Arthur Delaporte, député du Parti socialiste, était l’invité de BFMTV ce vendredi soir dans BFM Story. Il s’est exprimé sur l’injonction de la Direction générale de la Répression des fraudes (DGCCRF) contre plusieurs influenceurs.
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00:00 Est-ce que les influenceurs qui vivent à Dubaï sont aussi concernés ? Et dans ce cas-là, comment ?
00:04 Oui, ils sont concernés parce que vous savez, les influenceurs qui vivent à Dubaï,
00:08 à partir du moment où ils s'adressent au public français, ils doivent répondre de la loi française.
00:13 Ce qu'on a fait dans la loi, c'est qu'on a renforcé leurs obligations en mettant par exemple
00:17 l'obligation d'une représentation légale dans l'Union européenne et d'une police d'assurance
00:21 pour s'assurer qu'on pourra effectivement leur demander des comptes.
00:24 Mais dès qu'ils reviennent en France, ils peuvent être auditionnés par exemple
00:27 la direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes.
00:30 Et c'est arrivé, l'hiver dernier, il y avait des influenceuses qui étaient par exemple à Courchevel
00:34 qui ont été rencontrées par des agents de la DGCCRF.
00:38 Donc ce n'est pas quelque chose qui est impossible.
00:40 Et il ne faut pas croire que c'est parce qu'on est à Dubaï qu'on est à l'abri du respect de la loi.