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Transcription
00:00 L'offensive de printemps prévue par les Ukrainiens depuis le début de l'hiver.
00:26 L'offensive qui est programmée pour enfoncer les lignes russes et recouvrer le Donbass et peut-être aussi la Crimée.
00:39 C'est déjà une autre histoire pour la Crimée.
00:42 Enfin bon, s'ils l'ont prévu, s'ils le disent, s'ils le claironnent, ce signe qu'ils ont envie d'y aller.
00:48 Et de bouleverser, de renverser toutes les troupes russes, y compris celle du fameux oligarque Wagner.
01:03 Donc l'Ukraine a décidé de mener une offensive, qu'elle claironne sur tous les toits depuis 3-4 semaines,
01:11 histoire d'effrayer le bon peuple, d'effrayer tous les russes qui se trouvent encore dans le Donbass et dans la Crimée.
01:18 Et effrayer par avance les russes qui doivent commencer vraiment à avoir les chocottes.
01:25 A mon avis, plus on en parle, plus ça fait monter la pression.
01:30 C'est un peu comme pour toute chose ça.
01:32 À la veille d'une grosse opération, on est toujours un peu dans l'expectative et dans la trouille de quelque chose de pas ordinaire.
01:41 Là en l'occurrence, l'offensive des Ukrainiens va s'avérer suffisamment élaborée, suffisamment calculée,
01:51 pour foutre une pagaille folle dans les troupes russes.
01:55 Et donc, la trouille doit monter.
02:01 La trouille doit monter, normalement.
02:04 Et petit à petit, les russes doivent se contaminer.
02:11 C'est pour ça qu'hier, nous avons tous appris que 3 000 russes s'étaient rendus.
02:17 Les Ukrainiens habilement font circuler une offre de sauvegarde pour tous ceux qui se rendront.
02:28 C'est pas bête. C'est vraiment pas bête.
02:31 Surtout que dans l'histoire, les russes n'ont rien à perdre.
02:34 Autant se livrer tout de suite à l'ennemi, qui les traitera certainement mieux que les russes ont traité les Ukrainiens dans les premiers mois, les premières semaines.
02:46 Donc voilà où nous en sommes.
02:49 Nous attendons l'offensive ukrainienne, qui à mon avis ne saurait tarder.
02:55 Enfin, peut-être dans les semaines qui viennent, une ou deux semaines encore, peut-être.
03:02 15 avril, 30 avril, 1er mai, ou peut-être même mieux, le 9 mai, l'anniversaire que les russes célèbrent tous les ans en grande pompe, avec leurs beaux uniformes.
03:20 Donc voilà où nous en sommes actuellement. Nous attendons les Ukrainiens.
03:26 Nous n'attendons pas Godot, mais les Ukrainiens.
03:30 Pour revenir à ces pauvres russes qu'on envoie au casse-pipe sans trop leur donner d'explications, ni de matériel moderne pour faire front,
03:45 je pense que les chocottes, ils doivent tous plus ou moins les avoir.
03:52 Personnellement, je n'aurais pas été à leur place.
03:57 (Bruits de la rue)