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Un tremblement de terre d'une magnitude estimée à 5,8 a touché plusieurs départements de l'ouest de la France, ce vendredi. Il s'agit de l'un des séismes les plus forts enregistrés dans la région. Dans la nuit de vendredi à samedi, une réplique a été ressentie par des habitants de Mauzé-sur-le-Mignon, dans les Deux-Sèvres.

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Transcription
00:00 - Oui, effectivement, j'ai échangé justement avec eux à l'instant,
00:02 aux alentours de 4h30, une autre réplique.
00:04 Alors forcément, pour les habitants, c'est un choc.
00:06 On va justement vous retrouver.
00:08 Antonin, vous étiez là chez vous, dans cette maison hier, encore ce matin.
00:12 Qu'est-ce que vous avez ressenti ?
00:13 C'est quoi ce que vous avez ressenti ?
00:16 - La peur, en mode que la maison va se casser encore plus,
00:20 qu'elle se fisse encore plus.
00:22 Le stress, la peur, un peu de tout.
00:27 - On en parlait tout à l'heure.
00:28 Hier, vous étiez dans votre douche, c'est ça ?
00:30 Qu'est-ce qui s'est passé concrètement, physiquement ?
00:32 - J'étais dans ma douche et j'ai vu tout bouger, mon meuble bouger,
00:36 plein de trucs tombés partout, tout bouger.
00:39 J'ai stressé.
00:40 - Vous, vous n'étiez pas là hier, vous étiez là ce matin.
00:43 En revanche, on voit votre maison derrière, on voit aussi les fissures.
00:46 Qu'est-ce qu'on ressent quand on voit sa maison depuis 30 ans qui...
00:49 - La panique.
00:50 Oui, la panique.
00:52 Et puis du coup, si ça va tenir le coup, si...
00:56 La peur, la panique, notre maison en état et que maintenant,
01:00 on voit cette fissure comme ça qui s'agrandit depuis la deuxième secousse
01:04 à 4h30, du coup.
01:05 Oui, la panique.
01:07 La panique de voir si notre maison va tenir debout ou pas.
01:10 Et peu d'échanges avec la commune, avec les pompiers, avec...
01:16 On ne sait pas si on doit rester, si on doit partir.
01:18 On n'a pas beaucoup d'informations sur ce sujet.
01:20 - Vous me disiez tout à l'heure que justement, votre stress principal,
01:23 c'était justement ces répliques dont on parlait, c'est-à-dire
01:26 dès qu'on entend un bruit, on se demande si c'en est une nouvelle, c'est ça ?
01:29 - C'est ça, c'est ça.
01:30 Le peu d'une petite secousse ou d'un bruit,
01:32 on repense ce qui s'est passé et on a peur, quoi.
01:35 Enfin, la peur.
01:37 C'est simplement ça, la peur.
01:38 Et de voir nos biens dans cet état-là, surtout, la peur.
01:42 - Est-ce que vous savez quelle est la prochaine étape pour vous ?
01:45 Tout à l'heure, j'étais là quand les services de secours sont arrivés.
01:48 Ils vous ont posé quelques questions.
01:50 Est-ce qu'ils vous ont donné plus d'indications sur ce qui allait arriver après ?
01:52 - Non, non.
01:53 Il faut attendre que des experts passent,
01:56 peut-être avec les pompiers, s'ils repassent dans la journée
01:58 pour voir si on peut rester ici ou pas.
02:01 On attend, on est dans l'attente, en fait.
02:04 - Vous vous sentez encore en état de choc ce matin, quelques heures après ?
02:09 - Oui, parce que du coup, avec cette nuit, la secousse de cette nuit
02:13 qui nous a réveillés en plus dans notre sommeil,
02:15 on avait essayé de s'apaiser et du coup, ça recommence
02:18 et on ne sait pas si ça va recommencer encore dans la journée.
02:20 Du coup, voilà, l'attente et la peur, en fait, de tout.
02:24 - Vous l'entendez, c'est des habitants qui, évidemment,
02:26 sont très choqués par ce qui vient de se passer.
02:29 On suivra évidemment ça ensemble toute la matinée.

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