• l’année dernière
Dans une tribune, des sociétés savantes de médecine mettent en cause l'étude de Didier Raoult sur l'hydroxychloroquine. Menée durant la pandémie de Covid-19 elle n'a, selon elles, pas respecté le cadre juridique.

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Transcription
00:00 Didier Raoult se serait-il livré au plus grand essai thérapeutique sauvage ?
00:05 Pour 16 sociétés savantes de médecine, la réponse est oui.
00:08 Dans une tribune publiée sur le site du Monde,
00:11 elle dénonce la prescription systématique aux patients de la Covid-19,
00:15 quel que soit leur âge, d'hydroxychloroquine, de zinc, d'ivermectine
00:19 ou d'azithromycine par l'IHU de Marseille sur des ordonnances pré-remplies.
00:24 Ces prescriptions systématiques ont été poursuivies.
00:26 Ce qui est plus grave pendant plus d'un an après la démonstration formelle de leur inefficacité.
00:32 Ces signataires pointent du doigt la collecte de santé de plus de 30 000 patients
00:37 en dehors de tout cadre éthique ou juridique.
00:39 Mais surtout des prescriptions en dehors de toute autorisation de mise sur le marché.
00:45 En l'absence de mesures appropriées, ce qui s'est pratiqué restera ainsi perçu
00:49 par un grand nombre de nos concitoyens comme un comportement finalement acceptable, voire souhaitable.
00:55 En avril dernier, l'Agence du médicament a estimé que l'utilisation de l'hydroxychloroquine
01:01 expose les patients à de potentiels effets indésirables qui peuvent être graves.
01:06 [Musique]
01:10 [SILENCE]

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