:18 elle ressemble quand même un petit peu à la saison passée,
13:21 avec un nombre de défaites similaires.
13:23 Je crois qu'on est à 12 défaites.
13:25 On perd trop. On le sait, on perd trop.
13:27 Et on doit absolument convertir ces défaites à l'extérieur
13:32 d'une meilleure manière, soit par un match nul,
13:34 parce que c'est toujours important de faire tourner la roue du point,
13:37 même si c'est un point et qu'on se sent un peu lésé de ne pas avoir gagné.
13:42 Mais c'est toujours un point.
13:43 Et je te dis, le championnat, pour moi, il se joue contre ces équipes-là.
13:46 Et ce qui est arrivé notamment sur les derniers matchs,
13:49 c'est-à-dire à Montpellier notamment,
13:51 qui me reste un peu en travers de la gorge,
13:53 parce que si tu ramènes un point à Montpellier,
13:55 si tu ramènes trois points ailleurs cette saison,
13:58 je crois qu'à la dernière journée, on était déjà européen.
14:01 Donc c'est là qu'il faut qu'on arrive à travailler,
14:03 à gagner encore en efficacité, en maturité aussi,
14:09 pour pouvoir aller faire ce type de résultat-là.
14:11 Et ce que je disais tout à l'heure, c'est même un point,
14:14 un point, c'est un point.
14:15 On fait tourner la machine, on fait tourner les points
14:19 et on reste dans une dynamique qui est positive,
14:23 même si à l'instant T, tu pourrais te dire,
14:25 "Waouh, on aurait dû le gagner",
14:26 mais tu ne l'as pas perdu au moins.
14:28 Et c'est là qu'on doit arriver à progresser encore.
14:30 Dans un final où il n'avait pas le droit à l'erreur,
14:33 le groupe de Bruno Genesio a démontré toute la force mentale de son collectif.
14:37 Une solidarité et une capacité à se sublimer,
14:39 révélateur d'un état d'esprit exemplaire,
14:42 maintes fois loué par le staff cette saison,
14:44 comme ce fut déjà le cas lors de l'exercice précédent.
14:49 Je pense que Florent Meurice, vous le confirmerez,
14:51 mais l'état d'esprit quand on recrute des joueurs, il est primordial.
14:54 C'est une donnée qui est très importante chez nous.
14:57 On pense effectivement que c'est ce qui fait la différence en fin de saison.
14:59 Je pense que c'est aussi ce qui nous a permis de finir en boulet de canon.
15:03 L'état d'esprit est très bon.
15:05 On l'a dit, on l'a répété l'an passé.
15:06 Cette année, on l'a redit et on ne le dit pas à l'issue de la 38e journée.
15:10 On l'a dit tout au long de la saison.
15:12 On est conscient qu'on a eu à faire un très bon groupe de joueurs.
15:15 Un staff aussi qui a fait preuve de beaucoup de résilience,
15:19 au même titre que beaucoup de personnes au sein du club.
15:22 Et je pense qu'effectivement, ça a conduit à cette issue très positive en fin de saison.
15:27 Mais c'est toujours mieux quand même d'avoir une équipe qui est cohérente,
15:31 qui fonctionne bien ensemble, où il y a de la concurrence.
15:34 Cette concurrence me semble plutôt saine.
15:38 Évidemment, les joueurs qui ne jouent pas ou qui jouent peu ne sont forcément pas contents.
15:43 Mais on a vu tout au long de l'année des mecs qui n'ont jamais lâché,
15:46 qui se sont toujours accrochés malgré leur "statut" de "remplaçant" ou de joueur d'appoint.
15:53 Mais je n'aime pas dire ça parce qu'on compose un groupe d'une vingtaine de joueurs.
15:57 Et l'idée, c'est que tout le monde participe,
16:00 avec des joueurs qui vont faire 40 matchs et d'autres qui en feront peut-être que 10.
16:03 Mais l'idée, c'est qu'à la fin, tout le monde soit récompensé.
16:05 Et en fait, le résultat final débouche de ça,
16:08 de ce qui a été mis en place depuis quelques années,
16:11 du management fait par l'entraîneur, par le capitaine,
16:16 les hommes forts du mestier qui font qu'aujourd'hui,
16:18 ce groupe-là a montré suffisamment de qualité sur le terrain,
16:22 mais aussi en dehors pour pouvoir atteindre des objectifs qui, au départ,
16:25 semblaient, pas au départ, mais à l'inter-saison ou mi-saison,
16:29 se pouvaient sembler peut-être difficiles.
16:31 Malgré un calendrier pour le moins singulier, un nombre improbable de blessés
16:36 et un championnat toujours plus concurrentiel,
16:38 le stade Rennais aura réussi à confirmer son statut,
16:41 avec un nouveau record de victoires et de points remportés sur une saison à la clé.
16:45 Des statistiques forcément satisfaisantes,
16:48 mais pas une fin en soi pour les dirigeants rennais,
16:50 toujours motivés par une farouche volonté de progression.
16:54 Je disais qu'on a perdu 12 fois.
16:56 Donc, si on fait le même style de championnat la saison prochaine,
17:00 avec autant de victoires, et minorer les défaites
17:04 et les transformer par des victoires ou des matchs de nul,
17:06 on gagnera encore un nombre de points encore plus important.
17:10 Et c'est là-dessus qu'il faut travailler.
17:13 Mais d'ores et déjà, on peut dire que l'année est réussie.
17:18 L'année est réussie, le club continue d'avancer,
17:21 avec des objectifs élevés et qui ne sont pas toujours faciles à atteindre
17:25 parce qu'il y a de la concurrence, il faut en être bien conscient.
17:27 Et on est là pour ça, on est là pour continuer à travailler,
17:32 à faire le job et puis à continuer à avancer.
17:35 C'est compliqué, c'est clair que la concurrence,
17:37 on parle toujours du Stein d'Rennais, mais la concurrence ne dort pas non plus.
17:40 Aujourd'hui, on a fini derrière Paris, Lens et Marseille.
17:44 Lens qui a surperformé, on peut l'efficier de leur travail
17:47 parce que je pense que ça fait aussi du bien au football français.
17:49 Après, ils n'évoluaient que dans le championnat,
17:52 ils n'avaient pas la Coupe d'Europe à gérer.
17:54 C'est quand même une donne qui est importante.
17:56 On finit devant Monaco, Lille, Nice, Lyon.
18:00 Donc, c'est une vraie performance, encore une fois,
18:02 pour la deuxième année d'affilée.
18:04 C'est ça qui est important.
18:05 La régularité est très importante pour moi.
18:08 Maintenant, elle est encore plus haut, on ne va pas s'en priver.
18:10 C'est un challenge qu'on a envie d'atteindre.
18:13 Maintenant, à nous de travailler encore mieux.
18:16 Mais pareil, la concurrence ne dort pas non plus.
18:19 Donc, ces clubs que je viens de citer seront encore là l'an prochain.
18:22 Vous aurez peut-être un ou deux clubs qu'on n'attend pas
18:24 et qui seront présents pour diverses raisons.
18:27 Donc voilà, en tout cas, on a vraiment envie de revivre la Champions League,
18:33 comme c'était le cas il y a quelques années à Rennes,
18:34 même si avec la période du Covid, ça avait gâché beaucoup de choses.
18:37 Mais un objectif, avoué ou inavoué,
18:42 c'est sûr que c'est un jour de la rejouer, cette Champions League.
18:45 Donc l'an prochain, avec les nouvelles modifications réglementaires au niveau de l'UEFA,
18:50 il y aura 3 + 1 qualifiés en Champions League.
18:54 L'objectif premier, ce sera d'être qualifié en Coupe d'Europe.
18:58 Aujourd'hui, c'est quelque chose qui est acté au niveau du Stade Rennais.
19:02 Mais si on peut faire la plus belle d'entre elles, il ne faudra pas s'en priver.
19:07 Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org
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