La situation se dégrade de jour en jour, y compris du point de vue sanitaire.... L’école désaffectée de la rue Erlanger, à Paris, est désormais occupée par plus de 650 jeunes migrants depuis plus de deux mois, chaque jour plus nombreux. Sur place, les associations alertent sur une situation de plus en plus tendue. Le 30 juin, le tribunal doit se prononcer sur leur éventuelle expulsion.
Une école qui appartient à la mairie de Paris. Cette dernière a déposé une demande d'expulsion le mois dernier "en conditionnant, avec la préfecture de région, d'une mise à l’abris de ces migrants en échange", précise Ian Brossat, adjoint au logement et à l'hébergement d'urgence à la maire de Paris. Une audience a donc eu lieu, un mois plus tard, ce lundi 12 juin. Les associations, comme la mairie, ont plaidé une mise à l'abris.
Le délibéré est attendu pour le 30 juin. En attendant, chaque jour, de jeunes migrants continuent d'arriver dans cette école vacante. "Tous les jours il y a au moins dix nouvelles personnes qui arrivent, on est vraiment très nombreux", raconte Zac, un jeune migrant originaire de Guinée arrivé au début, il y a deux mois, dans l’école.
Le 4 avril, 170 migrants s’installaient, à l’aide d’associations, dans une école vacante rue Erlanger, dans le cossu 16eme arrondissement de Paris. Deux mois plus tard, ils sont donc 650 dans ce petit établissement !
Une école qui appartient à la mairie de Paris. Cette dernière a déposé une demande d'expulsion le mois dernier "en conditionnant, avec la préfecture de région, d'une mise à l’abris de ces migrants en échange", précise Ian Brossat, adjoint au logement et à l'hébergement d'urgence à la maire de Paris. Une audience a donc eu lieu, un mois plus tard, ce lundi 12 juin. Les associations, comme la mairie, ont plaidé une mise à l'abris.
Le délibéré est attendu pour le 30 juin. En attendant, chaque jour, de jeunes migrants continuent d'arriver dans cette école vacante. "Tous les jours il y a au moins dix nouvelles personnes qui arrivent, on est vraiment très nombreux", raconte Zac, un jeune migrant originaire de Guinée arrivé au début, il y a deux mois, dans l’école.
Le 4 avril, 170 migrants s’installaient, à l’aide d’associations, dans une école vacante rue Erlanger, dans le cossu 16eme arrondissement de Paris. Deux mois plus tard, ils sont donc 650 dans ce petit établissement !
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00:00 Tous ont demandé à être reconnus comme mineurs isolés, mais sans succès.
00:05 "Moi en Italie là-bas on m'a reconnu comme mineur, pourquoi pas ici."
00:08 "C'est l'Etat qui doit voir notre situation, pitié nous, intégrer nous,
00:14 mettre nous dans l'école, étudier, faire quelques travaux en France ici."
00:19 "C'est la France qui nous a colonisés, on part de l'Irlande, notre vie c'est la France."
00:24 L'association Utopia 56 qui les accompagne demande leur mise à l'abri.
00:30 "C'est une volonté politique de faire passer ce message à tous ces jeunes qui arrivent,
00:35 regardez comment on vous accueille, on va vous accueillir par le trottoir.
00:38 C'est ce qu'on appelle nous l'accueil par le trottoir voulu par la France.