Matthieu Delormeau vous donne rendez-vous tous les vendredis pour TPMP People ! Entouré de sa bande de chroniqueurs, toute l'actualité people n'aura plus de secrets pour vous !
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Du lundi au vendredi à 19h05
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00:00 - C'est la première à porter un peu de musical pour les enfants aussi, avec les mises en scène, le château hanté, la forêt magique, tout ça.
00:07 - C'est Bruno Cocatrice qui l'avait dit un jour à Jean-Jacques, elle vient d'inventer le musical pour enfants, alors moi j'étais venue juste pour chanter, pour rire avec tout le monde.
00:14 - Et je me souviens que Jean-Jacques m'avait engueulée, pardon, m'avait attrapée, il m'avait dit "mais tu vas aller à l'Olympia, mais tu te rends compte, c'est là où il y a Jacques Brel, Edith Piaf et Charles Trainet".
00:23 - Je lui ai dit "mais moi j'irai sur le côté et puis je les laisserai au milieu, c'est pas grave". Et voilà, puis ça a commencé là.
00:28 - Alors Chantal Ngoya, née de guerre, tu es née à Saigon. - Oui.
00:33 - Lorsque tu avais 3 ans, ta famille a fui le pays évidemment, car c'était l'Indochine française et puis là c'était l'indépendance, c'était les débuts des conflits de l'indépendance, etc.
00:42 - Le Vietcong, etc.
00:43 - Et après tu es partie vers direct, derrière t'as évité une mort certaine, parce que c'était très violent.
00:47 - Oui, oui, mais ma mère m'a toujours habituée à nous battre, même petit, elle nous disait la vérité, disait "aujourd'hui ça va être très compliqué, ton papa va arriver, il sera peut-être plus là".
00:56 - Moi j'étais tellement révoltée en moi-même, je disais "jamais ils tueront papa, c'est pas possible", j'étais toute comme ça.
01:01 - C'est fou hein.
01:02 - J'ai sauvé ma famille et puis on est rentrée en France.
01:04 - Voilà, dans les Vosges indirectement.
01:05 - Pardon ?
01:06 - Dans les Vosges indirectement.
01:07 - Dans les Vosges à Remiermont, j'adore les Vosges, c'est le lieu de mon enfance et de mon adolescence.
01:12 - Et après tu as fait tes études à Paris, avant de partir pour l'Angleterre, ou tu as passé ton bac au lycée français de Londres.
01:17 - Non, non, j'étais à Paris et quand j'ai raté mon bac...
01:19 - Tu as raté ton bac et après tu es partie à Londres, tu as été fille au fer.
01:21 - Oui, j'ai eu l'écrit avec mention, parce qu'il fallait bosser à la maison, on était obligés, c'était le terme de maman, on est obligés.
01:29 - Mais je ne me suis pas réveillée pour l'oral, alors papa, mon père il m'a dit "bon, arrête, maintenant ça suffit les conneries, je t'emmène en Angleterre dans une famille et tu vas aller là-bas et tu seras très heureuse".
01:39 - Et là je n'ai jamais été aussi heureuse parce que j'ai rencontré des gens merveilleux, qui s'appelaient le Duc et la Duchesse de Bedford, rien que ça.
01:46 - Ah oui ?
01:47 - Et puis j'ai rencontré le Duc de Chesney, Michael Caine, Terry Stamp et les Beatles.
01:50 - Ah bon ? C'est pas vrai ?
01:51 - Tout ça était là à table et ils étaient tellement contents qu'ils me disaient "Ah, tu es française ?" Je disais "Oui, je vis à Paris".
01:58 - "Paris ?" "Oui", je disais "Saint-Germain-des-Prés". "Oh, c'est fantastique !" Et puis moi j'étais contente, je faisais la reine de la soirée.
02:03 - Mais il n'y avait pas de portable, on ne pouvait pas faire des photos.
02:05 - Oui, ah mais oui. Et à 17 ans, tu fais la rencontre de ta vie.
02:09 - Toi Bernard, tu en aurais fait une photo.
02:11 - Ah oui, moi direct.
02:12 - T'aurais trouvé.
02:13 - Avec les Beatles, j'aurais trouvé.
02:15 - J'ai rencontré Jean-Jacques à cette époque.
02:18 - Voilà, regarde, t'avais 17 ans.
02:20 - Et puis là, je me suis dit "Je vais être journaliste". Il m'a présenté à Daniel Philippaki.
02:24 Et moi je me suis dit "On a le plus grand journaliste devant nous, je vais lui demander d'être correspondante d'un journal français qu'un journal anglais".
02:29 Parce que je savais ce que je voulais, mais il fallait que j'ai des connexions.
02:32 Mais à l'époque, c'était pas compliqué. On ouvrait la porte, on discutait et puis ça y est.
02:35 Seulement quand Daniel m'a vue, il a dit "Oh là là, elle est tellement photogénique, je voudrais qu'elle chante".
02:39 Je me suis dit "Ah non, c'est pas possible, je sais pas".
02:41 - Et toi, t'avais déjà un caractère assez fort.
02:43 - Très fort.
02:44 - Parce que tu voulais être journaliste. Très fort, toi, toujours.
02:45 - Ah mais moi, on va pas m'emmener avec tout mis et tout ça.
02:48 - On peut rien t'imposer.
02:49 - Moi, j'ouvrais la boîte à gifles et clac, clac, clac, ça partait pas.
02:51 - La boîte à gifles.
02:52 - Et puis du coup, Daniel, il m'a dit "Non, je voudrais qu'elle chante".
02:54 J'ai dit "Oh non, c'est pas possible".
02:55 Et dans la rue, il y avait un gamin qui s'appelait Bernard.
02:57 Et Jean-Jacques lui a dit "Tu t'appelles comment Bernard ?"
03:20 - J'adore Chantal depuis quelques années.
03:23 J'adore Chantal de toute façon.
03:25 - Effectivement, alors tu as aussi démarré au cinéma à une époque
03:29 parce que t'étais la petite mignonne que tout le monde voulait,
03:31 il faut quand même le dire.
03:32 Et puis la nouvelle vague, Jean-Luc Godard tombe sur toi.
03:35 Il te voyait un peu à la télé dans des figurations, des choses comme ça.
03:37 Masculin, féminin.
03:39 - Oui, mais je vous préviens, Jean-Luc, moi, je viens tourner,
03:41 mais j'embrasse personne. Je vais pas dans l'île des garçons.
03:43 J'ai déjà tout à la maison, ça me suffit.
03:45 - Mais t'as eu une éducation très stricte, non ?
03:47 - Je comprenais pas qu'on pouvait coucher avec un mec pendant qu'on est au cinéma.
03:49 Je comprenais rien de tout ça.
03:50 - Bon exemple, vous, là, qui écoutez un peu.
03:52 - Non, mais...
03:53 - Surtout toi, Jean-Michel.
03:54 - Hein, Jean-Michel ?
03:55 - Vous avez fait de cinéma.
03:56 - Non, voilà, j'ai pas fait de cinéma.
03:57 Et puis du coup, il m'avait dit...
03:59 - Moi, je voulais faire le contraire.
04:00 - Il m'avait fait tourner une scène à poil.
04:01 J'avais déjà négocié avec Marlène Jobert qui ferait le rôle à ma place.
04:04 Enfin, tout était déjà négocié.
04:05 Et puis là-dessus, quand il a ouvert la porte, il a dit
04:07 "Mais qu'est-ce que tu fous sous le lavabo ?"
04:09 Je dis "Bah, ce que je fais, c'est que je veux pas tourner à poil, c'est tout, je vous l'ai dit."
04:13 Il m'a dit "Vous serez jamais une vedette."
04:14 Je dis "Je m'en fous, je viens de venir à la maison, c'est ma machine à laver."
04:16 Et voilà.
04:17 - Ah !
04:18 (Rires)
04:19 - Et là, on applaudit.
04:20 (Applaudissements)
04:22 - Ouh, j'ai eu plein d'aventures avec les...
04:24 J'ai eu beaucoup d'aventures avec les metteurs en scène
04:27 parce que je voyais vite que leur fantôme, leur fantasme caché, c'était de me mettre à poil.
04:31 Et comme je vois à travers les gens, je disais "Ah, celui-là, il va pas y arriver."
04:35 - Pourquoi tu voulais absolument pas être dans une scène nue ?
04:39 - Oui, c'est ça. Pourquoi ?
04:40 - Parce que la vie...
04:41 - Non, non, non.
04:42 - Et t'as jamais cédé, Chantal ? Jamais à poil ?
04:44 - Jamais, mais c'est même pas possible dans ma tête.
04:46 Je suis très pudique.
04:47 Moi, déjà, au Palais des Congrès, il me faut 3 paravents, 3 culottes et là, je suis bien.
04:51 (Rires)
04:52 - 3 culottes ?
04:53 T'es pas la seule ici à mettre 3 culottes, je crois.
04:55 - Mais y en a plus aujourd'hui à mettre 3 culottes.
04:57 - Non, moi...
04:58 - C'est culotté de dire ça.
04:59 - Mais je dis pas ça. Je parle de moi.
05:01 - Je suis quelqu'un de très culottée.
05:03 - Voilà, absolument.
05:04 - Mais en fait, vous coïncidez vraiment avec votre vrai nom.
05:06 C'est De Guerre, son nom.
05:07 - De Guerre, oui, c'est vrai.
05:08 - J'ai toujours trouvé ce nom magnifique.
05:09 Moi, je l'aurais gardé si ça m'était le mien.
05:10 - Goya, c'est beau.
05:11 - Non, parce que mon père m'a dit "Ma petite Chantal, si tu veux être une artiste, tu changes de nom
05:14 parce que si ça marche pas, du coup, on aura l'air."
05:15 Je dis "Papa, y a pas de problème."
05:17 Je vais à Biarritz chez un grand ami qui s'appelle Guy d'Arcangue.
05:20 - Ah, bah oui, Guy d'Arcangue, bien sûr.
05:22 - Qui est plus là, mais j'ai vu son fils dernièrement et il m'a dit "Y a un Goya dans le salon."
05:27 J'étais émerveillée.
05:28 - Ah, c'est un rare.
05:29 - Et là, il m'a dit "Regardez, le petit page, ils vous ressemblent."
05:32 Et là, c'est comme ça qu'il m'a dit "Vous devriez vous appeler Chantal Goya."
05:35 Je dis "Ah bon, bah on va le faire."
05:36 Et voilà, on l'a fait.
05:37 - Elle a joué quand même, elle a tourné avec les plus grands.
05:40 Gainsbourg, Depardieu, Nini Mariel.
05:43 - J'ai eu le cavalier après, mais il a mis sa main comme ça en me ramenant dans le taxi.
05:45 Je lui ai dit "Tu enlèves ta main tout de suite."
05:48 - Ah, dis donc, déjà féministe.
05:50 - Et là-dessus, il disait à Jean-Jacques "T'as épousé une bonne sœur."
05:53 Je lui ai dit "Tant mieux."
05:54 - Je voudrais voir un extrait peut-être de "Masculin féminin" quand même.
05:59 Parce que c'était tellement beau, ce film de Godard.
06:01 - Il est toujours un...
06:04 - Je ne prends plus en pétronesse, tu m'as trop menti.
06:08 Tu connaissais mon adresse, tu ne m'as pas écrit.
06:13 Tu m'as fait trop de peine quand tout au long des jours,
06:17 j'attendais que reviennent les coulisses de juillet.
06:22 - Je ne prends plus en pétronesse, tu m'as trop menti.
06:25 Tu connaissais mon adresse, tu ne m'as pas écrit.
06:29 J'attendais que reviennent les coulisses de juillet.
06:34 - Chantal Gueulien est notre invitée.
06:37 Qu'est-ce que ça te fait, Chantal, de revoir ces images ?
06:40 - Tu sais, moi, je suis quand même quelqu'un de spécial
06:42 parce que j'ai emmené ma petite fille,
06:44 il y a deux ans, au Festival du cinéma à Paris,
06:46 voir le film que j'ai tourné.
06:48 Puis elle m'a dit "Mais dis donc, tu te rends compte ce que t'as fait ?"
06:50 J'ai dit "Mais qu'est-ce que j'ai fait ? J'ai tourné avec Marlène Jobert et Jean-Pierre Léo."
06:54 Elle m'a dit "Mais t'étais un couple à trois."
06:55 Je lui ai dit "Ah, trois, mais je ne savais même pas moi-même."
06:57 Je croyais que Marlène, elle était tellement gentille qu'elle me faisait des caresses et tout.
07:00 Ça, c'est une vraie copine.
07:02 Elle était amoureuse de moi, en fin de compte.
07:04 Et j'ai découvert ça après. J'ai dit "Bon, ben voilà."
07:07 - C'est marrant, on n'arrive pas à y croire, à sa naïveté, à Chantal Gueulien, en vrai.
07:09 Parce que, par contre, Chantal, on se connaît depuis longtemps,
07:11 mais t'as toujours un sentiment de montrer que t'es naïve.
07:13 - Non, mais ce n'est pas de la naïveté, c'est qu'elle est très déterminée.
07:16 - C'est vrai, je ne suis pas naïve.
07:17 Naïve, je sais ce que c'est.
07:19 Moi, je devais tourner en Allemagne et puis tout d'un coup, ils m'ont dit "Il y a votre fiancée qui arrive."
07:24 Je dis "Oh là là, qu'est-ce qui va arriver derrière les bois ?"
07:26 Un bonhomme épouvantable avec la mèche d'Hitler et la moustache.
07:28 Je me suis marrée, il n'y a plus de film.
07:30 Je dis "Moi, je ne tourne pas, vous tournerez en rond."
07:32 Moi, je m'en vais, terminé.
07:34 Ça a duré deux jours.
07:36 - Ah, j'adore.
07:38 - Non, mais c'est pas ça. C'est que je n'ai pas de carriériste.
07:40 Je suis quelqu'un qui aime les gens avec mon naturel et ma façon de faire.
07:43 - Tu es spontanée. Tu es spontanée.
07:45 - Comme notre ami Philippe Candelon.
07:47 - Voilà.
07:48 - Toi, tu es un vrai homme spontané.
07:50 - Ah, ça y est. Vraiment, Chantal, tu parles. Tu y vas. J'adore ça.
07:53 - Moi, j'aime bien parler parce qu'à la maison, je ne parle pas et c'est Jean-Jacques qui parle.
07:56 (Rires)
07:58 - Alors, tu as raison. Le mec nous parle.
08:00 Justement, on va clore le chapitre cinéma parce que tu as fait beaucoup de cinéma avec les plus grands.
08:03 - Oui, avec Philippe Noiret, avec Jean-Pierre Depardieu qui était le facteur, qui n'avait jamais tourné.
08:07 - Absolument.
08:08 - Il me posait des questions sur Johnny toute la journée.
08:10 Il est comment, Johnny ? Je dis "Attends, on va le faire venir un jour."
08:12 - Non, mais j'ai eu des relations merveilleuses avec beaucoup d'acteurs.
08:15 Bernadette Lafon et Jean-Pierre Mariel.
08:18 Ils devaient faire le rôle d'une pute avec un sac.
08:20 Je dis "Mais comment on fait ça ?"
08:21 Il me dit "Tu fais comme ça."
08:22 - Toi, le rôle d'une prostituée ?
08:23 (Rires)
08:25 Mais dis-moi, tu devais faire l'étau d'Alfred Hitchcock, mais tu étais enceinte de ton gosse.
08:30 - De ma fille Clarisse. Je lui dis "Je ne peux pas. Je ne peux pas être maman. Elle fait des tournées. Ce n'est pas possible."
08:34 - Hitchcock, c'est énorme quand même.
08:35 - C'est pas grave. Il a fait "Les oiseaux". Il n'a pas fait "Goya". C'est pas grave.
08:38 (Rires)
08:40 Par contre, je lui ai dit "J'ai une bonne copine qui s'appelle Claude Jade. Vous devriez la prendre parce qu'elle est très bien."
08:44 - C'est toi qui l'as recommandée ?
08:45 - Oui, mais on m'a dit "On ne présente pas les copines."
08:46 Je dis "Ah bon ? Mais ce n'est pas possible."
08:48 Alors, je me suis fait engueuler encore une fois.
08:50 Et puis du coup, elle l'a fait quand même.
08:52 - C'est un très beau film avec Piccoli aussi. D'ailleurs, il y a Anne-Marie aussi dedans.
08:55 Alors, c'est la carrière, la chanson qui démarre. C'était en 1975.
09:00 C'est là que vraiment ça prend son envol, je crois, parce que tu es appelée par nos amis Marétis, Gilbert Carpentier, évidemment, pour leur top 1.
09:06 - Oui, parce que Marétis...
09:07 - C'était le top à Sylvie, je crois, d'abord.
09:08 - Top de Carlos.
09:09 - Carlos d'abord en premier.
09:10 - Carlos était habillé, je ne sais plus comment, tous les personnages.
09:13 Et Marétis m'appelle. "Mais ma petite Chantal, Brigitte Bardot est malade. Est-ce que tu peux la remplacer ?"
09:17 Je lui dis "On ne remplace pas Brigitte Bardot."
09:18 - Ah oui, mais ça, c'est plus tard. C'est quand tu as chanté "Adieu les foulards".
09:20 - Oui. Ah, avant, j'étais avec Sylvie.
09:22 - Et avant, tu étais avec Sylvie.
09:23 - C'était toujours la bonne copine qu'on plaçait au dernier moment.
09:26 Et ça m'amusait. Comme j'étais à Paris, je tournais en rond dans les cafés en attendant l'émission que soit terminée.
09:30 Alors hop, je repartais au but de chemin. Et là, je faisais les petites filles modèles avec Sylvie.
09:34 - Mais en fait, tu n'avais jamais pensé chanter.
09:35 - Du bon vin avec Billon. On était par terre. Et pendant que Jean-Jacques chantait, on buvait des cours.
09:40 Je buvais de la grenadine et lui, du bon vin.
09:42 - Alors c'est drôle, Aïe Dupont, parce qu'en fait, c'était Brigitte Bardot qui était pressentie pour cette chanson.
09:46 - Brigitte était malade.
09:47 - Elle était malade.
09:48 - Et Marity m'appelle et elle dit "demande à Jean-Jacques de t'écrire vite une chanson parce que comme ça, tu peux la remplacer".
09:54 J'ai dit "Brigitte Bardot, je ne remplace pas Brigitte Bardot, ce n'est pas possible, je l'aime tellement".
09:57 Et elle était là avec nous. On se voyait tout le temps à l'époque.
10:00 - Elle est belle, cette photo.
10:01 - Vous êtes beau.
10:02 - C'est Luc Fourniole qui a fait cette photo.
10:04 - Ah oui, c'est Luc Fourniole. Et là, c'est la madrague, évidemment.
10:07 Et vous savez, on va se faire un petit plaisir. On va écouter un peu "Y a de l'époux là".
10:10 - Oui, j'adore.
10:11 - J'adore cette chanson.
10:12 - On va écouter l'intro pour 3 minutes.
10:23 * Extrait de "Y a de l'époux là" *
10:27 * Extrait de "Y a de l'époux là" *
10:55 - Ah là là, je sens que là, tout le monde adore. Trop mignon.
10:58 - Je me souviens, c'est en l'honneur de ma grand-mère et de maman qui sont nées en Martigny.
11:04 Je suis une cousine de Philippe Laville.
11:06 Et on voulait rendre hommage à ma famille.
11:08 Et cette chanson est devenue une... Comment dire ?
11:11 Plus de 500 000 lettres sont arrivées chez les Carpentiers.
11:13 - Mais oui, c'est génial.
11:14 - Parce qu'il y avait 3 chaînes à l'époque.
11:15 - Et c'est l'un de nos plus grands mélodistes, Jean-Jacques.
11:17 - Mais bien sûr, Jean-Jacques, on embrasse, qui est formidable.
11:19 Mais alors justement, tu vois, cette chanson-là, qui est adorable, qui est un amour.
11:22 C'est ça qui t'a peut-être poussé à chanter pour les enfants aussi, non ?
11:25 Parce que du coup, c'était un peu dans l'idée...
11:26 - Mais non, parce que le Mariti m'a dit...
11:27 Ça, c'est des chansons qu'on faisait que pour la télé.
11:28 C'était pas pour un disque.
11:29 - Ah oui, c'était pas pour sortir un disque.
11:30 - Et là, le Mariti m'a appelé.
11:31 Il m'a dit "Tu devrais faire cette chanson, la refaire."
11:33 Et mon papa est parti à ce moment-là.
11:35 Oh, le Mariti et Gigi, je les aime tellement.
11:37 - Pour ceux qui ne connaissent pas, grand producteur de télévision.
11:40 - Magnifique, tous les temps pas...
11:41 - Pour les plus jeunes.
11:42 - Magnifique, c'était les plus beaux shows.
11:43 - Et du coup, il y a des gens magnifiques.
11:45 Et puis du coup, j'ai refait la chanson.
11:47 Et puis, je l'ai chantée.
11:48 Et personne ne m'en voulait.
11:49 Je dis "Ça commence bien, disons."
11:51 Alors, je voyais le public, le public comme d'habitude,
11:53 qui était comme des fous, qui voulaient la chanson,
11:55 qui voulaient que je vienne.
11:56 Et le métier comprenait rien.
11:57 Mais nous, on a que le François, on s'en fiche.
11:58 Je dis "Bon, alors dans ce cas-là, on va laisser ça dans la voiture."
12:01 Et un jour, on a rencontré quelqu'un de merveilleux
12:03 qui s'appelait François Daclas, PDG de RCA,
12:05 qui m'a dit "Qu'est-ce qu'on fait de cette chanson ?"
12:07 J'ai dit "La bande est dans la voiture, je viens."
12:09 7h du matin, j'étais devant son bureau avec la bande dans le sac en plastique.
12:12 Il a sorti et bing, 1 million de 10.
12:14 - Et alors le déclic pour chanter les chansons pour enfants, c'est venu comment ?
12:16 - Il n'y a pas de chanson pour enfants.
12:17 Ma voix, elle ressemble.
12:18 Je ne vais pas faire une chanson pour les adultes.
12:19 J'avais une voix d'enfant.
12:20 - Et ça, ce n'est pas pour les enfants ?
12:22 "Bécassine" ?
12:23 - Mais c'est pour...
12:24 - C'est pour les enfants.
12:33 - Génial, ça.
12:34 - On était partis à l'île de la Réunion, j'avais amené tous les personnages,
12:36 et j'allais hop sur la plage.
12:38 - Allez, je vais vous faire plaisir.
12:39 Quel titre vous voulez écouter encore ?
12:41 - "Amba, le petit ourson qui roulait, qui combattait sur la plage".
12:45 - C'est une chanson.
13:07 - Attendez, attendez.
13:08 Avant de mettre tous ces titres, je voudrais que les girls viennent danser,
13:09 parce que vous étiez comme des folles tout à l'heure.
13:10 - Ah oui, on était très belles.
13:11 - Allez, vite, allez.
13:12 - J'espère.
13:13 - Allez, allez.
13:14 - Allez, d'accord.
13:15 - Allez, juste...
13:16 - Allez, "Bécassine", "Bécassine".
13:17 - Allez, c'est bon, c'est bon.
13:18 - Il y a tous ces personnages, bravo, bravo, merci.
13:19 - Merci, merci.
13:20 - C'est un peu comme "La Bébête", mais c'est un peu plus...
13:21 - C'est un peu plus...
13:22 - C'est un peu plus...
13:23 - C'est un peu plus...
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16:06 - C'est un peu plus...
16:07 - Je reviens dimanche et je repartirai après dans l'Est.
16:10 La retraite, je comprends qu'on ait besoin d'avoir une retraite parce que quand les gens
16:13 sont très fatigués, ont travaillé toute leur vie et ont été très...
16:17 Enfin c'est dur quand on travaille dur le matin.
16:19 Moi ce n'est pas du travail, ce que je fais c'est donner du rêve et j'espère que tout
16:23 le monde qui pouvait le faire un jour soit comme moi parce que ce n'est pas ça le travail
16:26 pour moi.
16:27 Pour moi c'est donner du rêve, donner du bonheur mais quand on travaille jour et nuit
16:31 et qu'on est fatigué, il faut se reposer.
16:33 C'est important.
16:34 - Bien sûr.
16:35 - Je suis très actrice, je suis très actrice.
16:36 Je suis très actrice.
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