La chroniqueuse de LCI, Ruth Elkrief était hier soir sur France 5 dans "C l'hebdo" pour revenir sur l'actualité de la semaine, et elle a ajouté sa voix à ceux qui faisait un lien entre le Rassemblement National de Marine Le Pen et Pétain, comme l'avait fait également la Première Ministre, Elisabeth Borne.
Ruth Elkrief a ainsi déclaré
"Je pense que oui il y a des racines pétainiste dans le Front National, pardon dans le Rassemblement National. Surtout ce parti n'a pas fait l'auto-critique, le travail nécessaire sur ses racines.
Il y a quand même une ou deux choses dans son programme qui rappellent ça comme la priorité nationale ou le droit du sang. Tout ça rappelle bien cette époque. En revanche Marine Le Pen a un discours contre l'antisémitisme qu'elle revendique. La question est comment combattre le RN quand on est un adversaire."
Ruth Elkrief a ainsi déclaré
"Je pense que oui il y a des racines pétainiste dans le Front National, pardon dans le Rassemblement National. Surtout ce parti n'a pas fait l'auto-critique, le travail nécessaire sur ses racines.
Il y a quand même une ou deux choses dans son programme qui rappellent ça comme la priorité nationale ou le droit du sang. Tout ça rappelle bien cette époque. En revanche Marine Le Pen a un discours contre l'antisémitisme qu'elle revendique. La question est comment combattre le RN quand on est un adversaire."
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00:00 Je pense que oui, il y a des racines pétainistes, surtout le Front National, le Rassemblement National,
00:06 j'avais remarqué comme Jean-Michel que le nom était le même que celui du parti de Pétain,
00:11 n'a pas fait, comment dire, l'autocritique, le travail nécessaire sur ses racines justement.
00:17 En revanche, a quand même, et puis parfois dans son programme, il y a une ou deux choses qui rappellent,
00:21 la priorité nationale, le droit du sang, tout ça, c'est quand même assez, ça rappelle bien cette époque.
00:28 En revanche, elle a fait une rupture aussi, elle a aussi exclu son père, elle a aussi voulu,
00:34 elle a un discours contre l'antisémitisme qu'elle revendique, donc il faut faire une balance dans cela.
00:41 La question n'est pas de, enfin la question de l'historien, elle est là, on peut y répondre,
00:45 la question est comment combattent le Front National du point de vue des adversaires du Front National.
00:49 Et c'est là que, je pense que pour parler aux électeurs du Front National,
00:53 et pour pas seulement aller aux militants ou à ses adhérents, qui sont évidemment d'accord avec elle,
00:58 et qui parfois même peuvent revendiquer cet héritage pétainiste,
01:02 il y a un Axel Lusto qui a défilé avec l'action française, enfin bon, il y a des choses, et elle n'a pas rompu avec eux.
01:08 Mais pour parler aux électeurs du Front National, qui viennent de beaucoup d'endroits, y compris de la gauche,
01:13 il ne faut pas l'oublier, il est beaucoup plus important et efficace de leur parler des solutions ou des non-solutions que propose le Front National.
01:22 – Ça marche, vous avez l'air d'accord.
01:24 – Le Rassemblement National, je vous donne juste un exemple, l'euro.
01:28 Rappelez-vous, quand elle disait vouloir sortir de l'euro, ça a fait peur, c'était très concret pour les Français.
01:35 – C'était la campagne de 2017.
01:37 – C'est ça, elle a dû remiser, oublier cette mesure, tout son rapport à l'Europe, qui était très dure et quasi Frexit,
01:44 elle a tout changé, parce qu'elle a compris que ça faisait peur aux Français, que ça lui faisait perdre des voix.
01:50 Donc ça c'est efficace, ça, ça touche, donc il faut peut-être démontrer, regarder point par point,
01:56 et c'est ce que peuvent faire ses adversaires.
01:59 Ça n'empêche pas que le débat d'historiens peut se dérouler, moi je n'ai rien contre.