Dans un quartier délaissé de Marseille, des graffeurs colombiens redonnent vie aux murs

  • l’année dernière
Dans le quartier de la Belle de Mai à Marseille, l'un des plus pauvres d'Europe, deux graffeurs colombiens de Medellin ont réalisé une fresque dans le but de lutter contre la stigmatisation des quatiers populaires.

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Transcript
00:00 [Musique]
00:26 Nous voulons aussi transmettre que l'on peut sortir de la violence,
00:31 et comprendre que l'on peut.
00:33 Parce que souvent, on pense que si on ne fait pas de violence,
00:37 ce n'est pas le cas.
00:38 L'idéal est de commencer à changer,
00:40 des enfants jusqu'à les adultes,
00:42 et de comprendre que l'on peut vivre en laissant la violence à côté.
00:46 [Musique]
00:59 Quand tu cherches sur Internet,
01:01 les gens vont te dire que c'est dangereux.
01:04 Je n'ai jamais senti de danger ici.
01:07 Je sens la similitude d'un commerce difficile,
01:12 car c'est un port où beaucoup de choses entrent.
01:16 Je sens le mouvement,
01:18 ce qui est à l'écoute et ce qui n'est pas.
01:21 Mais je ne me sens pas insécure, au contraire.
01:26 [Musique]
01:30 Marseille et Medellin sont deux villes mal famées.
01:34 Les médias ont véhiculé cette idée.
01:40 Le côté urbain, le côté ville, rue,
01:45 vit de manière très intense et très dynamique
01:48 vis-à-vis de situations économiques, sociales et politiques
01:52 qui sont claires dans chacun des contextes.
01:55 [Musique]
02:08 [Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org]

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