Le talk-show le plus populaire de France est de retour sur C8 pour une nouvelle saison de divertissement et de surprises. Au programme : de la darka, des scoops, des infos médias, du show et bien sur la bande réunie autour de Cyril Hanouna.
Tous les extraits et émissions de "Touche pas à mon poste" sont à retrouver sur MyCANAL : https://www.mycanal.fr/c8/tpmp/touche-pas-a-mon-poste
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Du lundi au vendredi à 19h05
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00:00 Maintenant, à l'époque, je vous dis la vérité, je vais vous raconter,
00:02 parce qu'à l'époque, j'étais stagiaire à comédie.
00:05 – OK.
00:06 – Et je faisais aussi un petit peu de…
00:09 – Trafic ?
00:10 – Oh, mais oh !
00:11 [Rires]
00:12 Qu'est-ce que c'est que ça ?
00:14 Non mais, eh, mais qu'est-ce que c'est que ça ?
00:16 Non mais de trafic, non.
00:17 – Non mais, comme ça, c'est…
00:18 – Je prends ça, je prends ça très mal, Géraldine.
00:21 – Vous l'avez au bon sens du terme.
00:22 – Oui, oui, c'est ça.
00:23 – Non mais vous faisiez du trafic de chaussettes en cuir ou un truc comme ça ?
00:24 – Non, non, non, non, non.
00:25 – Oui, il avait dit des chaussettes en cuir.
00:27 – Non, j'étais dans divers business, du tissu notamment,
00:32 et je travaillais en même temps stagiaire à comédie.
00:34 Et je gagnais bien ma vie, même très bien ma vie,
00:37 et j'habitais chez mes parents.
00:39 Et donc je m'étais acheté une Mercedes.
00:41 – Ah ouais ?
00:42 – Une Mercedes SLK.
00:43 – Oh là, oui.
00:44 – Magnifique.
00:45 – Vous gagnez bien votre vie, alors.
00:46 – Coupée et cabriolée, je m'en rappelle.
00:48 Je l'avais payée beaucoup.
00:50 Je ne sais plus, genre, je ne sais plus…
00:52 – Sans calade ?
00:53 – Genre, 60 000 euros, je crois.
00:54 – Le seul stagiaire qui arrive en Merco, quoi.
00:56 – 50 000 euros, 50 000 euros.
00:58 J'étais le seul stagiaire, j'arrivais en Mercedes,
01:01 cabriolée, à comédie, je m'en rappelle.
01:04 [Rires]
01:06 Et j'avais tout le tissu, parce que c'était une toute petite plage,
01:09 et je mettais dans le coffre, des trucs de tissu,
01:12 mais comme il y avait le truc pour cabriolée,
01:14 j'avais très peu de place et j'avais que du tissu dedans.
01:17 Et donc j'arrivais à comédie, et un jour,
01:19 un des patrons de comédie qui vient me voir,
01:22 il me dit "ouais, je pars avec ma meuf en week-end,
01:24 tu ne me prêterais pas ta caisse ?"
01:25 – Non, arrête.
01:26 – Incroyable, ça.
01:27 – Je dis "ouais, je veux bien, ouais".
01:29 "Fréro, elle est à toi.
01:31 Par contre, attention, je te le dis, fais gaffe."
01:35 Non, mais j'y tiens comme à la prunelle de mes yeux.
01:38 – Et vous n'avez pas demandé d'Osaï en retour ?
01:40 – Ecoute-moi bien, il va là-bas, il va là-bas, il va là-bas.
01:43 Il va là-bas, il m'appelle.
01:45 – Quoi ?
01:46 – Je vois qu'il m'appelle 4-5 fois.
01:48 – Oh là là !
01:49 – Non, c'était le vendredi, il m'appelle 4-5 fois le samedi.
01:52 – Merci.
01:53 – Frère, écoute-moi bien.
01:54 Il m'appelle, il me dit "ouais, j'ai eu un petit problème avec la Mercedes".
01:56 Au début, je fais "ah, t'es relou".
01:58 "Bon, allez, tu la ramènes quand ?"
02:00 Non, non, j'ai vraiment eu un problème avec la Mercedes.
02:03 Il a plié la Mercedes.
02:05 – Oh là là !
02:06 – Je te jure que c'est vrai.
02:07 Non, mais quand je te dis "il a plié la Mercedes",
02:09 il a plié, il a fracassé le train avant.
02:12 La Mercedes, il l'a ramenée, elle était fracasse.
02:16 Il y en avait pour 20 000 euros de...
02:18 – Oh là là !
02:19 – Je te jure, 19 800 euros, je m'en rappelle très bien.
02:22 Bon, bien sûr, je lui ai donné la note.
02:24 Et c'est comme ça que je lui ai dit "frère, tu m'as niqué la voiture,
02:28 je ne vais pas rester stagiaire".
02:30 [Rires et applaudissements]
02:41 Et c'est là que j'ai été engagé.
02:43 – OK.
02:44 – Et après Dominique Faroudia, qui était le grand patron de la chaîne,
02:47 il venait et à chaque fois il disait "mais il fait quoi lui en fait ?"
02:50 Je vous jure que c'est vrai.
02:52 Il venait et donc quand il venait, j'avais donné un billet à un autre gars
02:56 qui faisait le guet pour savoir si Dominique Faroudia arrivait.
02:59 Et quand Dominique Faroudia arrivait, je me cachais.
03:01 – Sérieux ?
03:02 – Non, je te jure, je me cachais dans les locaux de comédie
03:04 parce qu'à chaque fois qu'il me voyait, il me disait "mais il fait quoi lui en fait ?
03:07 Mais on le paye à quoi ? Pourquoi il est là ? C'est quoi son rôle ?"
03:10 Et en fait, on avait trouvé un vice.
03:12 Ce que j'avais dit à Benoît, je lui avais dit "ouais frère, en fait, je t'explique,
03:17 j'ai peut-être une idée, parce que comme je ne fais pas grand-chose,
03:20 qu'est-ce que tu en penses si je vais voir les spectacles
03:23 et j'essaie de trouver des nouveaux comiques pour…
03:26 – Dénicheurs de talent.
03:27 – Dénicheurs de talent, ouais.
03:28 – C'est bien ça, scout.
03:29 – Et donc il me dit "vas-y, c'est fait".
03:31 – C'est la panque quoi.
03:32 – "Bon frère, je suis allé voir trois spectacles,
03:34 je n'étais pas là de la journée, hein, comme vous."
03:36 [Rires]
03:37 "Les gars, je pars en spectacle à midi, ouais, ouais, il y a un gars qui joue…
03:41 – Je n'ai pas les répètes.
03:42 – Il y a un gars qui joue à la cave des Lombards, midi 13h.
03:47 – La cave des Lombards.
03:49 – C'était magnifique.
03:50 "T'es sûr, il y a un gars ? Ouais, ouais, t'inquiète, je te ferai un rapport,
03:54 ouais, ouais, Chico Felous.
03:57 [Rires]
04:00 – Un gitano tunisien.
04:01 – Un espano tunisien.
04:02 [Rires]
04:04 Un gitano tunisien, ouais, il joue à la cave, je t'explique.
04:07 Je me souviens, j'étais jamais là-bas, frère, toute l'année jour,
04:10 et à la fin de l'année, donc, Farodja et Ludiel, alors, il a trouvé qui comme talent ?
04:14 Et frère, j'arrive, l'histoire est valable, j'arrive dans le bureau,
04:17 il y a Farodja, tout ça, et donc, j'arrive avec un cahier, mon frère,
04:19 j'avais noté tous les spectacles.
04:21 – C'est marrant.
04:22 – Et je leur dis, les mecs, j'ai beau tourner viré, hein,
04:26 il n'y a pas mieux que moi.
04:27 [Rires]
04:29 [Applaudissements]
04:35 – Il joue bien.
04:37 – Il a bouclié !
04:39 – Il a bouclié !
04:41 – Il a bouclié, il a bouclié, Monsen !
04:43 – Il a bouleversé par votre histoire.
04:45 – C'est un bouleversé, t'es bouleversé.
04:48 – Et la voiture, vous l'avez changée, du coup, après ?
04:50 – Non, il a payé, la voiture, ils me l'ont réparée.
04:53 – Vous l'avez gardée un petit moment ?
04:55 – Non, après, j'ai eu une embellie, le fou qui m'est arrivé.
04:58 – Déjà, je croyais que c'était une voiture.
05:00 – Je vous jure que c'est vrai.
05:01 Je prends la voiture, et je dis, je vais la changer avec une autre Mercedes.
05:04 Et il y a un gars, il connaissait rien, il était genre garagiste,
05:09 et il avait une SL 500 AMG 63.
05:13 – Oh là ! Je connais l'arme, ça.
05:15 – C'est bien.
05:16 – Et le gars, je vous jure que c'est vrai,
05:19 il me l'a vendue au prix d'une SL 500 normale.
05:22 – Oh le con !
05:23 – Pas garagiste ?
05:24 – Il n'a rien à voir.
05:25 – Oui, mais c'était garagiste, comme il vendait des pistaches, là-bas, je t'explique.
05:28 Non, mais je te jure que c'est vrai.
05:29 Mais l'histoire est vraie.
05:30 Donc, je lui ai donné ma voiture, j'y ai rajouté très peu, et j'ai eu ça.
05:33 Et la voiture, quand je l'ai sortie, et moi, je ne savais pas,
05:35 et donc je vois, je dis, parce qu'ils avaient enlevé le truc, tu sais,
05:38 et je vois la carte grise et tout, je dis, putain, mais frère...
05:41 – Ça vaut une blinde.
05:42 – Ça vaut une blinde, ça.
05:43 Je suis avec un copain, je dis, frère, la voiture, elle vaut le double.
05:47 C'est un ouf, le gars.
05:49 Bon, je ne lui ai pas dit.
05:50 [Rires]
05:53 – Au bruit, déjà, tu as tout ce qu'il y a.
05:55 – Mais tu sais quoi, le bruit et tout, l'histoire est vraie.
05:57 Et la voiture, donc j'arrivais après à comédier avec cette voiture.
05:59 – Ah merde !
06:00 – Frère...
06:02 – Les mecs pleuraient, des pleurs.
06:04 – Globalement, vous avez toujours eu de la chance.
06:06 – Des pleurs, des pleurs, sur ma vie, des pleurs.
06:08 – Le culot, ça paye.
06:09 – Et c'est grâce à cette voiture que j'ai acheté mon premier appart.
06:11 – Ah ouais ?
06:12 – Je l'ai revendu après.
06:13 J'avais acheté un appart à 270 000 euros à Boulogne.
06:16 Je l'ai acheté grâce à cette voiture, je n'ai plus mettre la peau.
06:18 – C'est une voiture qui a pris de la valeur.
06:19 – Exactement.
06:20 – Pour exercer l'urgence, il y en avait très peu à partaitre.
06:22 – Ouais, ouais, ouais.
06:23 – C'est un peu beaucoup de valeur, ça.
06:24 – Incroyable.
06:25 – C'est beau.
06:26 – Et puis après, je me suis retrouvé ici, avec vous.
06:27 [Rires]
06:30 – Fin de l'année des cadences.
06:31 – Voilà, après ça a été la décadence.
06:32 [Rires]
06:33 [Musique]