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00:00 chose qui s'est jamais passé à la télé, celui qui s'en va, il aimerait vous présenter
00:03 celle qui va être chez elle dans pas longtemps, Marie-Sophie Lacaro, Marie-Sophie, viens !
00:08 C'est un honneur de te rejoindre sur ce plateau et de vivre ce moment avec toi,
00:13 avec les équipes et avec les téléspectateurs. Bon, bon courage pour la suite. Merci Jean-Pierre,
00:18 je suis riche de tout ce que tu viens de nous montrer, j'ai pris des notes moi.
00:22 Ça vous fait quoi de réentendre ça Marie-Sophie Lacaro ? Je suis très émue. Oui, je le vois.
00:26 Je suis très émue parce que ça fait du bien d'entendre sa voix et parce que ce qui s'est
00:32 passé entre Jean-Pierre et moi est vraiment inhabituel dans l'univers des médias. Vous
00:39 dites la bienveillance, l'accompagnement. Mais tellement, tellement. Quand je suis arrivée,
00:43 je suis arrivée à TF1 deux mois avant de présenter ce premier journal, mon premier
00:50 13h et pendant ces deux mois j'ai côtoyé Jean-Pierre quasiment tous les jours et il a été
00:55 d'une bienveillance extrême. C'est inhabituel dans ce métier, on peut le dire. Mais bien entendu,
01:00 on connaît la réalité. Une telle transition entre deux personnes, vous imaginez, celui qui s'en va,
01:05 qui passe la main comme ça, celle qui va le remplacer, c'est du jamais vu. Et vraiment,
01:09 je le remercierai toujours pour sa bienveillance et son accompagnement. Et il n'a jamais cherché
01:15 à me donner des conseils mais plutôt à partager toute l'expérience que lui avait emmagasinée.
01:21 - D'ailleurs vous aviez tenu à lui rendre hommage alors que vous étiez Cartier Lantenne pour des
01:25 raisons de santé. Lorsqu'il a disparu, vous faites une réapparition pour lui rendre cet hommage
01:30 parce que ça pour vous, il était inimaginable de ne pas le faire. - Oui, oui, oui. Quand j'apprends
01:35 son décès, je suis effectivement chez moi, dans le noir, mais je saute dans un taxi pour aller à la
01:41 rédaction et retrouver l'équipe du 13h. J'avais besoin d'être près d'eux. Et effectivement,
01:47 le jour des obsèques de Jean-Pierre, c'est ma seule sortie publique pendant ma longue maladie.
01:52 Donc, il méritait tout ça, évidemment.