• l’année dernière
Ce mardi 6 juin, le Sénat a démarré l’examen du projet de loi d’orientation et de programmation de la Justice pour la période 2023-2027. Les sénateurs ont voté les premiers articles sur la hausse des moyens budgétaires alloués à l’institution judiciaire et l’habilitation donnée au gouvernement à réformer le code de procédure pénale.
Pour suivre toute l'actualité politique et parlementaire, abonnez-vous à notre chaîne YouTube : https://www.youtube.com/user/publicsenat?sub_confirmation=1

Notre site internet : http://www.publicsenat.fr

Abonnez-vous à notre newsletter : https://urlz.fr/iinC 

Suivez-nous sur les réseaux sociaux
Facebook : https://www.facebook.com/publicsenat
Twitter : https://twitter.com/publicsenat
Instagram : https://instagram.com/publicsenat
LinkedIn : https://www.linkedin.com/company/2996809/

Category

🗞
News
Transcription
00:00 Le débat sur la simplification
00:03 ou la réelle simplification du code de procédure pénale.
00:06 L'article 2 instaure une habilitation
00:09 pour réécrire à droit constant, donc clarifier le code pénal
00:14 dans un délai de 2 ans.
00:16 Cette habilitation, nous pensons qu'il faut quand même autoriser...
00:21 Parce que la clarification du code pénal, c'est un énorme travail.
00:25 Le code pénal fait 2 400 articles aujourd'hui.
00:27 Il faut passer autour de 280 à 300. Il y a 100 articles
00:30 qui renvoient à d'autres articles.
00:33 Bref, c'est très complexe.
00:35 D'ailleurs, se pose la vraie question de fond.
00:37 C'est celle de savoir, on aura le débat,
00:39 ce que c'est que du droit constant
00:40 et jusqu'où on peut aller dans le droit constant.
00:43 Car il y a un certain nombre de réformes,
00:45 je pense aux nullités, etc.,
00:46 qui forcément vont modifier le droit.
00:49 Ça, c'est un premier élément.
00:51 Deuxièmement, c'est vrai que nous n'aimons pas
00:53 les habilitations au Sénat.
00:56 On n'aime pas, je l'ai dit clairement,
00:58 transmettre notre compétence à légiférer au gouvernement.
01:04 Néanmoins, c'est vrai que sur les travaux de codification,
01:07 c'est toujours des travaux fastidieux.
01:09 On a vu l'exemple du code des douanes,
01:12 on a vu l'exemple du code pénitentiaire,
01:14 du code de justice pénale des mineurs.
01:16 C'est vrai qu'il y a un travail technique à mener
01:19 qui nécessite d'avoir un vrai travail scientifique.
01:22 C'est le rôle du comité scientifique
01:25 qui doit travailler sur la clarification
01:26 et qui doit faire des propositions.
01:28 Nous voulons qu'elles aillent plus loin, ces propositions,
01:31 parce que nous ne voulons pas simplement une clarification.
01:33 Nous voulons une vraie simplification du droit
01:37 avec une réforme de fonds.
01:39 La logique aurait voulu qu'on se pose des questions de fonds
01:41 avant de clarifier, c'est-à-dire qu'on se dise
01:43 qu'est-ce qu'on veut pour le parquet,
01:44 qu'est-ce qu'on veut pour la procédure,
01:49 qu'est-ce qu'on veut en matière d'unification des enquêtes,
01:51 etc., etc.
01:53 La procédure inverse a été choisie, pourquoi pas ?
01:56 Mais néanmoins, elle ne peut pas s'arrêter
01:58 à l'étape de l'habilitation.
01:59 C'est pour ça qu'on a mis en place cette procédure.
02:01 Elle doit aller jusqu'à une vraie simplification
02:03 qui est attendue par tout le monde
02:05 pour une plus grande sécurité juridique.
02:07 C'est pour ça qu'on est défavorable
02:08 à la suppression de cette habilitation,
02:10 même si, sur le fond,
02:12 on n'aime pas perdre notre compétence.
02:15 (Générique)
02:18 ---

Recommandations