Anouar Benazzouz, Directeur Général de la Société Nationale des Autoroutes du Maroc (ADM) répond à nos questions.
-Les nouveaux modes de financement
-Un écosystème 100% marocain
-Quel bilan pour le Pass Jawaz ?
-Tarification vs Jawaz
-Les nouveaux modes de financement
-Un écosystème 100% marocain
-Quel bilan pour le Pass Jawaz ?
-Tarification vs Jawaz
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00:50 On ne fait rien.
00:52 Non, on ne fait rien.
00:55 Là, c'est le budget de l'État.
00:58 Il est sollicité pour plusieurs choses.
01:01 Donc c'est normal, ils demandent à Autoroute du Maroc
01:05 de trouver des idées innovantes qui permettent ce métier.
01:11 La part tarification est importante.
01:15 On ne va pas se mentir et dire
01:19 l'argent va venir ce métier.
01:22 La tarification est essentielle.
01:25 Il faut trouver des solutions pour ouvrir le capital
01:31 et intéresser d'autres institutionnels à entrer dans le capital ADN.
01:35 Et ça, c'est plutôt l'agence et les tutelles.
01:38 C'est l'actionnaire.
01:40 Je ne représente pas le management.
01:43 Mais on travaille sur plusieurs scénarios.
01:47 Quand vous regardez le cas de la France, par exemple,
01:53 le cas de Portugal,
01:55 il n'y a pas d'Espagne.
01:57 Je ne sais pas comment dire.
02:00 Ils ont une société qui est rentable.
02:02 Il y a Abertis, l'Italie.
02:06 Ce sont toutes des sociétés où le privé est là.
02:10 Mais la cour banjique est un peu plus loin.
02:16 Donc si on arrive, c'est ça.
02:18 Dès que la cour banjique arrive,
02:20 on peut attirer.
02:26 Il y a une préalable à faire pour attirer le SMITO.
02:30 Et ça, c'est un travail qui ne s'est jamais arrêté.
02:35 On travaille sur ça depuis 2015.
02:40 Et la restructuration financière qu'on a faite SMITO
02:45 rentre dans cet exercice.
02:47 Mais il y a pas mal d'actions à faire sur ça.
02:52 Et nous sommes bien accompagnés par les tutelles.
02:55 Maintenant que l'agence est siège dans le conseil d'administration de l'ADM,
03:01 ça donne une nouvelle dimension.
03:03 Et ça accélère la prise de décision.
03:11 C'est une fierté pour nous.
03:15 On est presque proche de 100% de l'écosystème marocain.
03:22 Sans compromis sur la qualité.
03:27 Et l'ADM a développé particulièrement des petites entreprises PME,
03:35 comme KBAR ou SMITO.
03:37 Et nous sommes fiers de cet accompagnement.
03:39 On a une filiale technique SMITO-ADM-Projet
03:42 qui travaille activement.
03:46 ADM-Projet ne sert que à dire les travaux.
03:49 Elle forme les ressources humaines de l'écosystème.
03:52 Donc je suis content que les entreprises nous font confiance
03:59 avec leurs ressources humaines.
04:01 C'est facile de demander à une entreprise
04:04 de donner de l'argent, d'investir à SMITO.
04:09 Mais nous, on demande aussi des ressources humaines,
04:11 des ingénieurs et des guilceaux pour les former.
04:13 On a ADM Academy.
04:15 ADM Academy 2018.
04:22 Non, mais réellement,
04:24 2018-2019 à SMITO.
04:28 ADM Academy était en train de faire des choses à l'intérieur.
04:33 Elle a travaillé sur le cadre de l'ADM.
04:36 La transformation que nous avons fait avec JAWAZ,
04:39 les métiers ont changé.
04:41 Nous avons orienté la construction et le service client.
04:44 Construction et service client.
04:46 Le but n'était pas de faire plus de 1.800 km,
04:51 mais de servir mieux les 400.000 km que vous avez.
04:54 Et de faire en sorte que le trafic assure la sécurité.
04:59 Donc, nous avons donné le même personnel
05:03 qui faisait la construction.
05:05 Nous avons demandé à SMITO de faire un client.
05:08 Et il a été le chef.
05:10 Comment il a été le chef ?
05:12 Je pense que c'est le plus important.
05:14 Et il a créé une histoire de vandalisme.
05:16 On a mis des panneaux à SMITO pour les harcer.
05:20 Il a dit qu'il les harcèlerait.
05:22 Je lui ai dit qu'il les harcèlerait.
05:24 Il a dit qu'il les harcèlerait.
05:26 Je lui ai dit qu'il les harcèlerait.
05:28 Il a dit qu'il les harcèlerait.
05:30 Donc, c'est un changement de logiciel.
05:32 Donc, c'était un ADM académique,
05:34 qui orientait les gens.
05:36 Ce n'était pas celui qui faisait une chose,
05:38 mais celui qui faisait autre chose.
05:40 Et SMITO et SBAR.
05:42 Donc, à partir de cette phase,
05:44 nous avons entré dans l'écosystème.
05:46 Nous avons pu amener les RH des entreprises.
05:49 Et nous avons pu les aider à faire ceci.
05:51 Donc, je ne sais pas si vous avez entendu parler de cela.
05:53 Nous avons été en interne.
05:55 Nous avons essayé d'améliorer l'histoire.
05:59 Notre mission, c'est quoi le service.
06:01 Alors, nous, l'autre chose qui est de nouveau,
06:04 nous avons digitalisé.
06:06 100% des appels d'offres, tout est digitalisé.
06:08 Et cela a amélioré la concurrence.
06:12 Il ne reste plus personne qui demande un SPS,
06:14 qui demande un document, un affaire,
06:16 un document de dépense, un document d'amélioration.
06:18 SMITO s'y met, il clique, il prend,
06:20 et cela a amélioré.
06:22 La deuxième chose, c'est l'écosystème.
06:24 Pour que l'écosystème puisse vivre,
06:26 il faut que l'on donne de la visibilité.
06:28 Pourquoi investir, ou aller chercher des gens,
06:30 et leur dire qu'il n'y a pas de marché ?
06:32 Donc, nous, on assure chaque année
06:34 un minimum de 500 millions de dirhams
06:36 de grosses réparations.
06:38 Grosses réparations.
06:40 L'entretien est lourd.
06:42 500 millions de dirhams, chaque année.
06:44 On leur dit,
06:46 "tu n'as pas encore fait un effort."
06:48 "Mais, on ne sait pas,
06:50 si tu as un double,
06:52 ou un troisième,
06:54 ou un sixième,
06:56 tu dois faire 10 ou 12."
06:58 On leur dit, "on va faire une entreprise
07:00 qui a des gens sérieux,
07:02 si ça vous intéresse,
07:04 c'est bon,
07:06 et on termine la deuxième partie."
07:08 On a payé 29-30 jours.
07:10 Tu as une entreprise,
07:12 qui s'appelle Bwi.
07:14 Moujazine.
07:16 Moujazine.
07:18 Je ne vais pas t'intéresser.
07:20 Je vais sortir,
07:22 car je vais étudier la politique.
07:24 C'est un magique.
07:26 Non, je parle de l'entreprise.
07:28 SGM.
07:30 JCR.
07:34 IC.
07:36 C'est un peu peu.
07:38 C'est un peu peu,
07:40 mais on a des gens qui travaillent avec nous.
07:42 On a 6, 7, 8, 10.
07:44 Une dizaine, on va dire.
07:46 Une dizaine.
07:48 Et ces dizaines,
07:50 ils se sont engagés avec nous,
07:52 dans un processus de développement.
07:54 Ils ont même fait,
07:56 par la grâce de Dieu,
07:58 un travail.
08:00 C'est comme l'OCP.
08:02 C'est le modèle de l'OCP
08:04 qu'on construit avec eux,
08:06 et qu'on leur donne.
08:08 Les exigences qu'ils ont,
08:10 dans la formation,
08:12 qui est la formation de la sécurité,
08:14 signalisation, gérer les accidents,
08:16 etc.
08:18 On demande une équipe dédiée,
08:20 dans l'entreprise.
08:22 Il ne faut pas y croire,
08:24 ils sont 24 heures sur 24,
08:26 mobilisés, etc.
08:28 Je suis fier de leur travail,
08:30 mais je ne sais pas combien d'argent
08:32 ils ont.
08:34 Et si c'est un peu plus cher,
08:36 ça fait des salettes.
08:38 L'objectif, c'est de fluidifier
08:44 le trafic.
08:46 Et sans Jawez,
08:48 on ne peut pas gérer
08:50 500 000 véhicules par jour.
08:52 On ne peut pas.
08:54 Et si vous vous rappelez,
08:56 avant Jawez, les files d'attente étaient en kilomètres.
08:58 En kilomètres.
09:00 - Moi j'ai passé une journée sur 40.
09:02 - Après Jawez,
09:04 les files d'attente sont en mètres.
09:06 Pour l'espèce.
09:08 Pour Jawez, il n'y a pas de...
09:10 Le bilan de Jawez est positif.
09:12 C'est des usagers qui ont voté
09:14 et qui ont décidé.
09:16 On a 60%. Pour les PL2...
09:18 - 60% sont en Jawez.
09:20 - 60% en Jawez.
09:22 Et pour les PL2, on est proche de 80%.
09:24 - Qu'est-ce que c'est, le PL2 ?
09:26 - Le poids lourd...
09:28 Le poids lourd...
09:30 - C'est à peu près combien ?
09:32 - C'est à peu près 80%.
09:34 - 80%.
09:36 - Donc, pour les gens qui ont 10% de remise,
09:38 ils ont abandonné.
09:40 Pourquoi ?
09:42 Les freins accélérés, c'est 2 litres d'essence.
09:44 Pour chaque garde payante.
09:46 Donc, c'est lourd.
09:48 Donc, in fine, Jawez n'est pas là
09:50 pour démontrer son efficacité.
09:52 L'usager a choisi
09:54 et l'usager a décidé.
09:56 Ces personnes-là,
09:58 avec 60%, on n'a licencié personne.
10:00 - Alors, on est à 600-700 employés.
10:02 On est à 600-700 employés.
10:04 500, on dit,
10:06 à un projet, on dit 100,
10:08 on dit 600-700 employés.
10:10 ADM, quand elle a été créée,
10:12 avait une mission
10:14 de stimuler
10:16 et de travailler à travers le secteur privé.
10:18 L'écosystème,
10:20 la construction,
10:22 les prestataires pour les entretiens courants,
10:24 les prestataires pour le payage.
10:26 ADM ne le fait pas.
10:28 Elle-même.
10:30 Donc, elle fait avec un cahier de charge.
10:32 Tout est externalisé.
10:34 Tout est externalisé.
10:36 À part l'équipe Smitu,
10:38 tout est externalisé.
10:40 Et on pousse les autres
10:42 à travers le cahier de charge,
10:44 à travers la formation,
10:46 à travers le suivi.
10:48 Et là, on a eu de l'excellent travail.
10:50 Et lorsqu'il y a un feedback,
10:52 une réclamation, on a dit qu'on se loue,
10:54 on fait des réunions et on modernise.
10:56 Pour gérer l'espèce,
10:58 il y en a eu 35%,
11:00 ou 40%,
11:02 ça dépend de la Smitu,
11:04 on a besoin d'une mille personnes
11:06 dans le réseau.
11:08 On a les meilleures entreprises
11:10 des prestataires
11:12 où tout ce qui est social,
11:14 le pacte social,
11:16 sont dans le cahier de charge
11:18 et les gens les appliquent.
11:20 Il n'y a aucun sujet particulier.
11:22 [Musique]
11:28 En fait, il faut trouver des solutions innovantes
11:30 et il faut convaincre.
11:32 Il faut convaincre.
11:34 Je pense que la tarification avec Jawes
11:36 est devenue
11:38 moins tabou qu'avant.
11:40 Avec Jawes, si ça augmente
11:42 des centimes,
11:44 ce n'est plus un sujet.
11:46 Et si ça augmente des centimes et on fait des offres
11:48 comme les télécoms,
11:50 ça devient possible.
11:52 Donc on peut voir le bout du tunnel.
11:54 Mais il y a des
11:56 perceptions indonesies.
11:58 Personne ne va dire
12:00 que le tarif
12:02 autoroutier
12:04 est bon.
12:06 Je dis que c'est très élevé,
12:08 mais par rapport aux charges,
12:10 par rapport aux Smitu,
12:12 ce qui est clair, c'est les coûts,
12:14 la tarification et le GAP.
12:16 On a à peu près 1 milliard de dirhams de GAP.
12:18 Les recettes pour payer
12:20 et les charges,
12:22 1 milliard par an.
12:24 Très heureux. Je vais terminer la dette.
12:26 Particulièrement.
12:28 Donc j'ai 1 milliard de dette.
12:30 Si on met les chiffres,
12:32 on ne va pas
12:34 se dire "oui, mais après,
12:36 on va faire autre chose".
12:38 Il faut qu'on trouve des solutions innovantes.
12:40 Ça passe par la tarification.
12:42 Donc on ne peut pas dire
12:44 que ça va être modéré
12:46 et qu'on va avoir des offres.
12:48 On ne peut pas dire ça à tout le monde.
12:50 Après, il n'y a plus de sujet.
12:52 Une fois,
12:54 la TVA, ça a pris des années.
12:56 On disait "la TVA, la TVA".
12:58 À un certain moment,
13:00 on a décidé de faire
13:02 le cas de l'OECR,
13:04 de faire l'OIE.
13:06 Par rapport au GAP,
13:08 on a besoin de temps
13:10 pour faire des choses.
13:12 On doit faire du patience
13:14 et on a besoin des chiffres.
13:16 Il faut maîtriser les chiffres
13:18 et il faut maîtriser
13:20 le moyen terme.
13:22 Le long terme, on ne sait pas.
13:24 On peut pas dire "on est dans un véhicule,
13:26 on a un avion".
13:28 On peut dire "on a un business
13:30 qui a duré 100 ans".
13:32 Mais on ne sait pas ce que ça veut dire.
13:34 On ne sait pas ce que ça veut dire.
13:36 Mais sur
13:38 le 2030, c'est clair.
13:40 On peut y aller jusqu'en 2035.
13:42 Sur le plan investissement,
13:44 c'est clair.
13:46 Sur le plan de la grosse réparation,
13:48 c'est clair.
13:50 L'écosystème marocain,
13:52 on peut dire qu'il est très courageux.
13:54 "Je suis là pour t'aider,
13:56 pour te faire finir.
13:58 La TVA, on va la réparer.
14:00 Moi et Smito, on va la réparer."
14:02 Il y a des choses
14:04 qui se font.
14:06 Il y a une bonne équipe
14:08 dans l'ADM dont je suis personnellement fier.
14:10 Ma bridge,
14:12 ce n'est pas un noir benazose,
14:14 c'est toute une équipe derrière.
14:16 Merci infiniment.
14:18 Merci beaucoup.
14:20 [Musique]
14:44 [Musique]