• l’année dernière
Mathieu Molimard, chef de service de pharmacologie médicale au CHU de Bordeaux, était l'invité de BFMTV ce mardi. 

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Transcription
00:00 J'ai eu l'impression de voir un écran de fumée, mais bon, c'est-à-dire que je n'ai rien compris, je dois le dire franchement.
00:05 Moi, ce que je vois, c'est que ce n'est pas de la science, c'est de la communication, c'est tout ce que vous voulez.
00:10 En science, on part d'une hypothèse.
00:12 Cette hypothèse, on va la faire torturer, vraiment, pour vérifier qu'elle résiste à la torture, est-ce qu'elle est vraie,
00:19 et donc qu'on a quelque chose sur lequel on peut s'appuyer.
00:21 Je n'ai pas vu ça dans le discours.
00:23 Dans le discours, j'ai vu une affirmation depuis le début, l'hydroxychloroquine fonctionne, et tout ce qui ne va pas dans le sens de l'hydroxychloroquine fonctionne,
00:32 il faut changer les données, c'est ce qu'on a vu avec les données des autres villes où les PCR et télétaux n'étaient pas les mêmes,
00:38 mais on ne va pas rentrer dans le détail technique.
00:40 Et tous ceux qui sont en contradiction se font traiter, si bien compris d'imbéciles, se font traiter, si bien compris, de comploteurs.
00:47 Enfin, moi, je me suis fait insulter, je n'ai pas compris pourquoi.
00:49 En science, on n'a pas cette habitude.
00:50 On va débattre, mais moi, j'aurais un immense plaisir à aller discuter avec M. Raoul,
00:55 j'ai cru comprendre qu'il ne voulait pas entendre même ce que je disais.
00:58 Ce n'est pas une démarche scientifique.

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