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ÉducationTranscription
00:00 [Musique]
00:11 Notre projet est né suite au confinement.
00:14 Il y avait beaucoup de stress, beaucoup d'enfermement.
00:16 Donc on s'est dit qu'il fallait qu'on fasse quelque chose
00:19 pour que ces enfants reprennent confiance en ce qu'il y a autour d'eux
00:23 et reprennent confiance en eux aussi.
00:25 Donc on s'est dit qu'on allait travailler sur la nature.
00:28 Et puis ensuite, on s'est dit que ce qui touchait le plus,
00:31 les tout-petits, parce qu'on a des enfants de 2 à 6 ans,
00:34 il fallait qu'on touche du sensible, il fallait qu'on touche aux animaux.
00:37 Donc on s'est dit que c'était bien de faire venir des animaux
00:41 dans la cour de l'école, dans un premier temps,
00:43 parce que c'était dans un lieu qui était déjà rassurant pour eux.
00:46 Et ensuite, nous pouvoir nous déplacer dans la maison de ces animaux-là.
00:50 C'est comme ça qu'est né le projet.
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00:57 On accueille des poneys, mais pas qu'eux.
00:59 On fait aussi venir la ferme à l'école.
01:01 Donc on a eu chèvre, mouton, lapin, cochon, dinde, volaille.
01:07 Et donc après, on se rend à la ferme et on se rend au centre équestre aussi.
01:12 Comme on aura déjà appréhendé l'animal dans un lieu qui nous rassure,
01:18 on va pouvoir aller appréhender les animaux chez eux, dans un lieu inconnu.
01:23 [Musique]
01:28 Le projet a comme objectif de permettre aux enfants de gérer leurs émotions.
01:32 On pense que travailler dans le cadre de la médiation animale
01:36 leur permettra d'avoir une relation vraie à l'animal.
01:40 Et donc, eux, de pouvoir gérer leurs émotions,
01:43 de comprendre, quelque part, d'avoir un message clair.
01:46 Comment c'est important pour un enfant vis-à-vis d'un autre enfant,
01:49 d'avoir ce message clair.
01:51 Par exemple, si le poney ne respecte pas la consigne qui marche,
01:55 le poney ne comprend pas, donc il va continuer à marcher.
01:58 Donc c'est vraiment toute cette gestion des émotions,
02:01 la gestion de la communication à l'autre,
02:03 et aussi on a tout un volet développement durable, environnement,
02:07 pour leur permettre de s'approprier leur milieu.
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02:15 Le financement que nous avons eu, CNR,
02:18 qui est quand même très conséquent puisqu'il est de 25 000 euros,
02:21 nous permet de se concentrer sur notre projet
02:24 et pas sur la recherche de financement.
02:26 Donc ça nous permet de pouvoir envisager sereinement l'avenir,
02:29 c'est-à-dire de faire venir les animaux de l'avern plus régulièrement,
02:33 de faire venir les poneys plus régulièrement,
02:35 d'envisager dans notre nouvelle école l'année prochaine
02:39 un travail avec un artiste pour tout ce qui est aménagement des espaces.
02:44 Et ce financement, ça nous permet d'avoir des idées plus larges
02:48 et d'envisager plus sereinement notre avenir sur plusieurs années.
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02:57 On a fait un, deux, trois soirées avec les poneys,
03:00 on les a brossés, c'était trop génial.
03:03 On a dit bonjour et c'était trop bien.
03:08 Les poneys ils ont avancé et après ils ont gagné.
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03:17 Les lapins et les chèvres.
03:18 Les lapins.
03:19 Et moi un petit lapin.
03:21 Et moi un monchon.
03:23 Et moi j'ai vu un cochon d'Inde.
03:26 Ils sont trop mignons.
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03:33 Par rapport à moi, je dois dire que ma famille est très contente.
03:36 Moi par exemple c'est un très bon projet,
03:39 je suis maman de deux enfants, dont mon petit dernier de trois ans, il est autiste.
03:44 Et au début, il ne s'intéressait pas trop,
03:47 mais petit à petit, il s'intéresse, il touche, il regarde,
03:52 et c'est très intéressant.
03:54 Et à chaque fois que je raconte ça autour de moi,
03:56 les gens ne veulent que danser des connes.
03:59 C'est vrai.
04:00 Parce que c'est trop bien.
04:01 C'est trop bien, il y a les poneys, des fois il y a des canards,
04:04 des fois il y a des poules.
04:06 C'est très intéressant, ça donne vraiment envie autour.
04:09 C'est vraiment... c'est top.
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