"Messi est ingrat avec le PSG" tonne Rothen
Colère de Jérôme Rothen et Christophe Dugarry, alors que Lionel Messi a annoncé qu'il rejoignait l'Inter Miami. Dans une interview au Mundo Deportivo, l'Argentin a également souligné qu'il n'était "pas heureux à Paris" ces deux dernières saisons.
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00:00 est-il ingrat avec le PSG, avec ses déclarations ? Appelez-nous au 3216 pour débattre.
00:04 - Bien sûr qu'il est ingrat, mais rien qu'à écouter cette dernière phrase qu'on vient d'entendre de la part de Guillaume Messy,
00:09 mais respecte-toi deux secondes. Qu'est-ce que tu nous parles de ta vie privée, de tes enfants ?
00:13 C'est vraiment typique le genre de joueur qui s'est, pour de bon, senti au-dessus de tout.
00:23 La preuve, c'est qu'on l'a vu dans son attitude. Il ne s'est jamais adapté à la France, jamais adapté au Paris Saint-Germain.
00:32 Alors peut-être que le club était trop petit pour lui, peut-être qu'il n'y avait pas assez d'histoire,
00:36 mais ça, il fallait se renseigner un petit peu avant pour savoir ce qu'était le PSG actuellement,
00:41 et pas juste regarder ton compte en banque. Un club qui t'a permis de rester à des salaires incroyables,
00:49 parce que tu l'as mérité, meilleur joueur de tous les temps quasiment, il n'y a pas de souci.
00:53 Mais moi, je pars du principe que tout Léo Messy qu'il est, tout grand footballeur qu'il est,
00:59 quand tu changes comme ça de culture, que tu arrives dans une culture différente, dans un club différent,
01:05 dans une ville différente, dans un pays différent, ce n'est pas l'Espagne, ce n'est pas Barcelone,
01:09 ce n'est pas la Catalogne, ce n'est pas l'Argentine. C'est à toi de faire les premiers pas en montrant que tu veux t'adapter
01:16 et que les gens automatiquement, les Français, on peut nous critiquer, attention on n'est pas parfaits ici en France,
01:24 en effet, on est même très exigeants, en effet il y a eu beaucoup, beaucoup de sifflets, des insultes,
01:30 peut-être que ça c'était par moment de trop sur Léo Messy, mais ça montre à quel point il s'est foutu de la tronche de tout le monde.
01:36 Et son interview, c'est typique ça, c'est... — Pourquoi qu'il venait que pour l'argent en fait ?
01:40 — Bah excuse-moi, mais là, quand tu l'entends parler, il dit "ouais, la première année, vous savez pourquoi j'étais pas bien, déjà".
01:47 — Adaptation. — Ah bah il... — Ça peut se comprendre sur la première année.
01:49 — Mais non, ça se comprend pas parce que... — Il a jamais connu un autre contexte au Barcelone.
01:52 — Mais non, mais ça se comprend pas parce que quand tu fais pas assez d'efforts pour t'adapter, Jean-Louis, me parle pas d'adaptation.
01:57 Pas un mot français, pas une interview en français, pas une fois essayer de communier avec les supporters,
02:02 pas une fois essayer de montrer un petit attachement au club qui t'a permis de rester encore une fois au très haut niveau.
02:09 Bah je sais pas, y'a un minimum. Y'a un minimum.
02:12 Quand il a été reçu, il a été reçu plus que le président de la République.
02:17 Ici, il était au-dessus de la tour Eiffel. Rappelle-toi les premières images.
02:21 De l'aéroport au Bourget, quand il est arrivé, tout le monde filmait.
02:25 Y'avait des films pendant 2h, 3h, le temps qu'il arrive à la factory, au siège du Paris Saint-Germain ou au Parc des Princes.
02:34 Les Français l'ont accueilli, les gens l'ont accueilli comme ils le méritaient de toute façon.
02:39 Mais au bout d'un moment, ça redescend. Mais il nous parle pas de l'adaptation pendant un an et de nous trouver des excuses.
02:45 Alors que... Et tu nous parles, en plus de ça, des 6 mois là. Alors qu'est-ce qui a changé ?
02:49 Est-ce que là, sur les 6 premiers mois de l'année, il allait chercher ses enfants à l'école ?
02:54 Comme il dit, non, je pense que ça a pas évolué.
02:57 Pourquoi il a été bon ? Et il nous parle de 6 mois. Il est gentil, Léo Méssis, mais moi je parlerais de 2 mois et demi.
03:02 Et encore, pas 2 mois et demi à tous les matchs.
03:05 Ok, ils ont gagné des matchs, ils ont été réguliers, mais les gros matchs, rappelle-toi, les gros matchs et surtout en Ligue des Champions,
03:12 ils ont pas gagné contre le Benfica. Et lui a été moyen comme les autres.
03:16 Donc excuse-moi, mais il va un peu fort. Il s'en va, c'est bon.
03:22 Par classe, comme le public, moi je demandais qu'il ne siffle pas sur la remise du trophée,
03:29 parce qu'ils avaient gagné un titre et lui en a participé.
03:32 Qu'est-ce qui va changer, franchement, Jean-Louis et Duga, que le fait que le mec redescende un petit peu,
03:41 fasse son autocritique et arrête de tout mettre sur la gueule des Français, des Parisiens et du Paris Saint-Germain ?
03:47 Duga, il a manqué de classe, Messi, là ?
03:50 Sincèrement, c'est moche. Elle est moche, cette sortie. Elle est incompréhensible.
03:55 Tu as le droit de ne pas te sentir bien pendant deux ans et tu vas un peu plus loin, tu écoutes les arguments.
04:00 L'argument, c'est de nous expliquer que tu n'as pas pu aller chercher tes enfants à l'école.
04:04 C'est un peu léger comme argument. Et puis moi, j'en ai marre un peu de ces joueurs qui ne parlent que d'eux.
04:09 Alors tu as eu Ibrahimovic, tu as Messi maintenant et tu vas voir dans quelque temps Neymar.
04:14 Les mecs, ils ont tout pour être heureux. Tout est fait pour qu'ils soient dans les meilleures conditions possibles et inimaginables
04:19 pour eux et pour leur famille, avec de la sécurité, avec tout ce qui peut être imaginé, même au-delà,
04:26 est fait pour que ces joueurs soient dans la meilleure condition.
04:29 Et là, tu pars en nous expliquant que tu n'as pas été heureux pendant deux ans.
04:32 Mais mets-toi à la place de tes coéquipiers. Ils n'ont pas été heureux, de ton entraîneur, de ce que tu as montré,
04:36 de tes supporters aussi, du mec qui fait le chèque tous les mois pour te payer.
04:41 Non, mais à un moment ou à un autre, ces mecs-là, je ne sais pas, ils sont dans un monde, sur un espèce de nuage,
04:46 où ils ne parlent que d'eux. Il n'y a que ça qui les intéresse. Et à la fin, le bilan de ces deux ans,
04:52 le mec qui te sort un truc comme ça, c'est un ridicule. Je ne comprends même pas.
04:58 Il doit avoir des conseillers. Il a son papa à côté. Il a sa femme.
05:01 Mais comment tu peux dire des âneries pareilles ? Tu peux, à la rigueur, le ressentir.
05:07 Pourquoi pas ? Tu peux être mal dans un pays. Il y en a un qui n'aime pas l'Angleterre,
05:10 il y en a qui n'aiment pas l'Espagne. Ça peut arriver. Allez, pourquoi pas ?
05:13 Mais donne-nous quand même des arguments, des trucs. Ne nous explique pas que tu as été malheureux pendant deux heures.
05:17 Parce que si toi, tu as été malheureux pendant deux heures, pendant deux ans, nous qui t'avons vu jouer,
05:22 on l'a été tout autant. Tout autant. Donc, ce n'est vraiment pas classe. Vraiment, c'est très, très, très moyen.
05:29 Mais je suis qu'à moitié surpris qu'ils ne respectent pas la décision. Une nouvelle fois, quand tu fais les choses
05:33 pour de mauvaises raisons, tu pars en catimini, tu pars comme ça, avec une espèce de phrase envoyée comme ça.
05:37 "Ibra, ça a été la même chose et tu verras, ça sera la même chose avec Neymar."
05:43 Ça sera pareil. Après, il n'est pas clair ce qu'il veut. Beckham, il n'a pas beaucoup joué,
05:48 mais il est parti toujours avec élégance.
05:50 Tu as cité Duga, Ibra et Neymar, par exemple, mine de rien, ils ont fait grandir le club.
05:57 Alors après, si, sportivement, ils ont quand même permis au club de réaliser des bons matchs et d'être décisifs.
06:06 Ils ne sont pas recrutés pour ça. Les mecs sont pris pour recruter en Ligue des champions.
06:11 Moi, que les mecs, ils ont marqué 40 buts contre Dijon, ça m'est égal, ça, Jérôme.
06:16 Je comprends ce que tu veux dire. Oui, ça a permis médiatiquement, économiquement, au club de grandir.
06:23 OK, sportivement, ils se sont mis à gagner des titres, mais forcément, avec les joueurs qu'il y avait,
06:28 bon, moi, j'attends autre chose. Après, je suis peut-être un idiot, mais non, oui, il permet de grandir.
06:35 de grandir, si tu veux.