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00:00 (Musique)
00:13 Bonsoir à tous !
00:15 (Applaudissements)
00:17 Heureux de vous retrouver !
00:19 (Applaudissements)
00:26 Si vous étiez là cet après-midi entre 13h45 et 15h30, on a vécu un événement car recevoir Johnny c'est toujours un événement.
00:35 Et ce bonheur va se prolonger maintenant pendant trois quarts d'heure jusqu'au journal de 20h.
00:39 Johnny est là pour vivement dimanche prochain.
00:41 Monsieur Halidé !
00:43 (Applaudissements)
01:12 (Applaudissements)
01:15 Johnny, contrairement à ce qu'on pense, on dit souvent que Johnny est un taciturne, ce soir t'as l'oeil qui frise.
01:22 T'as envie de te marrer ce soir.
01:24 Ben oui !
01:26 J'espère bien qu'on va se marrer non ?
01:28 Bien sûr !
01:29 Je vais voir en forme là-bas les trois.
01:31 Oui les trois, on va les voir dans un instant.
01:32 On a passé près de deux heures ensemble, on a survolé beaucoup de choses de ta carrière.
01:35 Tu me diras pas que je ne parle pas parce que je n'ai pas arrêté aujourd'hui.
01:39 T'as pas arrêté de parler, on a entendu ton producteur, on a entendu ton épouse qu'on va réentendre tout à l'heure.
01:43 Le trio dans un instant, mais avec Florence Fessa, on va faire un petit résumé des épisodes précédents.
01:48 Si vous n'étiez pas là cet après-midi, voici en 2 minutes 30 ce qu'elle pense et ce qu'elle a voulu montrer de Johnny car elle aussi est une fan de Johnny.
01:55 Jean-Philippe Smet, alias Johnny Halidé, naît le 11 juin 1943 à Paris.
02:03 Élevé par une tante comédienne avec ses cousines, Desta et Ménène, il voyage à travers l'Europe et court le cachet.
02:08 Il reçoit le premier le jour de ses 13 ans à Copenhague avec le répertoire de Brassens entre autres.
02:13 En 1958, à l'âge de 15 ans, il entre au club des jeunes du Golfe de Rouault, le premier bastion du rock en France.
02:19 En 1960, Johnny interprète "T'aimais follement" puis "Laisse les filles".
02:23 Un an plus tard, il est sur la scène du Palais des Sports puis de l'Olympia.
02:26 En 1963, le chanteur est déjà l'idole des jeunes et il le chante.
02:30 Parmi ses tubes de l'époque, on retient "Le pénitencier" ou encore "Noir c'est noir".
02:34 Les années 70 sont marquées par "Toute la musique que j'aime", "Gabriel" ou encore "Le bon temps du rock'n'roll".
02:39 Au total, Johnny Halidé a vendu plus de 100 millions de disques.
02:42 Il a enregistré une cinquantaine d'albums dont plus de 40 sont disques d'or.
02:46 Il possède à son palmarès 900 chansons, parmi lesquelles "Quelque chose de Tennessee" qui marque sa rencontre avec Michel Berger
02:52 ou "L'aura" écrite par Jean-Jacques Goldman en 87, l'année où il reçoit une victoire de la musique.
02:57 En 1993, Johnny a 50 ans et il le fait savoir au Parc des Princes.
03:01 Après une longue série de concerts, l'artiste allume le feu en 98 au Stade de France pour 3 soirs, soit plus de 200 000 spectateurs.
03:08 Le 10 juin 2000, Johnny Halidé offre aux Parisiens et aux téléspectateurs un concert gratuit à la Tour Eiffel.
03:14 Johnny Halidé revient aujourd'hui avec son nouvel album "À la vie, à la mort".
03:29 Johnny Halidé est sur France 2 depuis le début de l'après-midi.
03:33 Tu l'aimes, hein ? Tu l'aimes, ma chienne, hein ?
03:39 C'est Olga, hein ?
03:40 Ouais, et la tienne, elle s'appelle Toby.
03:42 Mais j'ai failli amener mon chien aujourd'hui.
03:44 Non mais je sais que t'adores mon chien.
03:46 J'adore, oui.
03:47 Je sais, souvent il y a des messages de toi sur son portable.
03:50 C'est vrai, ça c'est un...
03:53 Non, j'ai failli t'amener mon chien, mon Toby, mon petit rôde-vélère qui a 4 mois maintenant
03:58 et qui, je sais pas, il était fatigué, il n'a pas voulu me suivre.
04:01 Tu as toujours été entouré d'animaux, des chiens, il y a toujours des chiens.
04:03 Mais moi j'adore les animaux.
04:05 Très bien.
04:06 Je vais t'en présenter 3.
04:07 Ils sont des...
04:08 Oh, oh, oh...
04:09 Ils sont des gens, vraiment.
04:11 Oh, mon peu.
04:12 Alors je te présente maintenant le trio que tu connais.
04:15 Alors, je peux te dire que ça fait des nuits qu'elle dort pas.
04:18 Nathalie Corré.
04:19 Et...
04:23 C'est Rock'n Roll.
04:24 Philippe Gueuluc.
04:25 Bien, ça va.
04:26 Bah oui, mais...
04:27 Quitte, pardon, mais...
04:29 Très bien.
04:31 C'était l'occasion ou jamais de mettre un...
04:32 C'était l'occasion ou jamais.
04:33 Mais bon, d'être un petit peu Rock'n Roll, mais je ne sais pas comment vous faites,
04:35 parce que moi j'étouffe avec un blouson en cuir à la télévision.
04:37 Mais elle est où, la moto ?
04:38 Elle est en double file, bien sûr.
04:40 Elle est avec mon cheval.
04:41 C'est une Harley.
04:42 Et puis alors quelqu'un dont le look ne semble pas être aussi Rock'n Roll que le tien,
04:46 mais qui aurait été beaucoup plus Rock'n Roll qu'on l'imagine,
04:48 je sais qu'il l'a déjà souvent rencontré,
04:50 et souvent après minuit, M. Pierre Bidichoux.
04:54 Oui.
04:55 Dites-moi, première question.
04:58 Oui, je voulais savoir qui vous appelle encore Jean-Philippe ?
05:01 Est-ce qu'on t'appelle encore Jean-Philippe Smet ?
05:03 Bon, alors là...
05:05 Non, plus personne.
05:09 Personne ?
05:10 J'ai lu dans un papier que Claude Moine, alias Eddie Mitchell,
05:13 vous appelle de temps en temps Jean-Philippe pour vous vanner, il paraît.
05:15 Oui, c'est vrai.
05:16 Mais moi j'appelle aussi Claude Moine.
05:17 Oui, comme ça, ils sont pas égalités.
05:19 Ça vous manque qu'on vous appelle Jean-Philippe ?
05:21 Non, parce que j'ai...
05:24 Non, j'ai tellement d'habitude...
05:26 J'ai été élevé par Yalidae, qui m'a...
05:28 Bon, qui était américain, et pour lui, Jean-Philippe, c'était trop long,
05:31 c'était trop compliqué à dire,
05:32 alors il m'a toujours appelé Johnny, qui est le diminutif de Jean, en anglais.
05:37 Donc depuis que je suis tout petit, on m'a toujours appelé Johnny.
05:40 Donc voilà.
05:42 Il y a que son épouse qui l'appelle pas ni Jean-Philippe, ni...
05:45 Elle l'appelle mon mari ?
05:46 Non, elle l'appelle mon minou.
05:47 Non, un mamour.
05:49 Un mamour.
05:50 Un mamour.
05:51 Il m'en va le temps, là. Bon, on va l'enfoncer.
05:53 Il faudrait relire vos notes.
05:55 Un mamour.
05:57 Il fait que des gaffes, aujourd'hui.
05:58 Oui, il est assez confondu.
06:00 Et vous, Michel, votre femme, elle vous appelle comment ?
06:02 Mon minou, sans doute, ça doit être ça.
06:03 Philippe !
06:05 Oui, mon minou, alors...
06:06 Moi, je suis très heureux de vous revoir,
06:08 trois ans après cette première émission qu'on avait déjà faite avec vous,
06:11 et à l'approche de laquelle j'étais terrorisé,
06:13 parce que terriblement impressionné par vous.
06:15 Trois ans après, je suis toujours terriblement impressionné par vous.
06:18 Et je ne sais pas qui je dois admirer le plus,
06:20 si c'est le chanteur ou l'acteur,
06:21 parce que dans "L'homme du train", vous m'avez littéralement bluffé,
06:23 je ne suis pas le premier à le dire.
06:25 J'ai adoré le film, j'ai adoré votre prestation,
06:28 et effectivement, comme beaucoup de gens l'ont dit,
06:30 mais enfin, on ne se lasse pas de le dire,
06:31 vous avez complètement réussi à faire oublier le chanteur pour être l'acteur.
06:35 C'est un film magnifique, le comte est un cinéaste formidable,
06:38 qui a réussi à vous faire ça aussi.
06:41 Il y avait ça en vous, mais c'est lui qui est arrivé.
06:43 Non, mais c'est vrai.
06:45 D'abord, c'est un excellent metteur en scène,
06:48 et c'est un formidable directeur d'acteur,
06:52 pour la bonne raison que c'est quelqu'un qui donne des directives,
06:55 mais ce n'est pas quelqu'un qui vous impose une façon de jouer.
06:58 Et je crois que quand vous étiez jeune, vous aviez deux envies,
07:00 c'était d'avoir la dégaine de James Dean,
07:03 et la voix d'Elvis Presley.
07:05 Et aujourd'hui, vous avez les deux.
07:06 Vous avez le talent de James Dean comme acteur,
07:08 et puis la voix d'Elvis.
07:10 C'est vrai ? James Dean, c'était l'idole pendant tout ton adolescence.
07:13 Oui, mais mes deux idoles, quand j'étais adolescent,
07:16 c'était bien sûr Elvis Presley dans le rock'n'roll,
07:22 et James Dean comme acteur.
07:24 Et j'ai toujours trouvé que le physique de James Dean,
07:28 avec la voix veloutée d'or qu'avait Elvis Presley,
07:31 ça aurait fait un personnage magique.
07:35 Et c'est le cas d'ailleurs, parce que vous faites mieux que les deux,
07:37 parce que James Dean ne chantait pas terrible,
07:39 et Elvis n'était pas le meilleur des acteurs.
07:41 Donc vous avez dépassé vos maîtres.
07:44 Mais vous avez le même porte-bonheur,
07:46 où vous aviez le petit sarcophage en or.
07:48 Oui, j'avais ça pendant des années.
07:50 C'était le porte-bonheur de James Dean.
07:52 Oui, c'était un petit sarcophage en argent.
07:55 Ça s'ouvrait, il y avait une petite pommière à l'intérieur.
07:57 Pierre.
07:58 Bon alors Johnny, il y a 40 ans que vous êtes une star.
08:01 43.
08:02 43 ans, je disais en gros comme ça.
08:04 Une star à l'égal de Maurice Chevalier,
08:07 ou de Gaulle, ou de Cerdan.
08:10 C'est pas au hasard, Johnny, ce sont les trois seuls
08:12 qui ont été à ce point des phénomènes nationaux comme vous.
08:15 Et quand vous parlez de vous,
08:17 quand on lit votre autobiographie,
08:19 vous avez titré votre autobiographie "Destroy",
08:22 on a l'impression toujours que quelque chose,
08:25 que les gens ne vous aiment pas,
08:27 ou que vous avez à lutter contre quelque chose,
08:29 on a l'impression que le seul qui essaye de vous détruire,
08:31 c'est vous-même.
08:33 Alors je vais vous dire, on a l'impression que vous n'aimez pas votre gueule.
08:35 Alors je voudrais vous demander, qu'est-ce qu'elle a votre gueule ?
08:38 Ça a mis longtemps avant de t'aimer, non ?
08:41 Oui, j'étais un petit peu déchiré par rapport à mon passé,
08:46 par rapport à ma jeunesse.
08:48 J'ai mis longtemps, j'ai mis longtemps à me sortir de ça.
08:52 Bon, j'étais un petit peu, c'est vrai,
08:55 j'étais un peu à fleur de peau.
08:58 J'adorais mon père sans le connaître,
09:01 et en même temps je le détestais,
09:03 parce que je ne le connaissais pas,
09:05 et qu'il n'a jamais rien fait pour se rapprocher vraiment de moi.
09:07 Et il a fallu qu'il quitte cette terre pour aller au ciel,
09:10 et il a fallu ça pour que je sois, disons,
09:13 délivré de quelque chose qui m'avait, qui m'avait...
09:17 Empêché de vivre, quoi.
09:19 Quelque part, oui, quelque part empêché de vivre.
09:21 Mais tu sais ce qui était terrible, c'est que quand j'ai été à son enterrement à Bruxelles,
09:25 je suis arrivé là-bas, et j'étais tout seul, il n'y avait personne.
09:30 Et j'ai trouvé que c'était très triste de finir comme ça.
09:33 J'ai vu l'autre jour, avec surprise et bonheur,
09:37 d'en passer un moment chez toi, que ta maman était à tes côtés aujourd'hui.
09:40 Oui, ma mère, qui a perdu son mari il y a quelques semaines, hélas,
09:44 est venue vivre chez moi, oui.
09:47 On a l'impression, on ne vous connaît pas bien personnellement,
09:50 mais on a l'impression que vous êtes devenu serein,
09:53 et que ce départ dans la vie qui était tellement difficile,
09:56 avec tout ce que vous avez raconté, tout ce qu'on sait,
09:58 et que maintenant vous avez réussi à...
10:00 Vous êtes un vrai pater familias.
10:02 Vous avez des enfants, des petits-enfants,
10:04 vous êtes le chef d'une tribu.
10:07 J'essaye d'être fidèle à ceux que j'aime.
10:11 J'essaye d'améliorer le quotidien des gens que j'aime,
10:18 et des gens autour de moi qui me rendent bien, effectivement.
10:21 Et après tout, d'être connu et d'y gagner de l'argent, ça sert à quoi ?
10:26 Ça sert à rendre les gens heureux, ceux qu'on aime en tout cas.
10:29 Et je vais force à le faire.
10:31 Et vous êtes heureux ?
10:33 Parfois.
10:34 Oui, comme tout le monde.
10:35 Vous savez, il y a des jours où j'en ai le bol,
10:37 je ne suis pas tout à fait bien dans mes pompes,
10:40 je ne suis pas spécialement très heureux.
10:42 Et puis, il y a des jours où je déborde de joie en me disant,
10:44 il y a de la joie.
10:46 Alors, cet après-midi, on a entendu Laetitia.
10:52 La Tchatcha.
10:54 La Tchatcha, comme dirait Laurent, qui va venir dans un...
10:58 Ici, Mythe est en imitation extraordinaire.
11:00 Voici la deuxième partie de l'interview de Laetitia.
11:04 Elle a raconté votre rencontre,
11:06 maintenant, elle parle de façon plus personnelle et c'est assez surprenant.
11:09 Laetitia, vous connaissez bien Johnny.
11:12 Qu'est-ce que vous aimez chez lui, avant tout ?
11:14 S'il est là depuis si longtemps, ce n'est pas ce qu'il donne aux gens.
11:16 Oui.
11:17 Mais je ne sais pas si les gens se rendent compte à quel point il est généreux.
11:20 Pour lui, toute personne a quelque chose d'intéressant.
11:24 Il ne juge pas, il est...
11:26 Très indulgent.
11:27 Il est très indulgent.
11:28 Et ça, c'est très touchant.
11:30 Justement.
11:31 Surtout qu'il a vécu sans vie, donc il pourrait être blasé des choses.
11:36 Mais il a toujours cette lueur, cette même lueur dans son regard,
11:39 ce qui fait qu'il est ce qu'il est.
11:42 C'est ça qui est beau.
11:43 Il est souvent silencieux, Johnny.
11:45 Il est souvent solitaire.
11:47 Il y a des moments...
11:48 Dans la vie aussi.
11:49 Dans la vie aussi, oui.
11:50 Dans la vie, il est comme ça.
11:51 Il s'isole.
11:52 Il s'isole beaucoup, il a besoin d'être seul.
11:54 Ce n'est pas parce qu'il ne parle pas qu'il ne pense pas à des choses et qu'il est...
11:57 Il t'enverse toujours.
11:58 Oui, il est ailleurs.
12:00 Je sais que parfois, on peut être à un dîner et qu'il n'écoute pas du tout ce que je dis,
12:05 et qu'il est ailleurs et qu'il pense à la façon dont il va se mettre en scène.
12:11 Puisque c'est lui, en fait, qui se met en scène dans tous ses spectacles.
12:14 C'est lui qui décide.
12:15 C'est ce qui décide de tout ce qu'il fait.
12:17 On a parlé de ses qualités, mais pas de ses défauts.
12:19 Est-ce qu'il en a des défauts ?
12:20 Il a besoin de descente aux enfers, souvent.
12:24 Un peu moins maintenant, mais de temps en temps, ça lui...
12:28 Avant des grands rendez-vous.
12:32 Il a besoin de ça.
12:34 Pour mieux remonter.
12:36 Pour mieux remonter.
12:37 Et c'est dur à vivre.
12:41 C'est dur à vivre, mais j'ai beaucoup appris à le gérer depuis ces années passées avec lui.
12:47 Mais pour lui, c'est un besoin vital qu'il a.
12:51 D'aller chercher au fond quelque chose qui l'aide à rebondir et à renaître.
12:59 Et à renaître et à extérioriser tous ses doutes.
13:04 Et vous, vous savez que dans ces périodes-là, il faut attendre car on sait que...
13:07 Il faut attendre, il faut accepter.
13:09 Il faut arriver à l'accepter, cette destruction de lui, en fait.
13:12 Parce que c'est une destruction.
13:14 Vous avez grandi aussi à ses côtés.
13:15 Bien sûr.
13:17 Et il m'a appris beaucoup de choses.
13:21 Je ne vais pas tout vous dévoiler.
13:23 Non, mais il vous a appris à juger les gens aussi.
13:25 Il m'a appris à juger les gens.
13:27 Et à avoir moins de peine parfois.
13:32 Parce que j'étais trop sensible.
13:35 Et il m'a appris à gérer ma sensibilité.
13:39 Oui, à aller à l'essentiel.
13:40 Oui.
13:41 Et ne pas s'arrêter sur des bêtises.
13:43 Et que la vie est beaucoup plus importante que des bêtises.
13:46 Quelle est la chanson de lui que vous préférez ?
13:49 Et pas forcément du dernier album.
13:51 Ce que je préfère, c'est "Que je t'aime" bien sûr.
13:53 Parce que c'est une chanson que je pleure chaque fois que je l'entends.
13:58 Et celle qui lui ressemble le plus, c'est "L'envie" de Goldman.
14:04 Ah oui, la chanson de Goldman.
14:05 C'est "L'envie".
14:06 "Donnez-moi l'envie de m'avoir envie".
14:07 Parce qu'en fait, c'est ça quoi.
14:08 C'est son moteur, l'envie.
14:09 C'est ce qui l'empêche d'être paresseux.
14:11 C'est ce qui le pousse à aller faire des choses que personne n'aurait jamais osé faire.
14:17 Et c'est grâce à l'envie qu'il est là aujourd'hui.
14:20 Et c'est cette envie qui est son moteur quotidien.
14:25 C'est comme "Donne-moi l'envie d'avoir envie".
14:27 "Qu'on allume ma vie".
14:29 Vous avez un petit message à lui adresser ?
14:31 Alors, quand j'étais connue, je ne croyais pas du tout en l'amour.
14:37 Je croyais beaucoup en l'amitié.
14:38 Je ne croyais pas en l'amour.
14:39 Tu le sais.
14:40 Je t'ai fait lire tous mes poèmes.
14:42 Et ça, c'est notre jardin secret.
14:44 Mais tu sais ce que je ressentais.
14:47 Parce que j'avais vécu beaucoup de choses autour de moi
14:50 qui ne me faisaient pas du tout croire en l'amour.
14:52 Et grâce à toi, aujourd'hui, tu illumines ma vie comme tu illumines mon cœur.
14:59 Et merci.
15:01 Je t'aime.
15:02 Bravo témoignage.
15:08 Merci.
15:09 Merci Laetitia d'avoir fait cette exception.
15:12 Parce que je sais qu'elle n'a jamais parlé de toi comme elle vient de le faire.
15:16 C'est terriblement émouvant.
15:17 C'est très émouvant.
15:18 D'abord parce qu'elle est ravissante, qu'elle est jolie.
15:20 Elle dit qu'elle aime ce dont tout le monde rêve.
15:22 On vous dit ce qu'on aime, qu'on aime pas.
15:23 Et en plus, parce qu'avec cette féminité formidable,
15:26 j'ose dire qu'elle parle comme un homme.
15:28 C'est-à-dire qu'il n'y a que les hommes qui, en général,
15:30 comprennent qu'on puisse avoir besoin de l'amour.
15:36 Elle est très bas pour remonter.
15:39 C'est un sacré boule bonne femme.
15:40 Oui, formidable.
15:41 Alors, question maintenant.
15:42 Ah non, oui, non, non, je voulais, sur Laetitia,
15:44 il y a un magazine qui vient de faire un sondage désarmant, mesdames.
15:48 60% des hommes changeraient le caractère de leur compagne
15:51 s'ils pouvaient changer quelque chose chez elles.
15:54 60%, heureusement 9%, seulement changeraient son physique.
15:58 60%, vous en faites partie ?
16:00 Vous croyez que vous pourriez changer le caractère de votre femme ?
16:02 Non, j'ai aucune envie.
16:04 Oui, je crois que non, c'est pas la peine.
16:05 Bon, alors, question.
16:06 Alors, je voulais savoir ce que ça représentait pour vous de vieillir.
16:10 Parce qu'on a reçu Jean-Pierre, ici, qui nous a dit
16:13 "Oh bah, pour moi, vieillir, c'est commencer à se raser en portant ses lunettes."
16:18 Alors, vieillir.
16:19 Johnny et là, ce qui passe.
16:21 Bon, alors, oui, vieillir.
16:25 Ah non, mais c'est pas obligatoire.
16:28 Non, non, non, mais...
16:29 C'est pas obligé.
16:30 Attendez, j'ai quand même une question.
16:31 Une question grave, sérieux, excellente.
16:33 Et qui nous concerne tous, un jour ou l'autre.
16:34 Je crois me rappeler, il y a à peu près une dizaine d'années,
16:38 d'ailleurs, c'est quand j'ai fait le parc des princes, il y a dix ans.
16:42 Exactement.
16:43 Je crois que vers 5h du matin, parce qu'à l'époque, j'avais l'habitude d'appeler mes amis la nuit.
16:49 Dont Michel.
16:50 Ce que t'as fait, c'est...
16:52 J'ai appelé Michel et je lui ai dit "Écoute, j'ai une décision à prendre très importante, j'aimerais que tu l'apprennes avec moi."
16:57 Et je t'ai dit "T'arrêtes de fumer."
16:59 Et j'ai dit "Non, mais il ne s'agit pas de ça."
17:01 Je m'en souviens.
17:03 "Arrête-t'en de vieillir."
17:05 Ah oui, tu m'as dit "J'ai décidé d'arrêter de vieillir."
17:07 "Moi j'ai décidé d'arrêter de vieillir."
17:09 "Arrête de vieillir avec moi."
17:10 Donc on a arrêté de vieillir ensemble.
17:11 On a arrêté de vieillir ce jour-là, à la même minute, à 5h du matin.
17:14 Et comment tu te sens depuis ?
17:16 Et depuis, je me sens très bien.
17:17 Et toi ?
17:19 De temps en temps, je prends un petit coup de vieux, mais rarement.
17:21 Pas un coup de bleu, mais bon.
17:29 Vous avez toujours dit
17:31 "Je vis comme si j'allais mourir demain."
17:33 "Et de toute façon, un rockeur, ça vit pas vieux."
17:37 Vous vous rendez compte que plus ça va, plus vous êtes en train de mentir avec ce truc-là.
17:40 Oui, j'ai dit beaucoup de conneries plus jeune.
17:42 J'ai dit genre de conneries, genre "Vivre vite et mourir jeune."
17:49 Parce que Malory, votre copain Michel Malory, a dit de vous, c'est une phrase formidable,
17:54 "Chanteur pour Johnny c'est une couverture, son vrai métier c'est menteur."
17:59 Alors, est-ce que vous mentez beaucoup ?
18:01 Non, je ne mente pas vraiment. J'aime bien monter des...
18:05 Des canulars.
18:06 Des canulars, voilà. C'est surtout ça.
18:08 Alors moi, je voudrais dire que le seul coup de vieux que j'ai pris, c'est tout à l'heure quand Pierre m'a frappé.
18:12 C'est vrai ?
18:13 Ah que c'est drôle !
18:18 Alors, vraiment, quelques questions fondamentales qui n'appellent pas toujours des réponses.
18:22 Dans n'importe quel article vous concernant, on trouve des chiffres.
18:25 Tant de millions de disques vendus, 39 disques d'or, 14 platines, 7 victoires, 100 tournées, 1600 couvertures de magazine.
18:31 Moi, celui qui m'impressionne le plus, c'est le chiffre 1.
18:34 Qui dit simplement que Johnny, il n'y en a qu'un, qu'il était le premier et qu'il est toujours numéro 1.
18:40 Ah, comme c'est bien !
18:41 C'est plus sobre.
18:42 C'est un peu vache. C'est un peu vache.
18:50 Tu vois que tu ne ménages pas les habités, mais c'est bien.
18:52 Moi, je suis comme ça, je dis ce que je pense.
18:54 Ce n'est pas de notre faute, il n'y a que des fans autour de lui aujourd'hui.
18:56 A la question "Comment aimeriez-vous mourir ?", vous avez un jour répondu "Dans un accident d'avion ou en plongée bouffée par un requin".
19:03 Alors, j'ai une solution. Je ne peux que vous recommander "Le crash aérien au-dessus de l'océan".
19:07 Comme ça, vous avez les deux en même temps.
19:09 Le patron de votre maison de disques dit que certains auteurs-compositeurs vendraient père et mère pour écrire une chanson pour vous.
19:16 Car, dit-il, quand Alidé interprète une chanson, ce n'est pas pareil que si c'était Bertrand Fouinard qui la chante.
19:21 Et pourtant, il en a écrit belle.
19:23 Alors, même si c'est vrai, je trouve que c'est un peu vexant pour Bertrand Fouinard.
19:26 Que voici.
19:28 Qui est un artiste que j'aime beaucoup.
19:30 Et je crois d'ailleurs, Michel, que vous partagez cette passion et que vous préparez un vivement dimanche prochain.
19:33 Bertrand Fouinard, tout un dimanche, ça va amener du monde.
19:36 Ça peut faire de l'audience.
19:37 Et enfin, la question du téléspectateur.
19:39 Parce que vous savez que depuis une semaine, les téléspectateurs peuvent poser une question à l'invité par Internet en faisant "www.lakestion.net".
19:47 Mais c'est vrai ou pas ?
19:48 Bien sûr, c'est vrai.
19:49 C'est Roger de Nîmes qui nous dit ceci.
19:52 J'ai lu que vous disiez être croyant mais pas pratiquant.
19:56 Mais au fond, ça, ce n'est pas un peu comme un type qui dirait "je suis végétarien mais je mange de la viande".
20:02 Oh ! Encore un piège.
20:06 Tu es croyant ?
20:08 Je suis croyant mais pas pratiquant.
20:11 Donc vous êtes végétarien.
20:13 Mais je ne suis pas végétarien, je mange de la viande.
20:17 Non, non.
20:19 Ou plutôt, je ne suis pas végétarien mais je mange de moins en moins de viande.
20:23 Eh bien, à propos, rebondissez Nathalie, c'est le moment.
20:26 Ah oui, parce qu'enfin, on va savoir ce que c'est que de vivre comme un mythe.
20:29 C'est le moment.
20:30 Voilà.
20:31 Alors, aujourd'hui, c'est vrai qu'il y a des idoles éphémères qui souffrent beaucoup de ne plus pouvoir aller faire ses courses au supermarché.
20:36 Alors, évidemment, nous on se demande un petit peu, la dernière fois par exemple que vous êtes allé acheter un timbre à la Poste, c'était quand ?
20:41 Mais il ne peut pas, il ne peut pas le malheureux.
20:43 Il ne peut pas ?
20:44 Boire un café dans un troquet.
20:46 Si, tu arrives quand même ?
20:47 Ah, ça m'arrive, oui.
20:48 C'est vrai ?
20:49 Oui.
20:50 D'aller à la Poste ou au troquet ?
20:51 Au troquet.
20:52 Non, souvent il arrive à la Poste, il dit c'est ma tournée.
20:56 Eh bien, nous ici, on a quelqu'un de formidable qui s'appelle Michel Drucker qui vous aime énormément, qui est allé faire les courses pour vous, pour Noël.
21:04 Voilà.
21:05 Parce qu'il vous aime vraiment beaucoup, beaucoup.
21:07 Voilà ce que je t'ai rapporté.
21:08 Mais il faut d'abord préciser, il faut d'abord préciser que je crois que tu as toujours aimé les choses épicées.
21:13 Pourquoi ?
21:14 Parce que j'ai l'air extrêmement épicé et c'est vrai que...
21:16 Il paraît que très jeune, tu voulais les choses épicées.
21:18 Alors ?
21:19 Ah oui, chêtenay épicé.
21:21 Alors, il y a du chêtenay.
21:22 Ah oui, c'est bon, le chêtenay Tahiti, c'est formidable.
21:24 Tu suis allé avec ton épouse, je ne suis pas gouré.
21:25 Dis-moi, Denis, pourquoi tu aimes les choses épicées, autant épicées, depuis l'enfance ?
21:30 D'abord parce que quand j'étais gamin, je devais avoir un an, on m'avait mis l'été dans une ferme où on fabriquait le savon.
21:41 On mettait ça sur un tourrou en forme de petite paillette comme ça.
21:43 Et j'étais par terre à quatre pattes et j'en ai mis dans ma bouche, ça m'a brûlé la bouche.
21:48 Et jusqu'à l'âge de 18 ans, je ne goûtais plus les aliments que je mangeais.
21:52 Alors j'ai commencé à manger très très épicé pour avoir le goût de quelque chose.
21:56 Voilà, allez, petit boulet.
21:57 Regarde, il y a...
21:58 Dès qu'on change, je peux te dire...
22:00 Ça, ça a arrangé depuis, maintenant ça va.
22:02 Il y a des piments rouges, chêtenay Tahiti, du vinaigre d'enfer et des piments de Cayenne.
22:07 Tu prends ça, tu allumes le feu et tout explose.
22:10 C'est l'enfer. Alors moi, je vous ai mis avec des...
22:12 C'est bien ça, tout ce que tu aimes.
22:13 Merci beaucoup.
22:14 Donc vous aimez manger épicé ?
22:16 Oui.
22:17 Parce que Michel, il préfère piscine.
22:18 Oui.
22:19 Non mais...
22:20 Oh, c'est bien ça.
22:21 Non mais...
22:22 Oh, c'est marrant ça.
22:23 Mais je vous recommande quand même, enfin pour les hommes surtout, de manger très épicé, ça met en forme.
22:28 Ah oui.
22:29 Ah, c'est ça le secret.
22:30 Allumez le feu.
22:31 En fait, c'est ça la raison.
22:32 Finalement, le vinaigre, c'est pas terrible, ça c'est beaucoup mieux.
22:35 Le savon...
22:36 Alors maintenant, c'est le moment d'accueillir...
22:38 Ton fan, notre ami, à tous, il a passé des années ici avec nous.
22:42 Il fait un carton sur la scène de l'Olympia jusqu'au 5 janvier.
22:46 C'est ton ami, notre ami Laurent Gérard.
22:47 J'y ai été de voir d'ailleurs.
22:48 Laurent Gérard.
22:49 Monsieur Laurent Gérard.
22:58 Salut Michel.
23:01 Salut.
23:02 Salut, Michel.
23:03 Salut.
23:04 Il est prêt.
23:06 Il est malheureux.
23:07 Regarde.
23:08 C'est un ami.
23:09 Standing ovation.
23:10 Oh, bah merci.
23:11 Voilà.
23:12 Tu sais que j'essaye de m'améliorer parce qu'il m'a quand même appris le pas du rockeur.
23:17 C'est vrai ?
23:18 Pour avoir vraiment la "rack and roll" à t'essayer.
23:19 Montre, montre.
23:20 Non, non, c'est très très bien.
23:21 Quelle époque tu fais sur scène ?
23:22 Non, non, parce qu'il faut eu de la jambe droite tendue.
23:23 C'est ça, c'est J.B.R.P.
23:24 C'est la jambe droite tendue.
23:25 C'est parce que toi tu plies les deux jambes.
23:26 Oui, oui, je plie.
23:27 Tu montes au moins ta vielle tendue.
23:28 C'est quoi la position du rockeur ? Montre-nous.
23:33 Un grand écart Michel.
23:34 C'est quoi ?
23:35 Ça, ça va.
23:36 Jusque là, ça va.
23:37 C'est la gueule.
23:38 Voilà.
23:39 Souple.
23:40 Souple.
23:41 Souple.
23:42 C'est quand même pareil.
23:44 Mais il ne croit pas si bien dire parce que sur scène, il te rend un hommage appuyé
23:49 de 10 minutes.
23:50 J'ai vu son spectacle.
23:51 Je pense que j'ai été un des premiers à le voir avec les spectateurs qui étaient
23:54 là ce soir-là.
23:55 C'était la première.
23:56 Les amis, oui.
23:57 J'ai vu son spectacle.
23:58 Formidable.
23:59 Et ce qui m'a plu, c'est que je trouve qu'il y a beaucoup d'émotion dans son spectacle.
24:04 Et rire et d'avoir des émotions en même temps, c'est formidable.
24:08 C'est vrai.
24:09 Alors, quelques semaines après le spectacle historique de la Tour Eiffel, il a chanté
24:15 à Sceau.
24:16 Il était venu sur scène.
24:17 Il a plu à Sceau.
24:18 Regardez.
24:19 Jeanny et Laurent sur scène.
24:20 La fin.
24:22 C'est une illusion de douceur.
24:23 Et tu chantes.
24:24 C'est la voix d'une enfant avec laquelle tu glaces mon sang.
24:25 Je veux t'expliquer.
24:26 Tu prends forme et nous ouvres la vue.
24:27 Je veux t'approcher.
24:28 Mais tu tournes le dos.
24:29 Tu t'en fais.
24:30 Oh, tu m'en fais.
24:31 Oh, tu m'en fais.
24:32 Oh, tu m'en fais.
24:33 Oh, tu m'en fais.
24:34 Oh, tu m'en fais.
24:35 Oh, tu m'en fais.
24:36 Oh, tu m'en fais.
24:37 Oh, tu m'en fais.
24:38 Oh, tu m'en fais.
24:39 Oh, tu m'en fais.
24:40 Oh, tu m'en fais.
24:41 Oh, tu m'en fais.
24:42 Oh, tu m'en fais.
24:43 Oh, tu m'en fais.
24:50 Oh, tu m'en fais.
24:59 Oh, tu m'en fais.
25:10 Oh, tu m'en fais.
25:20 Oh, tu m'en fais.
25:30 Oh, tu m'en fais.
25:40 Oh, tu m'en fais.
25:50 Oh, tu m'en fais.
25:56 Oh, tu m'en fais.
26:06 Oh, tu m'en fais.
26:16 Oh, tu m'en fais.
26:26 Oh, tu m'en fais.
26:36 Oh, tu m'en fais.
26:46 Oh, tu m'en fais.
26:56 Oh, tu m'en fais.
27:06 Oh, tu m'en fais.
27:16 Oh, tu m'en fais.
27:26 Oh, tu m'en fais.
27:36 Oh, tu m'en fais.
27:46 Oh, tu m'en fais.
27:56 Oh, tu m'en fais.
28:06 Oh, tu m'en fais.
28:16 Oh, tu m'en fais.
28:26 Oh, tu m'en fais.
28:36 Oh, tu m'en fais.
28:46 Oh, tu m'en fais.
28:56 Oh, tu m'en fais.
29:06 Oh, tu m'en fais.
29:16 Oh, tu m'en fais.
29:26 Oh, tu m'en fais.
29:36 Oh, tu m'en fais.
29:46 Oh, tu m'en fais.
29:56 Oh, tu m'en fais.
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30:16 Oh, tu m'en fais.
30:26 Oh, tu m'en fais.
30:36 Oh, tu m'en fais.
30:46 Oh, tu m'en fais.
30:56 Oh, tu m'en fais.
31:06 Oh, tu m'en fais.
31:16 Oh, tu m'en fais.
31:26 Oh, tu m'en fais.
31:36 Oh, tu m'en fais.
31:46 Oh, tu m'en fais.
31:56 Oh, tu m'en fais.
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32:16 Oh, tu m'en fais.
32:26 Oh, tu m'en fais.
32:36 Oh, tu m'en fais.
32:46 Oh, tu m'en fais.
32:56 Oh, tu m'en fais.
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33:26 Oh, tu m'en fais.
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33:46 Oh, tu m'en fais.
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34:16 Oh, tu m'en fais.
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34:36 Oh, tu m'en fais.
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36:36 Oh, tu m'en fais.
36:46 Oh, tu m'en fais.
36:56 Oh, tu m'en fais.
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37:16 Oh, tu m'en fais.
37:26 Oh, tu m'en fais.
37:36 Oh, tu m'en fais.
37:46 Oh, tu m'en fais.
37:56 Oh, tu m'en fais.
38:06 Oh, tu m'en fais.
38:16 Oh, tu m'en fais.
38:26 Oh, tu m'en fais.
38:36 Oh, tu m'en fais.
38:46 Oh, tu m'en fais.
38:56 Oh, tu m'en fais.
39:06 Oh, tu m'en fais.
39:16 Oh, tu m'en fais.
39:26 Oh, tu m'en fais.
39:36 Oh, tu m'en fais.
39:46 Oh, tu m'en fais.
39:56 Oh, tu m'en fais.
40:06 Oh, tu m'en fais.
40:16 Oh, tu m'en fais.
40:26 Vivement dimanche prochain.