À la clinique spatiale de Toulouse, douze volontaires participent à une expérience. Ils restent dans la position couchée pendant deux mois afin de mesurer les conséquences de l'impesanteur sur les astronautes dans l'espace.
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00:00 Ils sont 12 volontaires, choisis parmi 3000 candidats.
00:03 Ils sont acceptés de passer deux mois allongés,
00:06 interdiction de se lever, même pour manger.
00:08 L'inclinaison de -6° est régulièrement vérifiée par un personnel de l'équipe médicale,
00:14 afin que la tête soit toujours plus basse que les pieds.
00:16 "Ça permet de simuler au sol les effets de la micro-pesanteur,
00:21 c'est-à-dire que ça reproduit au sol les effets sur l'organisme humain
00:25 que les astronautes ressentent quand ils sont dans l'espace."
00:29 L'expérience menée ici à Toulouse, dans une structure du CNES,
00:32 le Centre National d'Études Spatiales, a débuté il y a cinq semaines
00:36 et les effets se font déjà sentir.
00:38 "Physiquement, on a vu quand même que les muscles sont devenus plus souples,
00:42 on est vraiment complètement détendu pour le coup."
00:45 Pour lutter contre l'atrophie musculaire, la perte d'os
00:48 ou encore les troubles cardiovasculaires induits par la pesanteur,
00:51 les volontaires effectuent régulièrement des exercices.
00:54 "On met en place des protocoles de contre-mesure qu'on teste ici en amont
00:58 avant de les appliquer dans l'espace.
01:00 Donc en fait, ici, ils font deux exercices avec la centrifugation en même temps."
01:04 La centrifugeuse est censée recréer une gravité artificielle.
01:08 Il s'agit donc d'évaluer si l'exercice du vélo effectué dans la centrifugeuse
01:12 est plus efficace.
01:13 Si les résultats sont concluants, cette gravité artificielle
01:16 pourrait être recréée à bord des futures missions dans l'espace.
01:21 [Musique]
01:24 [Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org]