Erdogan revendique la victoire à la présidentielle turque : "Un sentiment de réussite après une élection compliquée"

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Transcript
00:00 avec Madame Sade Etorouch qui est conseillère du président.
00:03 Et merci beaucoup de nous rejoindre sur la chaîne de France 24.
00:07 Je vais pouvoir lui poser quelques questions.
00:08 D'abord, je vous pose une question, si vous le voulez bien,
00:10 sur l'atmosphère qui règne ici.
00:12 On voit beaucoup de monde, beaucoup de drapeaux turcs.
00:14 Pas de drapeau du parti de l'AKP.
00:17 Normalement, le président Erdogan fait son discours de victoire
00:21 au QG de l'AKP, mais là il le fera au palais présidentiel.
00:25 Qu'est-ce que ça signifie ?
00:26 — Ah, c'est que c'est un sentiment de victoire,
00:28 pas seulement pour l'AKP, mais pour toute la Turquie, on peut dire.
00:33 C'est une victoire, c'est une victoire de stabilité de la paix.
00:38 C'est une...
00:40 Comme vous pouvez le voir, tous les drapeaux turcs,
00:44 pour l'unité de la Turquie, pour l'unité d'un peuple.
00:47 C'est un sentiment de réussite aussi.
00:50 Après un procès d'élection qui a été un petit peu compliqué,
00:56 avec une alliance qui a mené plusieurs différents facteurs de la société,
01:03 avec Kılıçdaroğlu, qui était en fait...
01:07 C'est pas une alliance qui peut répondre aux questions,
01:11 aux demandes, aux priorités de le peuple.
01:13 Et maintenant, c'est le sentiment de victoire, comme vous pouvez le voir.
01:17 — Justement, ce sentiment d'unité,
01:19 est-ce que ça va être compliqué à construire,
01:22 quand on se rend compte que, finalement,
01:24 grosso modo, une moitié des électeurs turcs
01:27 ne veulent pas de Recep Tayyip Erdogan ?
01:29 Il y a des gens dans l'opposition qui n'ont rien à voir,
01:31 politiquement, les uns avec les autres,
01:33 mais qui ont décidé de s'allier contre Recep Tayyip Erdogan.
01:37 Est-ce que ça va être pas difficile de gouverner un pays si divisé ?
01:40 — Le pays c'est pas divisé, le nation c'est pas divisé.
01:44 Quand nous avons une guerre,
01:47 avec moitié de cette guerre iranienne,
01:52 si vous êtes optimiste, vous pouvez dire que
01:54 le moitié de votre peuple,
01:56 il y a de l'eau dans le moitié de votre pays.
01:59 Si vous êtes négatif,
02:01 si vous êtes optimiste, vous pouvez dire que
02:03 le moitié de votre pays,
02:05 vous pouvez dire que tout le pays,
02:07 même dans votre pays, en France aussi,
02:09 quand c'est des pays dans plusieurs pays,
02:12 vous avez un secteur de société
02:16 qui soutient votre parti.
02:18 L'autre, non pas.
02:20 C'est la démocratie.
02:22 C'est la vérité de la démocratie.
02:24 C'est les gens qui soutiennent le parti,
02:27 c'est les gens qui soutiennent pas,
02:29 et à la fin, c'est la victoire de toutes les sociétés,
02:33 comme vous pouvez le voir là.
02:35 J'ai beaucoup de mal à vous entendre, parce qu'il y a beaucoup, beaucoup de bruit.
02:37 Est-ce que je peux vous poser peut-être une dernière question ?
02:41 Est-ce qu'on peut s'attendre à un peu d'ouverture,
02:44 de concession, des prisonniers libérés,
02:46 un peu plus de liberté de la presse dans ce pays ?
02:48 Vous me répétez, je ne comprends pas.
02:50 Des concessions, de l'ouverture, plus de liberté de la presse,
02:54 des libérations de prisonniers.
02:56 Pour la liberté de presse, je pense que la France,
03:00 ou les Occidentaux, sont les derniers acteurs
03:04 pour nous poser la question de la liberté de la presse.
03:08 Quand on parle de Charlie Hebdo,
03:12 qui est une caricature,
03:14 on met la situation en Turquie.
03:18 Il y avait plusieurs partages contre Erdogan.
03:22 C'est un problème de liberté de la presse.
03:26 J'ai beaucoup de mal à vous entendre,
03:30 je vais vous rendre l'antenne, parce qu'on n'entend plus rien ici.
03:34 Merci à vous Ludovic.
03:36 Merci à vous Ludovic.
03:38 Merci à vous Ludovic.
03:40 plus rien ici.

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