• l’année dernière
L'avocat, Pierre-Henri Bovis, dans Punchline, au sujet de l'enquête autour de la disparition de Karine Esquivillon : «Le procureur de la République avait demandé l'ouverture d'une enquête pour séquestration et enlèvement. Aujourd'hui c'est pour meurtre, ce qui permet d'élargir le spectre des recherches et des questions que le juge d'instruction peut être amené à poser». 

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Transcription
00:00 Effectivement, au départ, le procureur de la République
00:02 avait demandé l'ouverture d'une enquête
00:05 pour séquestration et enlèvement.
00:06 Aujourd'hui, c'est meurtre, donc contre X,
00:09 ce qui permet d'élargir le spectre des recherches
00:13 et surtout le spectre des questions
00:15 que le juge d'instruction peut être amené à poser.
00:17 Au moins, le juge d'instruction va pouvoir poser
00:18 toute une série de questions autour de ce qui a pu se passer.
00:21 Évidemment, ne pas incriminer le mari, ce n'est pas encore le sujet,
00:25 parce que le juge d'instruction est instruit à charge
00:27 et également à décharge,
00:29 mais va pouvoir explorer le champ des possibles
00:31 pour savoir déjà ce qui a pu lui arriver,
00:33 de si des personnes, des tiers,
00:35 qui sont aujourd'hui ignorées par l'enquête,
00:38 sont concernées,
00:39 ou alors, au contraire, si effectivement le mari
00:41 peut avoir quelque chose à se reprocher.
00:44 On se souvient, et dans chaque affaire, d'ailleurs,
00:47 il y a des propos qui peuvent heurter la sensibilité des uns et des autres
00:50 et qui, du moins, sont touchants.
00:51 C'est les propos, vous savez, des jeunes filles dans ce dossier
00:54 qui ont tout de suite pris la défense de leur père
00:57 en disant qu'évidemment elles étaient persuadées
01:00 que le père n'était strictement pour rien dans cette affaire.
01:03 Donc, évidemment, on espère qu'elles puissent avoir raison.
01:07 Sous-titrage ST' 501
01:09 [Musique]

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