• l’année dernière
Les Turcs sont appelés aux urnes ce dimanche pour le second tour de la présidentielle. Le président sortant Recep Tayyip Erdogan est le favori à sa réélection, après être arrivé premier avec quatre points d'avance au premier tour.

Category

🗞
News
Transcription
00:00 Finalement, il n'y aura pas de changement pour les Turcs, c'est vers ça qu'on se dirige.
00:05 Je crois que les sondages nous disent clairement que Erdogan va gagner avec un pourcentage entre 52 et 54 %.
00:11 Déjà le fait d'arriver à un deuxième tour, c'est une première sans précédent,
00:15 parce que depuis 20 ans, Erdogan est au pouvoir et il gagne depuis le premier tour.
00:19 Cette année, ce qui est marquant dans cette élection, c'est vraiment le clivage,
00:23 c'est cette polarisation politique, c'est-à-dire qu'Erdogan a réussi à diviser la société
00:29 déjà entre Kurdes et Turcs, entre musulmans et laïcs, et entre musulmans conservateurs également,
00:37 et tout ce qu'on peut dire les pro-libertains dans ce pays.
00:41 Donc forcément, le dénominateur commun dans cette élection, c'est le vote identitaire,
00:46 c'est-à-dire que certes l'économie et la situation économique est une situation piteuse,
00:50 on le voit, les chiffres de l'inflation dépassent 52 %,
00:53 le tremblement de terre qui a engendré 50 000 morts,
00:56 et selon la Banque mondiale, estiment les effets à 150 milliards de dollars,
01:00 mais en même temps, le vote reste toujours un vote actuellement identitaire.
01:05 Ce que j'ai remarqué par rapport au discours d'Erdogan et même à l'opposition,
01:08 c'est le nationalisme, c'est-à-dire ce discours de nationalisme,
01:12 je crois pour l'opposition a beaucoup perdu avec ce discours,
01:15 parce qu'on ne peut pas être en même temps pro-LGBT, pro-droit de l'homme,
01:19 pro-démocratie et exonophobe, et donc on va dire l'alternance justifiant l'alternative,
01:24 et donc forcément, Erdogan a bien profité, on va dire,
01:28 pas seulement de cette division, mais également de désaccords
01:31 entre la coalition des oppositions.
01:34 Là, je fais rappeler que les parties de l'opposition qui sont représentées
01:39 par Kélich Darouglou, les six parties, on trouve des parties de gauche,
01:42 des parties libéraux et également des parties islamistes.
01:45 Donc forcément, ce désaccord ne clarifie pas clairement
01:49 la situation de l'alternative après Erdogan.

Recommandations