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Transcription
00:00 [Générique]
00:03 - Il y a des moments, c'était...
00:05 Excusez-moi l'expression, mais j'ai pris des sauts de merde dans la gueule.
00:09 - Vous avez pris des sauts de merde dans la gueule ?
00:11 - Franchement.
00:11 - C'est fou quand même.
00:12 - C'est...
00:12 Et puis, ce que je ne comprenais pas...
00:14 - Mais quand vous dites "le rambignolage"...
00:15 - Je ne comprenais pas très bien parce que ça se passait bien, j'arrivais en régie dans les couloirs, etc.
00:19 Maquillage, une ambiance de travail, quoi.
00:22 Et les uns et les autres me disaient "mais je ne comprends pas qu'ils t'enveuillent
00:26 parce qu'ils ont été maltraités, traités durement,
00:31 toi t'es gentil avec tout le monde, tu offres des cafés à tout le monde,
00:36 t'es là, tu nous accueilles le matin alors que...
00:38 - Donc réellement vous ne comprenez pas en plus ?
00:40 - Je ne comprends absolument pas.
00:41 - Aujourd'hui...
00:41 - Bah oui.
00:42 - Attendez, les trois vers qui suivent.
00:43 Alors maintenant que j'apprends qu'ils ne sont pas de vous,
00:45 "Mon avion faisait le tour du monde pendant que je tournais autour de moi-même
00:48 à parler au mini-bar d'une chambre d'hôtel."
00:50 - Oui, ça doit être un moment de blues, mais c'est ça qu'il a voulu décrire.
00:55 - Oui.
00:55 - Il y a certainement eu des moments comme ça,
00:58 où on est tout seul dans sa chambre et on se dit "Ah ouais, c'est bien gentil tout ça,
01:04 mais j'aimerais bien rencontrer l'amour de ma vie, faire des enfants un jour."
01:07 - Oui.
01:07 - Mais bon, il n'y a rien de désagréable, forcément, on a des moments de down.
01:13 - D'amour.
01:14 - Des mots vraiment d'une stupidité, de...
01:16 - Comme quoi ?
01:17 - Pas gentil.
01:18 J'avais cru que je ne mourrais pas, j'arrivais derrière,
01:21 il ne savait même pas que j'étais derrière lui,
01:23 il disait "Moi je te la reprends, l'émission "Tu vas voir sera pas comme avec Claude Pomme"
01:26 en parlant de moi, je te remonte les audiences."
01:28 Parce que lui, c'est vraiment... Il ne sait pas, quoi.
01:31 - Voilà pourquoi j'ai dit ça, et voilà pourquoi je suis ici, devant vous, en qualité de vie.
01:39 - Sans regret, aucun.
01:40 - Ah, sans aucun regret.
01:41 - Aucun regret ?
01:42 - Même financièrement.
01:43 - Non ?
01:44 - Parce qu'un avocat pénaliste de votre taille, de votre stature,
01:47 gagne très très très bien sa vie,
01:49 et un ministre de la Justice gagne correctement sa vie, très bien même.
01:52 - Bien sûr.
01:53 - Il n'y a rien à voir avec ce que vous gagnez avant, j'imagine.
01:54 - J'ai divisé mes revenus par plus de 10.
01:56 - Oui, c'est beaucoup.
01:57 - Oui.
01:58 Mais, ce que vous dites est juste.
02:02 J'étais un avocat connu, c'était pour moi très confortable.
02:04 - Oui, très connu.
02:05 - Et peut-être d'une certaine façon un peu trop confortable.
02:07 *Générique*

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