Le consultant Karim réagit sur l'appel du Président de la République au policier grièvement brûlé lors des manifestations : «J'aurais aimé que le Président de la République se déplace parfois à leurs chevets».
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00:00 On a 2380 fonctionnaires de police depuis le 1er janvier
00:03 qui ont été blessés dans l'exercice de leurs fonctions,
00:08 donc beaucoup en manifestation, mais pas seulement.
00:12 Moi, je trouve bien que le président de la République l'ait appelé,
00:15 et j'ai envie de dire heureusement.
00:19 Mais j'aurais aimé que le président de la République parfois se déplace à leur chevet.
00:23 De temps en temps, on voit un message fort,
00:25 je suis avec vous, c'est pas négociable,
00:27 mon soutien n'est pas négociable, il n'y a pas de "mais" à mon soutien,
00:31 et une présence, même à la limite sans image,
00:35 pour pas avoir de récupération publique,
00:36 mais qu'on sache que le président s'est déplacé à leur chevet.
00:39 Or, de temps en temps, là en l'occurrence,
00:41 on apprend que le président de la République a donné un coup de fil,
00:44 ce qui n'est pas tout le temps le cas.
00:45 Alors je ne dis pas qu'il faut qu'il appelle les 2380,
00:49 mais je pense que de temps en temps,
00:51 parmi les coups de fil que le président a donnés,
00:52 c'est important qu'il le fasse,
00:54 donc lorsqu'il y a une affaire qui est au cœur de l'actualité,
00:57 qui touche un enseignant,
00:58 qui touche une infirmière au service des urgences,
01:00 qui touche un fonctionnaire de police,
01:01 ceux qui font que la République tienne debout.
01:04 Parce que depuis le début quand même,
01:06 ne sera-ce que de cette émission,
01:07 mais globalement,
01:09 on pourrait écrire un livre qui s'appellerait "L'impuissance de la République".
01:12 On a 21% de recrudescence sur les violences faites aux femmes.
01:17 Ça a été quand même décrété cause nationale au premier quinquennat.
01:19 21% en plus de recrudescence sur les violences faites aux femmes.
01:25 On n'est pas très fort, donc pas très bien.
01:27 On a 2380 policiers blessés,
01:29 on a le harcèlement,
01:30 tout à l'heure on a dit c'est un drame national qui nous tombe dessus,
01:33 l'immigration clandestine,
01:35 qui ne relève pas du droit d'asile,
01:37 je précise, on n'arrive pas à l'endiguer.
01:41 On a un problème social dans le pays aujourd'hui,
01:43 on a l'impression qu'on est à faire un mur.
01:46 J'ai le sentiment quand même que notre République
01:49 qui devrait dégager une forme de puissance,
01:52 d'autorité, de respect, de cadre solide,
01:57 s'étiole sur tous les sujets.
01:59 Ça c'est assez inquiétant.
02:00 On va voir.
02:01 ♪ ♪ ♪
02:04 [SILENCE]