Amélie Mauresmo a forcément savouré. La directrice de Roland-Garros était aux premières loges pour admirer Iga Swiatek remporter son troisième Roland-Garros ce samedi. Au courage, elle a fait craquer Karolina Muchova 6-2, 5-7, 6-4 pour aller chercher son quatrième titre du Grand Chelem, autant que Serena Williams au même âge. A Roland-Garros, Swiatek est "Nadalesque". Elle a remporté son troisième titre en cinq participations et présente un ratio de 28 victoires pour 2 défaites. D'ailleurs, après cette finale, Amélie Mauresmo n'a pas hésité à valider le début de comparaison entre les deux.
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00:00 On dit souvent que le tennis est un sport individuel, alors qu'il n'est jamais plus
00:06 beau que quand il est collectif.
00:08 BNP Paribas, fidèle au tennis de demain depuis 50 ans.
00:13 - Qu'est-ce qu'il y a de sympa au sein du public français ?
00:17 - Quand vous gagnez 3 fois en 4 éditions, c'est clair que c'est un visage que les
00:23 Français connaissent, reconnaissent, elles prennent ses aises, elles prennent ses habitudes ici à Roland-Garros.
00:30 Moi je trouve ça top.
00:31 Pour autant, j'aurais été hyper contente que Carolina gagne également parce qu'elle
00:34 nous a proposé, tout au long de la quinzaine d'ailleurs, un style de jeu extraordinaire,
00:39 une force de caractère et puis un côté aussi athlétique qui se valent aussi avec
00:43 Iga finalement.
00:44 C'est Iga qui s'en sort aujourd'hui et je pense que le public aime bien retrouver
00:48 finalement les mêmes têtes.
00:50 - Grande finale, grand suite, Spence, grande championne, c'était super.
00:54 - Oui, je n'avais rien d'autre à ajouter.
00:57 Elle a dominé, je le disais largement, pendant un 7,5.
01:01 Je crois que Carolina donnait beaucoup au début, n'était pas vraiment dans son match,
01:05 même physiquement, dans l'intensité, mentalement, etc.
01:08 Et ce qui est fort de sa part, même si elle n'a pas réussi à aller au bout, c'est
01:12 d'avoir quand même réussi à inverser la tendance à ce moment-là, à pousser Iga
01:16 finalement à baisser, à donner elle aussi un peu plus et à aller pousser dans ses retranchements.
01:22 - Cette domination sur Roland Garros, légère aversion pour le gazon, ça vous fait penser
01:29 un peu à Justine, non ?
01:31 - Oui, je ne sais pas.
01:32 - Pas dans le style de jeu ?
01:33 - Non, pas dans le style de jeu.
01:34 Je pense que pour le coup, si on compare les styles de jeu, je pense que Justine avait
01:40 quand même un jeu qui pouvait s'adapter largement à l'herbe.
01:44 Iga, je pense aussi.
01:46 Il y a peut-être un ou deux ajustements techniques à faire avant l'herbe.
01:52 Mais voilà, elle domine quand même.
01:54 Elle a gagné à l'US Open sur dur, donc je pense que son jeu peut quand même s'adapter.
01:58 Mais oui, la relation à Roland Garros, elle prend année après année tout son sens.
02:04 Elle est encore jeune.
02:05 En plus, elle a gagné son premier tour en 2020.
02:07 Elle en fait trois en quatre éditions.
02:09 Franchement, c'est énorme.
02:11 On peut effectivement s'imaginer l'avoir bien plus souvent encore soulevé le trophée
02:15 ici.
02:16 - Pourquoi elle est si forte ici ?
02:17 - Moi, je trouve que son jeu s'adapte parfaitement à la surface.
02:20 Elle a ce coudron un petit peu enroulé, une prise un peu extrême.
02:23 Mentalement, elle est très forte aussi.
02:25 Elle se déplace remarquablement.
02:27 Elle glisse très, très bien sur terre.
02:29 Le jeu vers l'avant aussi.
02:30 Souvent sur terre, on utilise un petit peu plus les amortis, etc.
02:34 Elle le maîtrise très bien.
02:35 Donc je trouve que son jeu est très complet pour la surface.
02:38 - On peut lui prédire un destin à la Nadelle ?
02:41 - De 3 à 14, il y a quand même beaucoup de chemin.
02:45 Mais en tout cas, elle montre le fait et que quatre éditions, trois victoires.
02:49 Oui, en tout cas, il y a un parallèle.
02:52 Il y a un début de parallèle.