• l’année dernière
À 33 ans, Brice Dulin fait un point sur sa carrière et son articulation avec sa vie privée au micro de France Bleu La Rochelle.

Category

🗞
News
Transcription
00:00 On a un petit garçon qui aura 2 ans début août,
00:03 donc on gère avec le planning, qui le dépose le matin à la mame, qui le récupère.
00:06 5 finales de Coupe d'Europe, le ratio est meilleur on va dire.
00:26 Le top 14 c'est un grand marathon et le moindre trou d'air peut coûter cher à la fin.
00:37 On a été capable de faire un marathon et en plein milieu un sprint.
00:41 A voir si il nous reste l'énergie nécessaire pour ce sprint final,
00:46 mais je pense que justement cette période va nous être bénéfique.
00:55 Il y a de grandes chances que ce soit 35 ans.
00:58 Ça laisse encore 2 ans et quelques mois devant moi.
01:02 A moins qu'il y ait un changement, mais je pense que ça risque d'être ça.
01:08 Rien d'extraordinaire, on jongle avec le planning comme beaucoup de familles.
01:22 On a un petit garçon qui aura 2 ans début août,
01:25 donc on gère avec le planning, qui le dépose le matin à la mame, qui le récupère.
01:29 Passer du temps un petit peu en famille,
01:32 aller voir sa mère de temps en temps au crossfit,
01:34 moi un petit peu de paddle, de raquette avec les potes aussi.
01:39 Et la pelote ?
01:40 La pelote, on y va de temps en temps,
01:43 d'ailleurs avec Jules Lebaille, Anton Astoy ou Pierre Bourgarit.
01:47 Quand on est en front, on est juste à 200 ou 300 mètres du centre d'entraînement.
01:52 On va commencer à y retourner, parce que c'est vrai que l'hiver, ça pique un peu.
01:57 Il y a plus d'adeptes de paddle que de pelote maintenant,
01:59 mais on rigole aussi à la pelote.
02:01 Déjà, je me rase qu'une fois par semaine, donc ça va.
02:12 Mais après, certes, j'y pense, on espère toujours,
02:15 ce serait mon dernier tour de piste potentiel avec l'équipe de France.
02:21 Donc j'espère, après, ce n'est pas moi qui décide, il y a des choix de faits.
02:26 Il y a énormément de joueurs qui sont performants sur tous les postes
02:29 que l'équipe de France a besoin.
02:33 En ce moment, j'essaie de jouer mon meilleur rugby pour mettre les chances de mon côté,
02:37 mais au bout du compte, ce n'est pas moi qui ferai le choix.
02:41 Continuer à prendre du plaisir sur le terrain et à montrer tout ce que je peux.
02:44 Et puis après, le reste, si ça arrive, c'est que ça devait arriver.
02:48 On s'est dit, il reste cette chance à fond.
02:50 Voilà, il n'y a pas...
02:55 C'est à Genes, ça restera toujours la ville où j'ai grandi,
02:58 mais la Rochelle est tombée à pique, on va dire.
03:02 On est arrivé là après le premier confinement.
03:05 C'est vrai qu'on a eu la chance de trouver une super maison.
03:08 Notre fils est né ici, il m'accompagne à trouver du boulot.
03:11 Donc tout a été hyper fluide et on n'a que des bonnes sensations depuis qu'on est arrivé.
03:17 Donc c'est vrai que puis après, il faut bânir qu'on a l'île de Ré, on a la mer, les plages.
03:23 C'est une ville qui est assez dynamique aussi.
03:24 On est proche de nos familles.
03:26 Donc tout est réuni pour que déjà le contexte personnel soit bon.
03:31 Et puis après, on a la chance de vivre une aventure exceptionnelle depuis trois ans.
03:35 Le stade Rochelle et la région qui nous pousse aussi.
03:40 Voilà, tout est ouvert pour le moment.
03:41 J'espère que ça va durer encore un petit peu.
03:43 [Musique]
03:50 [Silence]

Recommandations