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00:00 Un mot sur Jean-Pierre Rassam, l'autre figure qui était sans doute le plus charismatique,
00:04 le plus brillant de cette famille, le plus fantasque aussi,
00:08 vraiment un seigneur du cinéma comme il n'existe plus,
00:11 un génie disent tous les intervenants du film,
00:14 très intelligent qui mourra de ses excès, de ses excès de stupéfiants notamment.
00:18 Il a été marié à Carole Bouquet qui en parle dans le film de manière incroyable.
00:21 - Et drôle.
00:21 - Et drôle, elle en parle.
00:23 Je vais vous montrer un extrait.
00:24 Elle dit comment elle était aimantée par cet homme qui n'était pas hyper beau.
00:29 On va voir, regardez l'image.
00:30 C'était pas...
00:31 - Mais parfois, il était beau.
00:32 - Mais parfois, il était beau.
00:33 L'image, ce n'est pas la mieux choisie.
00:35 - Oui, oui.
00:35 - Mais tout le monde se disait...
00:37 - C'était une image plus plate.
00:37 - Tout le monde se disait Carole Bouquet est l'une des plus belles femmes du monde.
00:39 Qu'est-ce qu'elle fait avec lui ?
00:40 - Elle la rencontrait il y a plus de un an.
00:41 Elle venait de faire le but Noël et elle le rencontrait une première fois
00:45 chez Alain Sard avec Godard qui ne se parle pas.
00:47 C'est ce qu'on entend.
00:47 - C'est ce qu'on entend.
00:48 - C'est le Gainsbourg de la production.
00:50 La rencontre racontée par Carole Bouquet, comment elle tombe en amour.
00:55 - L'ambiance était très lourde, très, très, très...
00:58 Et est arrivé un monsieur que je ne connaissais pas du tout,
01:01 qui marchait un peu comme ça, comme Charlie Chaplin à l'époque, tout maigre.
01:05 Et qui s'est mis à parler, à parler, à parler, à parler, à parler, à parler.
01:09 Qui m'a sauvé la vie.
01:10 Qui m'a regardé, m'a dit "Vous êtes habillée d'une drôle de manière.
01:13 Je m'en fous de toi".
01:14 Il pouvait me dire n'importe quoi.
01:15 De toute façon, tout allait.
01:16 Et puis, il m'a invité le soir à dîner.
01:19 J'y suis allée.
01:20 Et puis, il n'était pas là au dîner.
01:21 Il y avait plein de gens.
01:21 Il y avait, je crois, quelques quinzaines de personnes.
01:23 - Il vous a invité à dîner et il n'était pas là.
01:24 - Non, il n'était pas là.
01:25 Et j'ai demandé.
01:26 On m'a dit "Ah non, mais ça, c'est normal.
01:27 Viens pas".
01:29 - Ça ne vous a pas choqué ?
01:31 - Ah non, ça m'enthousiasme.
01:34 Dès la première seconde, d'abord, qu'il me sauve.
01:36 Et qu'il se mette à parler.
01:37 Et il était immensément drôle.
01:40 Et le fait qu'il ne vienne pas dîner alors qu'il m'invite à dîner,
01:43 comment, m'a intriguée tout de suite.
01:46 - Ah mais il est, ça vous fait...
01:48 - C'est génial, ce truc.
01:49 Non, mais c'est fantastique.
01:50 Qui fait ça, en fait ?
01:51 - Ah, Christophe Dechavannes.
01:52 Il peut vous inviter à dîner.
01:53 Il vient pas.
01:53 - Non, mais...
01:53 La question, c'est pas qui fait ça.
02:00 C'est qui fait ça, Carole Bouquet.
02:02 - Oui, Carole Bouquet.
02:03 Qui l'a invité à dîner ?
02:04 - Il vivait, effectivement, je disais, il ne lisait pas les scénarios.
02:08 Il produisait des films comme ça.
02:09 - Il vivait à l'hôtel.
02:10 On voit ça dans le film.
02:11 - Il a tené pendant 3 ans.
02:12 - Il avait un étage entier.
02:14 - Oui.
02:15 C'était l'étage de Jean-Pierre Azzar.
02:17 Et ça n'existe plus.