Le talk-show le plus populaire de France est de retour sur C8 pour une nouvelle saison de divertissement et de surprises. Au programme : de la darka, des scoops, des infos médias, du show et bien sur la bande réunie autour de Cyril Hanouna.
Tous les extraits et émissions de "Touche pas à mon poste" sont à retrouver sur MyCANAL : https://www.mycanal.fr/c8/tpmp/touche-pas-a-mon-poste
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Du lundi au vendredi à 19h05
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00:00 dans votre voyage, il y a une phrase très forte.
00:02 Vous dites "il est étrange de penser que la vie a surgi de la mer
00:04 et que la mer est désormais menacée par l'une des formes de cette vie".
00:06 En gros, que notre mer est dans un état désastreux,
00:09 est-ce que vous pensez qu'il est trop tard ?
00:11 Est-ce que c'est catastrophique ?
00:12 Ou est-ce qu'on n'est pas complètement foutu ?
00:14 Et qu'est-ce qu'on doit faire, en gros, une ou deux mesures ?
00:16 Alors déjà, moi, je suis une éternelle optimiste,
00:19 parce que sinon je ne serais jamais partie toute seule avec mes petits bras
00:21 à traverser les océans l'Arabe.
00:22 Donc tu vois, je crois vraiment dans notre capacité de faire,
00:24 de changer, d'agir petit bout par petit bout.
00:30 Deux, c'est vrai que le problème, il est gigantesque,
00:31 on ne peut pas non plus le nier.
00:32 C'est-à-dire que, par exemple, là, il y avait un sommet sur le plastique.
00:34 Le plastique, tout le monde entend, le plastique, la pollution plastique, tout ça.
00:38 Il faut savoir quand même que dans les années 50,
00:40 on produisait 2 millions de tonnes de plastique par an.
00:43 Années 50, deux.
00:44 Aujourd'hui, 360 millions de tonnes de plastique par an.
00:48 Donc tu vois, et aujourd'hui, ce plastique,
00:50 ce n'est pas tellement que c'est un matériau très performant,
00:52 très durable, qui devrait être conservé pour des usages très spécifiques,
00:55 mais c'est les fuites dans l'environnement.
00:56 C'est-à-dire qu'aujourd'hui, on a produit du plastique pour tout et n'importe quoi.
00:59 On va même installer du plastique dans des pays qui ne savent pas du tout le traiter.
01:03 Donc c'est vraiment de la sensibilisation qu'on doit faire auprès des industriels
01:07 pour changer les choses.
01:08 Et nous, de prendre conscience que tout ce qu'on laisse dans la nature
01:13 rejoint la mer et donc rejoint ton assiette.
01:16 Parce qu'aujourd'hui, tu bois la même eau que buvaient les dinosaures
01:18 parce que tout ça est un cercle, mais que cette eau, tu n'arrives plus à la dépolluer.
01:22 Et que donc tu manges l'équivalent, ce que je disais,
01:25 c'est l'équivalent d'une carte bleue de plastique par semaine et par personne.
01:28 Non.
01:29 Parce que tout ça est un cycle.
01:31 J'espère que ce n'est pas celle de Benjamin Cahier.
01:33 Elle est plafonnée.
01:34 Non, mais parce qu'elle est plafonnée, c'est rigolade.
01:37 A mon avis, ce n'est pas bon.
01:38 Mais c'est fou ce que tu dis, ça.
01:40 On mange l'équivalent d'une carte bleue.
01:42 Eh oui, parce qu'on a du mal à comprendre qu'en fait, moi je dis,
01:44 c'est par égoïsme qu'il faut préserver les océans aujourd'hui,
01:46 parce que c'est vraiment de nous dont il s'agit tous les jours.
01:49 Si tu es à la plage, que tu vois un papier qui traîne,
01:51 dis-toi que ce papier, si tu ne le ramasses pas,
01:53 à un moment donné, il revient dans ton assiette.
01:55 Ça, c'est un bon discours.
01:56 Oui, c'est vrai.
01:57 Il y a un truc que tu dis aussi, moi, dans le livre.
01:59 C'est en page 138.
02:01 Tu dis, sans le caca des baleines, nous ne pourrions pas respirer sur Terre.
02:05 Ah oui, chacun ses citations, quand même.
02:07 Non, mais c'est vrai que tu le dis.
02:09 Non, mais c'est vrai que les baleines, elles sont fascinantes.
02:12 Quand tu les rencontres à la rame, elles font trois fois la taille du bateau.
02:15 Tu t'imagines l'émotion que ça représente.
02:17 Tu es sur ton petit bateau à rame et tu as la baleine d'un seul coup
02:20 qui plonge sous ton bateau.
02:22 Elle fait trois fois la taille, elle ressort.
02:24 En fait, elles ont un rôle dans les océans.
02:26 Elles nourrissent naturellement différentes espèces avec leurs extréments,
02:30 mais surtout, elles baladent du bas en haut le krill.
02:34 Elles ont un rôle important de captation du carbone.
02:38 C'est vrai qu'elles ont beaucoup plus de valeur vivante que morte.
02:42 C'est vrai qu'on dit qu'une baleine, ça représente 14 000 arbres
02:45 d'absorbation de carbone.
02:47 Aujourd'hui, elles ont été pendant très longtemps,
02:49 et encore aujourd'hui, sous couvert de recherches scientifiques
02:54 par des pays asiatiques, continuez à être malheureusement pourchassés.
02:59 Aujourd'hui, il y a quand même des choses à faire, concrètement.
03:03 – On apprend aussi un truc dans le livre, c'est qu'il y a une navigatrice,
03:08 alors son nom est difficile à dire, c'est Gudrid Thor Bjar Nadottir.
03:13 Elle aurait découvert l'Amérique avant Christophe Colomb.
03:16 – Oui, alors on raconte beaucoup de choses de ces femmes qui sont parties,
03:19 qui étaient sur des bateaux, qui auraient découvert.
03:22 On parle des premières femmes ayant compris les failles sous-marines,
03:25 et puis les travaux se sont faits, hop, c'était son collègue homme
03:28 qui les a récupérées, et puis finalement, c'est très longtemps après
03:31 que certains ont dit "mais non, en fait, c'était elle".
03:34 Donc voilà, les femmes sont aujourd'hui peut-être récompensées
03:39 de leurs travaux pendant autant d'années,
03:41 et puis ces femmes qui jonglaient avec leur vie de famille,
03:43 parce que souvent, elles étaient mères de famille, elles partaient quand même.
03:46 Et puis je pense à Louise Bolle qui partait en Antarctique,
03:49 qui était la première femme à survoler le pôle Nord,
03:51 et qui était très agacée, on est en 1910 par là,
03:55 et qui à chaque fois, elle raconte, elle revient d'expédition,
03:58 et on lui dit "mais est-ce que vous mettez des jupes,
04:00 est-ce que vous vous repoudrez le nez en mer ?"
04:02 et du coup, ça la rendait dingue, parce qu'elle disait
04:04 "mais on n'a pas autre chose à me demander de mes voyages dans les pôles".
04:07 - Tu dis aussi "à partir de 1000 m sous l'eau, la lumière ne passe presque plus,
04:12 ce sont les créatures marines qui produisent elles-mêmes de la lumière
04:14 pour s'orienter, se nourrir".
04:16 - Alors je sais que toi Cyril, tu es fasciné par les abysses.
04:19 - J'adore ça.
04:20 - À chaque fois, on en parle tous les deux.
04:21 - J'adore les abysses, je suis fou d'abysses.
04:23 - L'histoire d'être comme ça dans les profondeurs, non mais faut dire.
04:26 - Quand tu veux.
04:27 - Incroyable, faut dire qu'on est allé peut-être que 4 ou 5 fois
04:31 dans la profondeur, dans la fosse des Mariannes.
04:33 - Alors moi j'ai passé une soirée avec Daniel Moreau quand même, le 8 mars.
04:37 - Il ne voyait rien du tout.
04:38 - Je veux dire que là, c'était les abysses.
04:40 - Parce qu'elle reste à 8800 et la profondeur de la font Marianne, c'est moins de 10000.
04:44 - C'est exactement.
04:45 - On est plus profond, plus gros.
04:46 - C'est ça.
04:47 [Musique]