Khaled raconte son duo avec Mylène Farmer sur "La poupée qui fait non"
Alors que Mylène Farmer lance sa tournée événement "Nevermore", Khaled raconte son duo avec l'icône sur "La poupée qui fait non", repris en 1996, dans le format "Face A" de Purecharts.
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00:00 J'ai rencontré au studio, j'ai trouvé un autre personnage,
00:02 parce que j'avais une autre image sur elle.
00:04 Une grande artiste, j'ai trouvé, qui était humble,
00:06 qui était vraiment timide, qui était vraiment discrète.
00:09 La retrouvée avec Mélanne, excusez-moi, c'était en 96.
00:24 Parce que je me rappelle comme aujourd'hui,
00:25 il y avait quelqu'un de la maison de disques qui me dit,
00:27 Khaled, tu sais, il y a quelqu'un qui va faire un album très gros ça,
00:32 et qui veut que vous fassiez un duo avec elle.
00:34 Je dis, c'est qui ? Et truc.
00:36 Après, il me dit, c'est Minel Farmer.
00:38 Je dis, quelqu'un m'attrape, il me dit,
00:40 hey, tu sais c'est qui Minel Farmer ou quoi ?
00:42 Je n'avais pas beaucoup, beaucoup, beaucoup d'informations sur elle, honnêtement.
00:46 Après, il me dit, hey,
00:48 elle n'a jamais demandé à faire un duo avec qui que ce soit.
00:50 Je dis, qu'est-ce que je vais chanter avec elle ?
00:54 Toujours, j'avais une crainte dans le temps.
00:56 Je dis, je vais faire des gouttes, je vais marchanter.
00:58 Je me dis, hey, tu connais celle-là, Poupée ?
01:01 Je dis, ben, quand même, elle a choisi celle-là.
01:03 Mais quand même, avec crainte, je dis,
01:06 peut-être que je ne serais pas à la hauteur.
01:07 Mais après, j'ai décidé,
01:09 quand je l'ai fait avec elle et je l'ai rencontré au studio,
01:12 j'ai trouvé un autre personnage,
01:13 parce que j'avais une autre image sur elle, quoi.
01:16 Une grande artiste, je trouvais, qui était humble,
01:18 qui était vraiment timide, qui était vraiment discrète.
01:21 Quand j'ai enregistré,
01:23 je suis tombé sur un thème, un tempo,
01:26 qui était pour moi, c'était de l'Andalou, de chez moi.
01:29 Moi-même, j'étais étonné de la manière que c'était le même tempo,
01:34 le même truc, ça se mariait, ça se jumelait.
01:36 Et après, quand on a fait la scène,
01:39 moi, jusqu'à maintenant, excuse-moi,
01:40 de temps en temps, quand je suis embêté,
01:42 quand je suis mal dans ma peau, un truc comme ça,
01:44 je mets cette vidéo-là, parce que c'est un truc magique,
01:47 que je ne peux pas refaire la même chose.
01:48 C'est magique le 1, 2, 3 soleil.
01:50 Mais quand j'écoute aussi le 1, 2, 3 soleil,
01:52 quand j'écoute les cordes derrière,
01:53 quand j'écoute la frappe de Zak avec la banane,
01:55 je dis, c'est le numéro 1, il est rentré dans le Guinness quand même.
01:59 Il y a des choses, ça reste, ça te touche profondément.
02:03 C'est une signature qui reste à vie.
02:04 Pour moi, pourquoi c'est magique avec Mylène Farmer,
02:06 c'est-à-dire, après ça, j'apprends toujours.
02:09 Jusqu'à maintenant, je n'apprends rien.
02:11 Je n'ai pas encore appris la vie, comment elle est.
02:14 Je suis ignorant toujours, je ne comprends rien.
02:16 Pour moi, Mylène Farmer, quand c'est sorti,
02:20 quand je partais en tournée, c'était un autre public,
02:22 ce n'était pas mon public.
02:24 Elle a un public qui est différent du public de Johnny,
02:26 par exemple, ou de Les Chaussettes Noires ou d'autres choses.
02:29 Et c'est là où ça m'a étonné.
02:30 Elle a un public vraiment spécial.
02:32 Il y a une atmosphère.
02:34 Voilà, c'est ça.
02:35 C'est ça pourquoi je vous dis ça,
02:37 parce que je suis un bonhomme qui sent ça.
02:39 C'est magique.
02:42 Même derrière l'écran, ça dégaze ça.
02:45 Même si on n'est pas en live, quand je regarde l'image,
02:48 j'ai ce sentiment-là que je suis dedans.
02:50 Ça t'emporte dedans.
02:52 Voilà, c'est pour ça qu'on dit qu'on est des vendeurs de vent,
02:54 parce qu'on vend du vent.
02:55 On était obligés de faire une petite répète,
02:58 mais comme on fait live, la même répète du live,
03:01 avec un pub des K2 qui est rentré gratuit pour la première.
03:05 Rien que la répète, déjà je me suis senti mal à l'aise.
03:08 Tandis que c'est le direct et derrière moi le rideau,
03:10 j'entends cette salle-là qui tremble et que tu entends les voix des gens.
03:14 Tu te dis, mon Dieu, je rentre à l'abattoir là.
03:16 Ce n'était pas normal.
03:17 Moi déjà, rien que mes concerts, pour que je monte sur scène,
03:20 mon Dieu, j'ai toujours eu peur bleue.
03:23 Si on a le track, c'est qu'on chante des tripes.
03:27 On ne triche pas. On n'est pas des tricheurs.
03:28 Excusez-moi quand quelqu'un te dit, il y a une personne
03:32 et la première fois, tu ne crois pas parce que tu ne connais pas.
03:34 Après, quand tu la côtoies et après quand tu enregistres
03:37 et après au bout de deux mois ou de trois mois ou de quatre mois après,
03:40 tu dis, mon Dieu, j'ai eu la chance que quelqu'un m'invite
03:42 qui n'a jamais fait de duo.
03:44 Ça fait longtemps.
03:45 Mais une fois, on s'est croisés quand même.
03:47 Toujours, il y a le bonheur quand on se rencontre.
03:49 Il n'y a pas de souci.
03:50 [Musique]