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Chaque jour à 19h, Hugo Pouteau et l'équipe Culture de BFMTV vous débriefent l'actualité du festival de Cannes en direct de la Croisette

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00:00 [Musique]
00:08 Bonsoir à tous, bienvenue dans ce nouveau Life Can, l'avant dernier.
00:12 Je suis toujours avec toi, Claire Fleury, journaliste culture et mérite de BFM TV.
00:16 Ça va ?
00:17 Bien, toujours et toi ?
00:18 Ça va, ça va nickel.
00:19 On a fait beaucoup de très belles choses aujourd'hui.
00:22 On a vu Orlando Bloom pour Grand Tourismo.
00:25 Toi Claire, tu as vu Adèle Xarcopoulos et Vincent Lacoste pour le Pixar élémentaire.
00:30 On a aussi vu dans un tout autre style, la Palme d'Ogne, dont on vous parlera,
00:35 qui récompense le meilleur rôle de chien dans un film.
00:38 Compétition pas vraiment officielle.
00:40 Non, mais qui fait émerger de nouveaux talents.
00:43 Voilà, donc c'est assez appréciable.
00:45 Ça devient un rendez-vous incontournable à Cannes, donc on y était, effectivement.
00:49 On a commencé surtout la journée par le casting de Grand Tourismo,
00:55 avec Orlando Bloom et David Airbourg, qui jouent aussi dans le film.
00:59 Le film n'est pas du tout présenté officiellement à Cannes.
01:03 C'est juste un moyen de mettre en avant le film et de commencer à faire la promotion pour l'équipe.
01:08 Il sortira en France le 9 août.
01:10 Ce film parle de l'univers Grand Tourismo, mais il n'est pas du tout basé sur le jeu vidéo de course de voiture extrêmement connu.
01:18 Il raconte en fait ce film, l'histoire vraie de Jan Mardenborough,
01:23 qui était en fait un joueur de Grand Tourismo qui est devenu pilote professionnel.
01:27 On regarde tout de suite la bande-annonce.
01:29 Vous loupez votre trajectoire à l'écran, vous faites reset.
01:32 Vous la loupez sur la piste, vous pouvez mourir.
01:35 Jan, tu passes ton temps sur tes jeux vidéo à rêver de course de voiture.
01:41 Papa, tu nous dis toujours qu'on doit faire ce qu'on aime.
01:44 Un concours.
01:47 Les meilleurs joueurs de Grand Tourismo du monde.
01:50 Et une chance de courir en professionnel.
01:52 Tu es en train de me dire que tu vas recruter un gamin qui jouait à des jeux vidéo dans sa chambre
01:56 pour le sangler à bord d'un scoot qui monte à plus de 300 à l'heure ?
02:00 Il va se faire massacrer.
02:03 Claire, est-ce que c'est quelque chose qu'on voit de plus en plus des films qui sont adaptés ou inspirés d'univers de jeux vidéo ?
02:12 Clairement, il y en a eu deux cette année.
02:14 Le gros carton avec Mario.
02:17 Mario, c'est le meilleur résultat au box-office de l'année.
02:22 Il y a une image de marque.
02:25 Les gens attendent ces films, ils connaissent tellement bien les jeux, ils ont envie de retrouver l'univers.
02:29 Il y a eu, il y a un an, Uncharted qui a cartonné aussi.
02:33 Il y a une alliance de plus en plus entre le monde du jeu vidéo et le cinéma
02:37 parce que le cinéma utilise ces marques comme des produits d'appel.
02:41 Après, le public vient, découvre et quand c'est bien fait, ça cartonne plutôt pas mal au box-office.
02:46 Là, clairement, c'est des énormes cartons.
02:48 Complètement, complètement.
02:50 Mario, je t'avoue qu'on ne s'y attendait pas forcément.
02:53 Le bouche-à-oreille est très bon.
02:55 Les enfants y retournent à plusieurs reprises parce qu'ils y retrouvent leurs petits personnages, l'univers.
03:00 Je ne sais pas si tu l'as vu ou pas, ce film.
03:02 Je l'ai pas vu.
03:03 C'est assez chouette parce qu'en fait, on retrouve vraiment l'univers.
03:06 C'est un film qui a fait partie des jeux vidéo.
03:10 On a un personnage qui est très con, qui a plein de petits paroles.
03:13 Et puis un personnage comme Mario, ça touche maintenant toutes les jeunes.
03:17 Au début des années 80, il y a les parents, les enfants, tout le monde est content.
03:22 Grand Turismo, c'est aussi une énorme saga de jeux vidéo.
03:26 On a pu échanger avec Orlando Bloom et aussi avec Archie Madekoui
03:30 qui joue le personnage principal.
03:33 On va leur expliquer pourquoi ils avaient accepté de faire ce film
03:36 et qu'est-ce qui les avait attirés le plus.
03:38 On va les écouter.
03:39 Ce qui m'a attiré, c'est que nous avions ce grand titre de jeu.
03:45 Le titre Grand Turismo.
03:47 Mais dans cette histoire, il y a une histoire vraiment magnifique,
03:51 vraie à la vie, vraie histoire d'un jeune garçon qui vient de l'Allemagne,
03:57 qui a rêvé assez fort et qui a fini par vivre ses rêves.
04:01 J'étais tellement excité par l'idée de jouer ce jeune personnage de couleur
04:06 dans un film de studio si énorme.
04:08 Ça me semble qu'il est un super-héros de vie réelle.
04:12 Faire des sports comme ça, je peux vous le dire d'expérience,
04:15 ce n'est pas facile.
04:16 C'est une histoire que je n'avais jamais entendu.
04:18 Donc, la histoire de Yann est venue d'abord, puis le cast-off est venu en deuxième.
04:22 Mais le cast-off était cool aussi.
04:24 Forcément, je n'ai pas pu m'empêcher de demander à Orlando Bloom
04:29 s'il jouait vraiment à Grand Turismo ou si c'était une totale découverte pour lui.
04:34 Est-ce que tu as ton avis ? Est-ce qu'il joue ?
04:37 Écoute, je ne sais pas, je ne sais pas, je le sens bien Mario Kart, je ne sais pas pourquoi.
04:41 Orlando Bloom, Mario Kart ?
04:42 Tu sais, père de famille, tu joues à Mario Kart avec les enfants, voilà.
04:45 C'est une théorie.
04:48 C'est une théorie.
04:49 On va écouter sa réponse sur Grand Turismo.
04:52 Non, vous savez, j'ai joué à ce jeu, mais pas en tant que joueur.
04:57 Je suis plutôt un joueur qui aime courir vite, mais qui n'a pas joué à des jeux.
05:03 Donc, pas un immense joueur de Grand Turismo, mais dans un autre style, au cinéma.
05:09 Même s'il n'a pas fait carrière dans le jeu vidéo, on peut dire que lui, il a fait une énorme carrière au cinéma.
05:13 Orlando Bloom, c'est un acteur qui a marqué par ses très grands rôles.
05:17 Déjà, rien que la saga Pirates des Caraïbes, un carton assez incroyable.
05:21 Il était dedans.
05:22 Le Seigneur des Anneaux aussi, il était dedans.
05:25 Enfin, voilà, ça a été quand même un peu...
05:28 Il a eu une période au début des années 2000 où il était un peu le beau gosse, le jeune premier prometteur du cinéma, du cinéma avec de l'action, avec de l'humour.
05:37 Et voilà.
05:38 Alors là, ces dernières années, on ne va pas se mentir.
05:40 On l'a un petit peu moins vu.
05:41 Il était un petit peu moins sur le devant de la scène, mais il tente un retour.
05:45 Donc, on va voir si ça marche, si le public ne l'a pas oublié.
05:48 Tu as vu aujourd'hui une grande crise qu'on voit partout depuis deux ans.
05:59 Exarchopos, elle a été au bienveil d'elle. La vidéo qui l'a pas fait, c'était pour un film. Et ça, c'était dit pour une série.
06:11 Palme d'or remise quand même par un certain Spielberg.
06:15 C'était quoi ?
06:16 Ça n'était jamais arrivé.
06:17 Palme d'or pour des acteurs ? Non, jamais.
06:19 Donc, voilà, c'était récompensé.
06:22 Toute l'équipe, le réalisateur, les acteurs, ont lancé la partie.
06:29 Quand même dans un registre.
06:32 Il y a des fiches, des fiches, des fiches.
06:36 Et ça, c'est un réel effet.
06:38 Il fait tourner, tourner, tourner, jusqu'à obtenir un lâché.
06:42 Le réalisateur de la vidéo.
06:44 Tout à fait, tout à fait. Le réalisateur de la vidéo.
06:47 Et donc là, on la retrouve au doublage d'un film d'animation.
06:51 C'est la première fois qu'il fait ça quand même.
06:53 Le film élémentaire, le nouveau film de Pixar, qui sortira donc le 21 juin en France.
06:59 C'est tout à fait ça.
07:01 Et toi, Cléa, tu as pu le voir, ce film.
07:03 Mais, comme d'hab', tu ne peux pas en parler.
07:06 Comme d'habitude, je n'ai pas le droit de te parler de ce film.
07:09 Mais je l'ai bien vu.
07:11 Et donc ce film, il est, par contre, on peut parler un tout petit mot quand même sur ce dont ça parle.
07:16 C'est sur les quatre éléments.
07:18 Exactement, avec quand même les quatre éléments, comment ils cohabitent ensemble.
07:23 Il y a quand même un focus sur l'eau et sur le feu.
07:27 Puisqu'on dit souvent que les opposés s'attirent.
07:30 Et quand deux opposés s'attirent, à savoir un élément de l'eau et l'élément du feu,
07:35 que ça peut fonctionner ? Est-ce que ça marche ?
07:38 Ou est-ce qu'au contraire, ça crée des catastrophes ?
07:41 Le film de...
07:43 On va déjà regarder...
07:46 [Musique]
07:50 Venez découvrir les résidents d'Element City.
07:53 Les aériens ont souvent la tête dans les nuages.
07:56 Oh non, je venais de la repasser.
07:59 Les terriens sont un peu fleurs bleues.
08:01 Circulez, il n'y a rien à voir.
08:04 Euh, juste un peu d'effayage.
08:06 Les aquatiques n'hésitent jamais à se mouiller.
08:09 [Cri]
08:14 Au secours !
08:15 Et nous, les flamboyants...
08:17 Pas de commande !
08:18 On est tout feu, tout flamme.
08:19 Cette boutique est le rêve de notre famille.
08:26 Et un jour, elle sera à toi.
08:28 Mais nous cohabitons grâce à une règle d'or.
08:31 Les éléments ne se mélangent pas.
08:35 Bonissant.
08:39 En plus, la tuyauterie m'a déformé.
08:41 Dingue.
08:43 Ah, là c'est mieux.
08:44 Euh...
08:45 Donc tu n'es jamais sortie de Fire Town ?
08:48 Désolée, on n'est pas compatibles.
08:50 Wouh !
08:51 Hé !
08:52 Mon père te ferait bouillir à feu vif.
08:53 Mais de quel droit les gens peuvent te dire ce que t'es censé faire ou pas ?
08:56 Suis-moi !
08:58 On se demande à quoi servent ces grillages.
09:02 Ouais, bah ça va.
09:03 Attends, regarde ça !
09:06 Wow !
09:11 Flamme, j'ai l'impression que tu as changé.
09:14 Un aquatique !
09:16 C'est ici que t'habites ?
09:18 Ouais, c'est l'appartement de ma mère.
09:19 Et on a deux enfants qui doivent nager quelque part.
09:21 Marco !
09:23 Polo !
09:24 J'ai toujours voulu faire la fierté de mon père.
09:31 Mais je ne me suis jamais demandé ce que je rêvais de faire.
09:39 Où t'es dans ceux-là ?
09:41 Arrête, ils sont trop chauds ceux-là.
09:42 J'adore quand ça brûle !
09:43 Tu vois ?
09:55 Il se régale !
09:56 Il sortira donc le 21 juin.
10:05 Il n'est pas en compétition cette année à Cannes.
10:08 Mais il y a quand même une sorte de titre honorifique
10:11 puisque c'est la dernière séance du festival.
10:14 C'est aussi le quatrième film de Pixar qui est présenté à Cannes
10:18 après Laos, Viceversa et Soul.
10:21 Et même, c'était en 2009,
10:23 Laos avait été le film d'ouverture du festival.
10:26 Donc en fait, c'est des séances quand même qui ont une importance pour le festival
10:30 même si les films ne sont pas en compétition officielle.
10:33 Oui, c'est une façon de mettre à l'honneur l'animation.
10:35 Et mine de rien, quand on met à l'honneur un Pixar,
10:37 c'est quand même pas n'importe quel studio.
10:39 Pixar, ce sont des films qui sont quand même la plupart du temps
10:42 très bien reçus par la critique.
10:45 Donc ils ont leur place dans un festival comme le Festival de Cannes.
10:48 Et donc ils viennent assez régulièrement.
10:53 Et celui-là, typiquement, on a vu la bande-annonce,
10:56 un film qui a l'air tout mignon, plein d'action.
10:59 Mais chez Pixar, il y a toujours un message, un message assez fort derrière.
11:03 Et là, en fait, ce film parle tout simplement du racisme, des différences culturelles,
11:08 comment on accepte l'autre, la différence, et comment ça peut devenir une force.
11:12 Et c'est un message très personnel du réalisateur.
11:15 Le réalisateur s'appelle Peter Son.
11:17 Il est américain, mais il est d'origine coréenne.
11:19 Il s'est marié avec une américaine.
11:21 Et lui, au début, quand il a présenté sa dulcine à sa famille,
11:24 ça a coincé, ça n'a pas été simple.
11:26 Et en fait, il a voulu utiliser cette expérience très personnelle,
11:29 et c'est souvent de ça, non pas les films Pixar.
11:32 Il a utilisé cette expérience très personnelle pour essayer justement
11:35 d'en faire un message beaucoup plus large, beaucoup plus global,
11:38 beaucoup plus universel.
11:39 Donc voilà, c'est un peu la marque de fabrique de Pixar.
11:42 Ils tiennent à ça, ils tiennent à créer une féerie,
11:45 à faire voyager les enfants, et en même temps à essayer d'ouvrir les esprits,
11:50 de les éduquer.
11:51 - Et tu as eu aujourd'hui la chance de rencontrer les voix françaises de ce film,
11:57 qui sont interprétées par Adèle Xarcopoulos et Vincent Lacoste en partie,
12:01 et évidemment, il y a d'autres acteurs qui font le doublage.
12:04 Et en fait, ils ont expliqué qu'ils ont passé un casting pour être sélectionnés,
12:09 alors qu'on pourrait se dire, des très grands acteurs comme ça,
12:12 on va aller les chercher directement.
12:14 - Oui, alors je t'avoue que j'étais assez surprise,
12:16 parce que moi aussi, je fantasmais le côté,
12:18 on cherche un ou deux acteurs un peu populaires,
12:20 comme ça on va mettre un nom sur l'affiche,
12:22 ils vont venir faire 3, 4 jours d'enregistrement en studio.
12:26 Et non, c'est ce qu'ils m'ont expliqué,
12:28 ils vont faire des tests pour vérifier qu'ils étaient prêts à l'exercice,
12:31 parce qu'en fait c'est un exercice, justement,
12:33 on parlait d'Adèle Xarcopoulos et du cinéma d'Abdelatif Kechiche,
12:37 là, en fait, c'est l'opposé qu'il faut faire,
12:40 c'est-à-dire qu'il faut surjouer, il faut tout faire passer.
12:43 - On écoutera leur réponse dessus.
12:45 - Mais voilà, on ne s'improvise pas en fait, acteurs de doublage.
12:49 - Et en tout cas, ils laissaient aussi entendre
12:52 qu'ils n'avaient pas été sélectionnés pour jouer le rôle, n'importe comment.
12:56 Enfin, c'était aussi un peu basé sur leur personnalité à eux,
12:59 qui devaient coller au personnage.
13:01 Ils nous ont dit un mot dessus, on va les écouter.
13:04 - Si, forcément, dans ce que les gens projettent de moi, je comprends.
13:07 Après, moi, c'est vrai que je ne me trouve pas, on disait ça tout à l'heure,
13:10 je ne me trouve pas forcément être quelqu'un d'enflammé,
13:13 surtout quand c'est lié à la colère, etc.
13:15 Je ne suis pas du tout quelqu'un de colérique, donc non.
13:17 Mais par contre, je vois que dans le regard des gens, oui.
13:20 Tant mieux, en fait, je me dis, tiens, ils doivent se dire
13:22 que je suis enflammé, je ne me laisse pas faire,
13:24 je suis une victime.
13:26 Non, mais ça ne me dérange pas, même si je le prends bien.
13:29 - Je suis un peu émotif, mais pas non plus comme...
13:32 Je ne pleure pas tout le temps non plus.
13:34 - Non, mais c'est plus sa gentillesse, sa fantaisie.
13:36 - Oui, la gentillesse. C'est vrai que je suis plutôt sympa, gentil.
13:39 C'est un truc de caractère.
13:41 Mais lui, c'est sympa man, c'est-à-dire que c'est la personne
13:44 la plus sympa de tous les temps et hyper émotif.
13:47 En fait, oui, c'est des traits de caractère, je pense,
13:50 que je peux avoir, mais pas autant que Flak.
13:53 - Les éclairs, on va les entendre ensuite.
13:56 Le doublage de film, ça n'a en fait pas grand-chose
13:59 à voir avec l'acting.
14:01 Et ces deux acteurs, principalement, en fait,
14:04 on les voit juste, eux, à l'écran.
14:06 - Oui, et puis ils viennent en fait, tous les deux,
14:08 d'univers cinématographiques, où on leur apprend quand même
14:11 à énormément intérioriser.
14:13 Adèle Hexard-Copoulos, c'est l'école Kéchiche,
14:16 donc c'est une école où tout se joue à des regards,
14:19 parfois même juste à la texture de la peau, à la sueur.
14:22 Et donc on est quand même très, très loin du doublage,
14:24 où le doublage, là, il faut aller au charbon,
14:27 et puis parfois aller un peu plus dans la caricature,
14:29 parce qu'on n'a que la voix, en fait.
14:31 - On va écouter justement comment, eux, ils vivent ces différences.
14:34 - Ça demande beaucoup d'énergie et de précision.
14:38 Et puis moi, je suis beaucoup dépendante des autres
14:40 sur un plateau, c'est-à-dire que c'est ça que je trouve beau,
14:43 en fait, dans le cinéma, c'est le collectif,
14:45 c'est de dépendre des maladresses de l'autre,
14:47 c'est de la puissance de l'autre, du rythme de l'autre, etc.
14:50 Donc là, c'est plus une mission solitaire, mais était tellement remplie.
14:54 Déjà, on l'avait vu en VO, on a vu tout le film,
14:57 donc on connaissait le message qu'il y avait derrière,
14:59 en même temps, cet univers assez fou de "Element City".
15:02 Donc je me suis nourrie vachement de tout ça, finalement.
15:08 Ce dont moi, je peux être dépendante sur un plateau, je l'ai retrouvé dans...
15:12 En fait, il faut juste tout transformer.
15:15 - C'est ça, mais en fait, c'est pas du tout le même exercice
15:18 que jouer dans un film en prise de vue réelle.
15:21 C'est vraiment... Parce que, étant donné que toute l'émotion
15:23 passe par la voix, c'est un exercice totalement différent.
15:26 Et c'est vrai qu'au début, c'est pas évident,
15:28 parce qu'il faut tout transmettre, les émotions, par la voix.
15:32 C'est-à-dire que, normalement, on a son corps, on a machin,
15:35 dans une scène d'émotion, par exemple, où on doit pleurer,
15:38 bon, on a pas la voix là-dedans, ça transmet rien.
15:43 Donc là, il faut transmettre ça par la voix.
15:46 Et donc, ça demande beaucoup d'énergie,
15:48 et c'est un jeu totalement différent, moi, je l'ai trouvé.
15:50 Il n'y a aucune forme de naturel, en fait, dans ce jeu-là.
15:54 - Et donc, comme on disait, les films d'animation,
15:56 ils marquent de plus en plus le festival de Cannes,
15:59 et on en entend de plus en plus parler.
16:00 Est-ce que tu penses qu'on peut aller vers un Pixar
16:03 qui remporterait un prix à Cannes,
16:05 ou qui serait d'abord sélectionné ces prochaines années ?
16:07 - Alors, écoute, peut-être pas,
16:10 parce qu'on voit quand même Disney
16:11 vient assez régulièrement au festival,
16:13 mais c'est toujours hors compétition.
16:15 Je ne sais pas si...
16:16 - Parce que Disney et Pixar, maintenant...
16:17 - Oui, pardon, c'est la même entreprise.
16:19 Je ne sais pas si, de façon plus large,
16:22 un gros studio a un intérêt à risquer la compétition,
16:26 parce que repartir avec un prix,
16:28 c'est un booster en termes d'entrée.
16:31 C'est gros blockbuster, entre guillemets,
16:33 parce que les films Pixar,
16:34 ce sont des blockbusters de l'animation.
16:36 Ils n'ont pas forcément besoin de ce coup de pouce.
16:39 - Et les voix aux Oscars, par exemple ?
16:40 - Oui, mais les Oscars, ils sont déjà sortis.
16:42 Donc les Oscars, ça permet de leur donner
16:45 un label de qualité, un réalisateur au studio,
16:49 mais ça n'a aucune conséquence sur le box-office Cannes.
16:53 La compétition, c'est fait pour ça,
16:55 c'est fait pour être prescripteur
16:56 et permettre à des films d'émerger.
16:58 Donc les films de studio,
17:00 ils n'ont honnêtement pas besoin de ça.
17:02 Et d'ailleurs, on le voit, l'année dernière,
17:04 Top Gun, le film était hors compétition.
17:07 Il s'est retrouvé avec plein de nominations aux Oscars,
17:08 mais il était hors compétition à Cannes.
17:10 Ils ont utilisé l'arène médiatique qui est Cannes
17:13 pour faire parler du film.
17:16 Il y avait la patrouille de France qui survolait le ciel,
17:18 enfin voilà, pour marquer un coup médiatique.
17:20 Mais après, risquer la compétition,
17:22 ça serait même peut-être contre-productif,
17:23 parce qu'un film comme ça,
17:24 qui repart bredouille du fait ciel de Cannes,
17:27 au contraire, les gens pourraient se dire,
17:29 en fait, le dernier Pixar, il n'a rien eu.
17:32 Je ne vais peut-être pas aller le voir.
17:33 Donc moi, je ne pense pas.
17:36 Alors que pourtant, on le disait,
17:39 ce sont des films qui sont généralement d'une grande qualité.
17:42 Tout à fait, mais la marque est déjà installée.
17:45 Si la marque est installée,
17:46 elle n'a pas forcément besoin de se risquer à la compétition.
17:50 A l'inverse, un réalisateur naissant,
17:56 un jeune réalisateur, un réalisateur étranger
17:58 qui a besoin de se faire connaître du marché européen,
18:01 a besoin de ce label-là.
18:03 Regarde par exemple, Scorsese, c'est une image de marque.
18:05 Il a la Paramount et Apple+ derrière lui.
18:10 Son dernier film qui a été présenté à Cannes,
18:12 c'était du hors compétition.
18:13 Alors que Thierry Frémaux l'a dit,
18:15 il a proposé la compétition à Martin Scorsese au studio.
18:18 Ils ont refusé.
18:19 Pourquoi ?
18:20 Parce qu'en fait, ils n'en ont pas besoin.
18:22 Donc effectivement, ce serait plus dangereux qu'autre chose pour Pixar.
18:27 Et toi, c'est quoi ton Pixar préféré ?
18:29 Qu'est-ce qui t'a le plus marqué ?
18:31 Pixar ou Disney ou films d'animation plus globalement ?
18:37 J'ai une vraie tendresse pour La O.
18:39 Parce que je trouve que c'est une ode à regarder les personnes âgées avec douceur.
18:48 C'est une ode à la transmission.
18:50 J'aime beaucoup La O.
18:51 J'aime beaucoup Toy Story parce que qui n'a pas rêvé
18:54 que ces jouets avaient une vie cachée ?
18:56 Franchement.
18:57 Oui, Toy Story, c'est hyper bien.
18:59 Je suis sûre que mon doudou allait faire des fiestas la nuit quand je dormais.
19:03 Qui n'a jamais parlé à sa poupée ou à sa voiture ?
19:07 Toy Story, je trouve que c'est une magnifique trouvaille
19:12 parce que tous les enfants ont rêvé de ça,
19:14 ont rêvé que son jouet préféré prenne vie et soit son meilleur ami.
19:17 Et tu as profité, toi ce matin, d'avoir Adèle Xarcopoulos et Vincent Lacoste
19:24 pour Élémentaires pour justement leur demander
19:26 quel était à eux leur film d'animation préféré.
19:29 On va écouter leur réponse.
19:30 Moi je dirais Le Roi Lion parce que depuis que je suis petite,
19:33 je suis toujours émue plus ou moins au même moment.
19:35 J'ai toujours de la tendresse pour ces animaux.
19:39 Moi je dirais Le Roi Lion, Ratatouille, La O.
19:44 Il y en a plein, monstres incombrables.
19:47 Je ne pourrais pas vraiment choisir un, mais si Disney, je dirais Le Roi Lion.
19:50 Et Aladdin.
19:51 Le Roi Lion, c'est vrai que c'est fort.
19:53 Nous, c'est notre génération à fond en fait.
19:55 Oui, et puis sur le trahison.
19:57 Le Roi Lion, c'est immense.
20:01 Moi, Mille et une patte quand même aussi, un Pixar.
20:03 C'est vraiment le Pixar de mon enfance.
20:05 Ah ouais ?
20:06 Je rigole.
20:07 Sinon tu parles de 14 ans.
20:09 Je me suis dit, attends.
20:13 Très mauvais choix, Mille et une patte.
20:15 Non mais Le Roi Lion, c'est vrai qu'il y a le combo, les chansons de dingue,
20:18 et puis l'émotion.
20:19 Non mais Le Roi Lion surtout, je ne sais pas quel âge on avait quand on s'est sorti,
20:22 on avait genre 5 ans, c'était incroyable.
20:24 C'était vraiment le meilleur dessin animé de tous les temps.
20:27 J'ai été rejoint par Edouard Bonamour, j'en ai à la sculpture aussi à BFM TV.
20:32 Ça va Edouard ?
20:33 Salut Hugo, ça va et toi ?
20:34 Ça va, ça va.
20:35 Toi hier, tu étais à une conférence, une rencontre avec Quentin Tarantino.
20:39 On va regarder comment ça s'est passé, mais un petit mot juste sur ce moment.
20:43 Écoute, c'était une rencontre qui était hyper attendue parce qu'en fait,
20:46 Tarantino venait à Cannes, c'est toujours un événement quand on voit Tarantino,
20:49 et il présentait un film.
20:51 Personne ne savait quel film il allait présenter.
20:54 Est-ce qu'on allait voir, je ne sais pas moi, un extrait de quelque chose qu'il avait créé lui-même ?
20:58 Est-ce qu'il allait nous présenter un classique qu'il adorait ?
21:00 Personne ne savait rien, donc c'était un peu un événement.
21:02 Il y avait énormément de monde, il y avait même des gens qui ont voulu me racheter ma place
21:05 dans la file d'attente pour aller dans la salle.
21:07 Mais moi je négociais un peu trop haut, je crois, je demandais 2000 balles.
21:10 Bon, les gens ont dit non, mais il y avait un monde de dingue
21:13 et c'était hyper attendu, hyper sympa à faire.
21:16 On va tout de suite regarder son entrée dans la salle et le moment où il a donc révélé
21:20 ce qui allait être projeté.
21:22 [Musique]
21:43 Rolling Thunder !
21:45 [Rires]
21:47 Oh, il y a quelques Rolling Thunders là-bas !
21:51 Ce soir, on va voir sur 35mm
21:57 [Applaudissements]
22:01 John Flynn's Rolling Thunder !
22:04 [Applaudissements]
22:09 Mon vote pour le plus grand roi du monde, le roi du May !
22:12 [Applaudissements]
22:18 [En anglais]
22:41 Bon, clairement, ça avait l'air d'être un peu à la folie, il y avait une ambiance de dingue.
22:46 Il y avait une ambiance de dingue parce que lui-même nous a dit d'être un peu moins français
22:50 donc de profiter à fond du film.
22:52 Et ensuite, il est venu s'asseoir dans la salle, donc il a regardé ce film avec nous.
22:56 Et en fait, c'est une histoire hyper marrante, ce film, c'est un vétéran qui combattait au Vietnam
23:01 qui a été retenu en otage pendant 7 ans.
23:03 Il revient à San Antonio, au Texas, chez lui, après 7 ans d'absence.
23:07 Et sa femme l'a trompé, il se fait broyer la main dans un broyeur, tu sais,
23:12 les trucs pour broyer les aliments dans les éviers aux Etats-Unis.
23:16 Bref, il perd sa main, on lui met un crochet en métal
23:19 et il décide de se venger parce qu'on tue sa femme et son fils.
23:22 Un film complètement absurde, vraiment un film des années 70 à mort.
23:25 Et à chaque fois qu'il se passait un truc, t'avais 39 ans, ça, il disait "Fuck yeah !"
23:29 Il réagissait à tous les trucs, il était à donf.
23:32 Donc c'était marrant parce que du coup, toute la salle participait à ça,
23:35 tout le monde criait, tout le monde hurlait, on était tous contents d'être là, c'était hyper marrant.
23:38 - Et alors, est-ce que le film était bien quand même ou c'était vraiment un peu nanar ?
23:42 - Alors, quand on l'a vu, en fait, c'est un film dont il parle dans son livre "Cinema Speculation",
23:47 il y en a peut-être qui l'ont lu, c'est donc un film de l'année 77
23:51 qui a été écrit par Paul Schrader qui est le scénariste de "Taxi Driver".
23:56 Donc c'est un film qui était quand même censé être important.
23:59 C'est vrai que quand on s'est retrouvé à regarder ce film-là,
24:03 il y avait beaucoup de gens autour de nous, on se regardait, on se disait
24:05 "Mais qu'est-ce que c'est que ce machin qu'on est en train de voir ?
24:07 C'est vraiment une série Z pas possible quoi !"
24:10 Parce qu'il y a vraiment des dialogues, les mecs se regardent,
24:13 limite c'est une série un peu bas de gamme que tu pourrais voir à la télé tard le soir.
24:19 Et donc, sur le coup, bof, mais après, quand Tarantino est venu parler sur scène,
24:24 parce qu'après il a fait une rencontre, il est resté une heure et demie sur scène
24:27 pour nous parler du film et pourquoi... - Je suis complètement jaloux.
24:30 - Je suis complètement jaloux de ce film, je sais. On peut pas tout avoir.
24:33 Quand il a parlé de ce film et qu'il a expliqué pourquoi il l'aimait,
24:37 du coup, évidemment, quand Tarantino t'explique, là tu te dis
24:40 "Ouais, c'est un putain de chef d'oeuvre quoi, on était trop contents."
24:43 Tu veux que je te dise un peu pourquoi il nous a dit que c'était un chef d'oeuvre ou pas ?
24:46 - Vas-y, explique-moi. - En fait, il expliquait...
24:49 Ce film a été écrit par Paul Schrader, qui a écrit "Taxi Driver",
24:52 et il devait normalement réaliser aussi ce film.
24:55 Et en fait, il en a fait... Il voulait dénoncer un peu la guerre au Vietnam,
24:59 les vétérans qui reviennent, dans une violence extrême.
25:02 Et il voulait en fait faire de ces mecs la caricature du gros raciste
25:07 qui bute tout le monde parce qu'ils vont tuer des Mexicains,
25:10 à la frontière mexicaine, etc. Sauf qu'en fait, le scénario lui a été
25:14 plus ou moins pris, volé, et c'est John Flynn, un réalisateur que...
25:18 Enfin, moi je connaissais pas en tout cas, mais qui a récupéré le film,
25:21 et ils en ont fait au contraire un peu l'apologie de ces mecs,
25:25 de ces vétérans qui reviennent aux Etats-Unis.
25:28 Et Tarantino disait carrément que c'était un film néofasciste, en fait.
25:31 Mais il dit que c'est le meilleur film néofasciste.
25:34 C'est surprenant. Mais en même temps, il disait, par sa violence,
25:38 et par son histoire, parce que le scénario a été récupéré, etc.,
25:41 c'est ce qui fait que ce film est passionnant à regarder,
25:44 et raconte un peu aussi un pan de l'histoire du cinéma américain,
25:47 parce que... Comment les studios manipulaient un peu tout ça, quoi.
25:50 Donc c'était vraiment intéressant.
25:52 - Il y a eu un autre événement aujourd'hui, totalement décalé, à Cannes.
25:56 - Ça s'appelle "Passer du coq à l'âne". Je t'écoute.
25:59 - Coq à l'âne, animaux, tu vois.
26:02 - C'était quoi, l'événement ?
26:04 - C'était la Dog Palm, la Palm Dog.
26:06 C'est une compétition qui récompense le meilleur...
26:10 - Le meilleur chien dans un film en compétition.
26:13 - Exactement.
26:14 - On a vu des très beaux chiens, d'ailleurs, à cette remise de prix.
26:17 - C'est assez particulier, en fait.
26:19 C'est une compétition absolument pas officielle,
26:22 pas reconnue par le festival de Cannes, mais qui existe depuis 2001,
26:25 et donc qui récompense le meilleur chien dans un film pendant l'année.
26:29 Et il y a eu des chiens qui ont gagné ce prix,
26:32 qu'on a vu dans des films très connus,
26:34 notamment Huggy dans "The Artist" en 2011,
26:36 ou aussi Brandy, le chien de Brad Pitt dans "Once Upon a Time in Hollywood",
26:40 justement, de Quentin Tarantino, qui avait gagné en 2019.
26:43 - Ah ouais ?
26:44 - Je savais pas.
26:45 - Ouais.
26:46 - Info intéressante. Bravo.
26:47 - J'ai essayé d'interviewer un des lauréats cette année.
26:51 On regarde ça.
26:53 (Bruit de la foule)
26:55 (Rires)
26:57 (Bruit de la foule)
27:05 - Un petit mot bijou après cette palme ?
27:11 (Rires)
27:17 - Voilà, la star !
27:19 - Et cette année, c'est donc Snoop, un border collie,
27:22 qui joue dans le film "Anatomie d'une chute" de Justine Drir,
27:25 qui a gagné la Palme d'Or.
27:28 Claire, c'était toi ton favori ?
27:30 - Complètement, je suis trop heureuse,
27:32 parce que généralement, sur la Palme d'Or, je me plante tous les ans.
27:35 Mais alors là, c'était mon chouchou,
27:37 parce que ce chien est juste incroyable dans le film.
27:40 C'est-à-dire qu'il nous fait une fausse mort,
27:43 il ressuscite, il vomit.
27:46 C'est du Robert De Niro, ce chien.
27:49 Donc, ouais, il est incroyable.
27:52 Donc, au moins, cette année, j'ai trouvé un lauréat du Festival de Cannes,
27:55 et je ne suis pas plus fière.
27:57 - Tu es revenue nous en parler, parce que tu étais fan de ce chien,
28:00 et qu'Edouard a dû partir pour aller voir une séance,
28:03 parce que ça n'arrête toujours pas à Cannes,
28:06 et demain, c'est la fin du Festival.
28:09 - Je voulais quand même te dire un truc.
28:11 Est-ce que tu sais qu'il y a une micro-arnaque sur le prix ?
28:14 Une micro-arnaque, dis-moi en plus.
28:17 - Ce n'est pas mon chien que tu as eu.
28:20 - Oui, je savais. - Ça, il faut le dire.
28:23 Parce que si on est fan, ils mettent des doublures,
28:26 parce que les chiens, forcément, ils ne vont pas rester deux semaines au Festival de Cannes.
28:29 Donc, en fait, ils font venir des chiens ressemblants aux chiens du film.
28:33 Et donc, ce n'est pas l'acteur qu'on a eu.
28:37 Il faut le dire. - Est-ce que c'est une grande déception pour toi ?
28:40 - Oui, moi, j'aurais voulu le féliciter, lui faire un gros câlin,
28:43 parce qu'il est extraordinaire, ce chien, le vrai.
28:46 - On voit qu'il t'a touché, en tout cas. - Il s'appelle Messi.
28:49 - Messi ? - Oui, le vrai, il s'appelle Messi.
28:52 Et là, tu as eu sa doublure qui s'appelle Suzy.
28:55 Non, mais c'est important de le dire, quand même. - C'est Snoop.
28:58 - Non, Snoop, c'est son rôle dans le film. - Ah oui, ah ben oui.
29:01 Donc, demain, c'est déjà la fin du Festival, la cérémonie de clôture.
29:08 Est-ce que, toi, tu peux nous donner ton petit favori, peut-être, pour La Palme d'Or ?
29:13 - Oui, mais alors, autant sur La Palme d'Or, je suis super forte, autant sur La Palme d'Or, c'est dur.
29:18 On parle beaucoup de Zone of Interest, de Jonathan Glaser.
29:23 Moi, j'ai beaucoup aimé Le Vimvenders.
29:26 Le Vimvenders qui est incroyable, qui m'a vraiment touchée.
29:30 Donc, écoute, on verra. Est-ce que, toi, il y a un film qui t'a emballé ?
29:35 - C'est dur, hein ? - Ouais. Firebrand, avec Jude Law, c'était bien.
29:41 Mais je n'ai pas vu un film particulièrement où je me suis dit,
29:43 "Waouh, c'est le chef-d'œuvre ultime qui mériterait une Palme d'Or."
29:48 - En fait, cette année, ça s'est partagé. C'est une édition assez étonnante,
29:52 parce que souvent, il y a quand même un coup de cœur ou un film où 8 journalistes sur 10 disent,
29:56 "Celui-là, je l'adore." Alors, il n'a pas forcément La Palme, mais il est au palmarès.
30:00 Là, moi, je parle un petit peu à droite, à gauche, on comprend, frère, et personne n'est d'accord.
30:05 Donc, soit ça veut dire que c'est un bon cru et qu'il y a des très bons films,
30:09 soit ça veut dire que c'est un cru moyen. Je vous laisse en juger. Je ne me prononcerai pas.
30:14 - On pourra débriefer ça, en tout cas, tous ensemble, demain,
30:17 pour la cérémonie de clôture et le palmarès de cette édition du Festival de Cannes.
30:23 On se retrouve donc demain en live pour un dernier Live Cannes. À demain. Salut !
30:28 *rire*

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