Après quelques mois compliqués en raison de problèmes de santé, Michel Drucker a annoncé son retour à la télévision sur une vidéo Instagram.
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00:00 Retour à la télévision pour l'animateur Michel Drucker, qu'on dise qui, c'est vrai, depuis quelques années, enchaîne les gros soucis de santé.
00:10 Gros gros soucis, qu'il va minimiser parce qu'il est comme ça, Michel Drucker.
00:13 Mais là, la première information, c'est qu'on le voit.
00:16 C'est la première fois qu'on le voit depuis sa nouvelle très très grosse opération du cœur.
00:22 Donc c'est ça en fait qu'il veut dire.
00:24 Il s'est communiqué, Michel Drucker, avec ce message qui est certes très court.
00:27 L'information primordiale, c'est qu'on le voit avec sa casquette,
00:31 comme on l'a vu lors de ses dernières représentations de son show, en forme.
00:36 Voilà, c'est vraiment la première info.
00:38 Mais c'est vrai qu'il nous l'avait expliqué par téléphone il y a quelques jours,
00:43 il y a une dizaine de jours à peine, avec 60 ans de métier à 200 à l'heure.
00:48 Finalement, il y a un moment où on paye un peu tout ça.
00:52 Il avait même lui-même voulu lever le pied, mais ça c'était au moment de Chance Elysée,
00:55 à la fin de la première saison de Chance Elysée.
00:57 Il avait dit qu'il prendrait un an sabbatique, il n'avait pas tenu.
01:00 Il était vite revenu et toujours à ce même rythme.
01:03 C'est un survivant, ce sont ses mots.
01:05 Il n'a rien lâché.
01:06 Ce qui compte, pourquoi il est encore là, c'est évidemment le mental,
01:09 parce qu'après des pépins comme ça, beaucoup y seraient restés.
01:12 Il y a eu quand même un avant et un après.
01:14 C'est ça qu'il nous avait dit aussi.
01:16 Il va arrêter les mondanités qu'il n'avait jamais non plus beaucoup appréciées,
01:19 mais là, il va tout à fait tout arrêter.
01:21 La retraite, il ne connaît pas.
01:23 Il sera donc de retour en septembre sur son canapé rouge.
01:26 En septembre, il aura 81 ans.
01:28 Michel Henneriquer, inoxydable, comme on dit.
01:31 Il a démarré sa carrière, je crois, en 1964, à l'ORTF,
01:37 d'abord au service des sports, et puis ensuite, évidemment, aux variétés,
01:43 comme on disait à l'époque.
01:45 Comme vous le disiez, c'est un survivant, c'est la légende vivante de notre métier.
01:52 C'est quelqu'un qui, depuis de nombreuses années maintenant aussi,
01:56 n'hésite pas à raconter ce qu'il vit et comment il traverse le fait d'avancer dans l'âge.
02:04 Parfois avec des moments joyeux, évidemment,
02:08 son éternel chien à côté de lui sur son canapé,
02:11 et puis aussi avec des moments plus douloureux, comme ces dernières années.
02:16 Je profite de la présence de Margot de Frouville,
02:19 qui n'est pas au courant qu'on va lui parler de Michel Henneriquer,
02:22 chef du service de santé.
02:23 Honnêtement, ce qui lui est arrivé à Michel Henneriquer,
02:25 il l'a dit, c'est rarissime.
02:27 Il a eu deux fois quelque chose d'exceptionnel.
02:31 Des infections, en plus, contractées à l'hôpital.
02:34 Voilà, exactement, une bactérie.
02:35 Après une intervention cardiaque et des séjours multiples,
02:38 notamment à l'hôpital Pompidou à Paris, qui l'ont affaibli,
02:42 dont il s'est remis, et après des nouveaux soucis beaucoup plus récents.
02:46 Écoutons justement, si vous permettez, ce qu'il disait
02:49 de la façon dont il a été pris en charge par le personnel hospitalier.
02:54 J'étais dans le service du professeur Albert Ajez,
02:57 un civile de cardiologie très pointue.
03:00 J'ai été opéré par le même chirurgien les deux fois.
03:03 J'ai été soigné comme personne ne peut être soigné.
03:07 Et je me serai appelé Dupont ou Durand, c'était la même chose.
03:10 Vous savez, l'hôpital public, c'est simple.
03:12 Contrairement au privé ou l'hôpital américain,
03:15 quand vous arrivez, on ne vous demande pas votre carte bleue,
03:18 on vous demande la carte vitale.
03:19 Et que vous soyez Dupont, que vous soyez connu, pas connu,
03:23 désargenté ou pas, les soins sont les mêmes.
03:26 Donc l'hôpital public, c'est un modèle extraordinaire.
03:29 Tout ça avec un corps médical exemplaire,
03:33 parce que le dévouement de ces infirmières, de ces aides-soignants,
03:38 de ces médecins qui auraient pu choisir l'Amérique, le privé,
03:42 pour gagner beaucoup mieux leur vie,
03:44 et qui ont cette vocation de se veiller au corps,
03:49 qui soignent des malades comme personne.