le journal du Cateau du 20 05 23

  • l’année dernière
Reportages :
- la nuit des musées au musée Matisse,
- Zikenstock
- visite des étudiants en médecine au centre hospitalier
- remerciement aux signaleurs du Paris Roubaix Espoirs
- assemblée générale de la MFR
- visite à la ferme
- les archives de BV
Transcript
00:00 Mesdames, Messieurs, bienvenue dans notre hebdo journal dont voici les titres.
00:05 Nous parlerons de la nuit européenne des musées.
00:10 Ensuite, nous irons au festival Zik en stock.
00:14 Nous ferons la visite des internes au centre hospitalier.
00:18 Et nous irons à la réception des signaleurs.
00:21 Ensuite, à l'Assemblée Générale de l'AMFR,
00:25 nous ferons la visite de la ferme Egno à Croix-Calhouil et une petite brève
00:32 avant de pénétrer dans les archives de Befroavision.
00:36 Mesdames, Messieurs, bonjour.
00:38 Pour notre premier sujet, la nuit des musées.
00:42 Qu'est-ce que c'est que la nuit européenne des musées ?
00:45 Un peu d'histoire peut-être.
00:47 La nuit européenne des musées est tout simplement l'ouverture exceptionnelle,
00:51 simultanée et le plus souvent gratuite des musées européens
00:56 durant une soirée afin d'inciter de nouveaux publics,
00:59 notamment les familles, les jeunes et les plus défavorisés,
01:03 à se rendre dans les musées.
01:05 Et pour la 19e édition, le musée Matisse ne s'est pas mis en retrait
01:12 et a ouvert ses portes et accueilli du public
01:15 pour leur offrir des activités inhabituelles.
01:18 Madame Sophie Leflamand, directrice adjointe au musée, répond à nos questions.
01:23 Reportage François Capelli.
01:27 La nuit des musées.
01:31 (Musique)
01:57 Alors, bonsoir. Ce soir, c'est la nuit des musées.
02:00 Donc le musée est ouvert à tous jusqu'à 23h.
02:05 Nous proposons des visites guidées sur les trois collections que nous avons.
02:10 Matisse, Thériade, Erbin.
02:13 Également des ateliers, donc les enfants peuvent venir
02:16 et à tout moment s'installer pour faire du dessin, de la peinture,
02:21 avec une médiatrice qui les accompagne et qui les conseille.
02:25 Et puis, nous avons des concerts à chaque heure, donc depuis 18h.
02:30 Nous avons un concert, donc un récital de piano et de soprane.
02:35 Donc le prochain est à 20h. Nous en avons un à 21h et à 22h.
02:40 Et un en particulier qui porte sur Thériade,
02:44 ce collectionneur et éditeur d'art d'origine grecque
02:48 à qui le musée doit une grande partie de ses collections.
02:52 Toutes les œuvres de Miro, de Giacometti, le Picasso,
02:57 le tableau de Chagall, de Fernand Léger.
03:00 Il pleura chaud de larmes sous un acacia
03:07 Dis-moi pourquoi tu pleures, mon joli drapeau
03:14 C'est que j'ai le malheur de n'être pas bon
03:21 Sur les bords de la Seine, un drapeau il y a
03:28 Qui chante à peine, valenne, danse, chatabia
03:35 Dis-moi pourquoi tu chantes, mon vilain drapeau
03:42 Je chante à voix présente, car je suis très bon
03:49 Des morts de la marne, au bord de la Seine
03:54 Avec les sirènes et les nœuds
03:58 Alors c'est une nuit des musées particulière pour nous
04:01 parce que effectivement dans une semaine le musée fermera pour une année.
04:06 Nous dirons au revoir au musée la semaine prochaine.
04:09 Le week-end des 20 et 21 mai, le musée sera gratuit pour tous durant les deux jours.
04:16 Et à 18h, nous fermerons solennellement la porte du musée.
04:21 Nous ferons un tour de clé et puis le chantier prendra toute sa place
04:25 pour une réouverture en juin 2024.
04:29 Je tiens aussi à te remercier
04:40 Pour mes rêves et mes rêves
04:50 Je te remercie
05:02 Pour le moment, toutes les pièces ne sont pas vides.
05:05 On a une partie seulement du musée qui est vide.
05:08 Mais dès le lundi 22, on va commencer à décrocher
05:12 et on mettra quelques jours à vider le musée.
05:15 Toute la collection Matisse, ou presque, partira en Chine pour deux expositions.
05:22 Donc on sera effectivement dans un musée où il n'y aura plus d'œuvres
05:26 sauf dans les réserves où elles seront à l'abri
05:28 et avec toute la collection Matisse, 290 œuvres qui partiront en Chine.
05:36 Alors, je ne peux pas vous dire quel effet ça fait.
05:38 J'attends la semaine prochaine.
05:40 Mais je pense qu'entre le tour de clé dimanche à 18h
05:44 et le décrochage des œuvres à partir du lundi 22 mai,
05:48 ça va être effectivement assez riche en émotions.
05:51 Allons donc au festival de Zikonstock.
05:54 Pendant trois jours, le Kato Kambouzi a vibré aux décibels de Zikonstock.
05:59 19 groupes ont fait le show.
06:02 Une tête d'affiche qui a conduit au summum des rythmes tant attendus,
06:08 c'était Marcel et son orchestre qui ont fait chavirer le public.
06:13 Néanmoins, ce festival a été un très grand succès.
06:17 Retour sur le festival avec le reportage de Claude Elkourt.
06:22 [Musique]
06:27 [Musique]
06:53 Monsieur le président de Zikonstock, l'émotion du moment ?
06:56 Elle est pleine de joie, mon émotion.
06:59 Quand vous voyez tout le monde réuni autour de l'événement,
07:02 elle ne peut être que pleine de joie.
07:04 En tout cas, merci à tous les cathésiens qui sont venus
07:07 parce que ça fait plaisir d'être soutenus de cette manière.
07:10 Merci à la municipalité, merci à tout le monde.
07:13 [Musique]
07:16 [Musique]
07:19 [Musique]
07:30 [Musique]
07:42 [Musique]
07:45 [Musique]
07:54 [Musique]
08:05 [Musique]
08:08 [Musique]
08:17 [Musique]
08:25 [Musique]
08:34 [Musique]
08:37 [Musique]
08:43 Merci !
08:49 Écoute, c'est génial. Moi j'adore le punk, j'adore la gauche,
08:52 j'adore tout, le Parti Communiste, tout, c'est génial.
08:55 On se fait plaisir ici au Zikonstock.
08:57 Quoi ? Toi t'aimes quoi ?
09:00 Moi c'est un pèlerinage ici.
09:03 C'est un pèlerinage ici.
09:06 Moi ça fait dix ans que je viens ici.
09:09 Tout pareil.
09:11 Et le Zikonstock pour moi c'est comme les pèlerins qui vont à Lourdes.
09:15 Pour moi le Zikonstock c'est tous les ans le rendez-vous des seigneurs.
09:20 Et il n'y a pas mieux.
09:23 Il n'y a pas mieux.
09:25 C'était génial.
09:27 Ça envoie de la dysto à mort, c'est génial.
09:30 J'ai mal au crâne, j'ai pris un coup de boule dans la gueule.
09:33 Mais c'est ça qu'on veut.
09:35 Mais c'est ça qu'on a envie de voir au Zikonstock.
09:37 Des coups de tête dans la tête.
09:39 Des coups de Rangers.
09:41 Des crêtes de toutes les couleurs.
09:43 Des crêtes, ouais c'est ça.
09:45 C'est vrai non ? C'est ça ouais.
09:47 Ouais bah désolé.
09:49 Après on peut toujours s'arranger.
09:51 Il y en a qui ont des sous, il y en a qui n'ont pas de sous.
09:55 Un bon coup de boue ça coûte pas cher.
09:57 Bah écoute, même la montagne ça coûte cher.
09:59 Ouais c'est vrai.
10:01 Mesdames et Messieurs, merci beaucoup pour votre soirée.
10:03 Merci, ouais c'est rire.
10:05 Alors Bernadette, qu'est-ce qu'on pense Zikonstock ?
10:09 C'est super. Je voulais pas mourir idiote.
10:11 Là pour ma première année de retraite, j'en profite.
10:14 C'est super.
10:15 Je reviendrai les prochaines un peu plus sophistiquée avec une belle crête.
10:19 Ça y rentre.
10:21 Elle est réussie, mais elle manque un peu de couleur.
10:24 Il manque de couleur, mais bon, les prochaines on fera mieux.
10:28 Olivier aussi, content d'être là ?
10:31 Ah ouais c'est génial, on passe une super soirée.
10:34 Et c'est vrai que pour une première, une première depuis 2005, c'est génial.
10:41 Et l'an prochain, on viendra encore plus coloré pour vraiment faire la fête encore plus.
10:47 C'est bien.
10:48 Toujours les mêmes, c'est sûr, à gauche, à droite, police à la pauture
10:53 Deux bad fucks, deux parents, des solutions
10:56 Deux faux, des problèmes, des solutions
10:59 Plus vite, plus vite, plus vite mon chum
11:01 On s'en passe des gènes quand on ne bouge pas
11:04 Plus vite, plus vite, plus vite mon chum
11:07 Plus croire en tars, c'est là qu'on commence le combat
11:10 Putain c'est l'obrasier, putain c'est l'obrasier
11:21 On passe à l'action, on passe à l'action
11:33 Cyclo-Stock c'est un festival que je connais depuis plusieurs années
11:37 J'habite à cinq minutes d'ici, donc chaque année je suis présent
11:41 Maintenant, cette année, Marcel et son orchestre obligent
11:45 On s'est déguisés un petit peu aussi à le réfugié
11:48 On s'est déguisés en vache
11:50 Avec le fiston
11:51 Avec mon fiston, c'est mon garçon, Maxence, il a 20 ans
11:55 C'est son premier concert
11:57 Alors monsieur bonjour, enfin monsieur madame, je ne sais pas
12:00 Un petit peu des deux ce soir
12:03 C'est Guylaine, c'est Guitoun
12:06 D'où venez-vous ?
12:08 D'en face
12:10 Mais non, c'est pas des bêtises monsieur, j'habite en face en fait
12:15 Alors que pensez-vous du festival ?
12:17 C'est une bonne chose, un bon événement, il y a du monde
12:20 C'est quelque chose de chaleureux à l'heure actuelle
12:24 Ça fait du bien de se détendre un petit peu
12:27 Alors qu'est-ce que vous avez pensé des deux premiers groupes ?
12:30 Impeccable, c'est pas mon style mais impeccable quand même
12:35 Bon là c'est un petit peu le déguisement pour les Marcelles c'est ça ?
12:39 Ouais pareil ouais
12:42 On admire la tenue
12:45 Alors nous sommes prêts n'est-ce pas Jean-Pierre, nous sommes vraiment prêts sur les starting blop n'est-ce pas ?
12:50 On a mis nos habits de queue-pont
12:52 Voilà et ben voilà on est prêts, c'est parti
12:55 Et on n'est pas peur, 3, 4, 5 et on y va
12:59 [Musique]
13:03 [Musique]
13:06 [Musique]
13:26 [Musique]
13:29 [Musique]
13:48 [Musique]
13:51 [Musique]
14:01 [Musique]
14:09 [Musique]
14:17 [Musique]
14:20 [Musique]
14:29 [Musique]
14:39 [Applaudissements]
14:46 Au moins une fois par an, le docteur Yannick Caramel, conseiller départemental
14:52 s'emploie à faire venir des internes dans le Cambresi
14:56 Les objectifs affichés c'est leur faire toucher du doigt les raisons d'exercer dans le Cambresi
15:02 sans occulter effectivement les autres aspects de la vie professionnelle dans les territoires
15:07 L'objectif le plus visé c'est d'inciter les internes de venir travailler dans le Cambresi
15:14 Sujet très intéressant, reportage Claude Delcourte
15:18 Alors on est au Kato puisque aujourd'hui comme on le fait tous les 6 mois, on accueille les internes sur le territoire
15:24 Les internes sont en stage 6 mois, ils viennent d'arriver hier et aujourd'hui c'est l'accueil du territoire
15:29 Alors il sont 40 internes arrivés en stage cette fois-ci dans le Cambresi
15:33 Il y en a 30 qui sont aujourd'hui avec nous puisque les 10 autres sont en cours à la faculté
15:37 L'intérêt de cette journée est double, le premier intérêt c'est pour eux, de pouvoir se fédérer
15:42 parce qu'ils ne se connaissent pas, ils viennent de la faculté de médecine de l'île où il y a à peu près 800 étudiants
15:46 Ils ne se connaissent pas, c'est de pouvoir les fédérer dès le premier jour du stage sur un territoire
15:50 et leur donner l'opportunité, l'occasion, l'envie de sortir dans le Cambresi quand ils ne sont pas sur leur lieu de travail
15:55 Et puis le deuxième intérêt il est pour le territoire où cette force d'alliance entre les élus et les professionnels de santé
16:01 se veut être une force de proposition, une force ambassadrice pour vanter les mérites et les qualités de vie de notre territoire
16:07 puisqu'aujourd'hui les jeunes médecins qui veulent s'installer ne cherchent pas la qualité de vie professionnelle
16:12 puisqu'ils vont l'avoir à peu près partout, ils cherchent en priorité la qualité de vie privée
16:16 Cette qualité de vie privée, le Cambresi l'offre dans tous les domaines, culturel, artistique, touristique, sportif, scolaire, universitaire
16:25 On a toute cette offre diversifiée pour les jeunes internes dans leur vie privée
16:30 On veut vraiment leur montrer tout ça et la seule façon de pouvoir leur dire que ça existe c'est de leur montrer
16:36 dans des livres, ça n'a pas d'intérêt, il faut leur montrer dans la vraie vie et c'est pour ça qu'on est aujourd'hui ici sur le Cato
16:41 Ils ont commencé par la ville de Cambres avec le laboratoire culturel, on a visité la ville, on est passé devant tous les établissements de santé
16:47 où chaque directeur a pu présenter son établissement
16:50 On est maintenant sur le Cato où on est venu visiter l'hôpital du Cato qui a cette particularité de faire une alliance
16:56 service public, service privé, c'est exceptionnel et donc on leur montre aussi cette activité
17:02 On leur montre également sur le Cato l'offre de soins salariés qui existe avec le centre de santé
17:07 porté par la ville du Cato qui est un des rares centres dans les Hauts-de-France
17:12 et en tout cas qui a été le premier dans le Cambresi
17:14 Et puis la troisième étape ça sera d'aller visiter la ville de Caudry
17:17 Ce qu'on veut c'est vraiment qu'ils aient une vision globale de ce qu'est le Cambresi
17:21 Vous savez quand on vient de Lille, un jeune étudiant, au bout de 6 mois si on ne lui montre pas ce que c'est
17:25 il va repartir en se disant "le Cambresi, au final c'était un stage à une heure de Lille"
17:29 Ben non, le Cambresi c'est autre chose, c'est notre rôle élu et professionnel de santé
17:34 de leur montrer ce qu'est vraiment le Cambresi
17:36 Alors ce qu'on s'aperçoit maintenant c'est qu'il y a des internes qui achètent des maisons dans le Cambresi
17:40 On a un exemple ici derrière nous, une jeune fille qui a acheté sa maison le semestre dernier
17:44 qui pourtant est en deuxième année parce qu'elle s'est aperçue que le Cambresi était intéressant
17:48 pour la qualité de vie privée
17:50 Et puis l'autre chose qu'on voit apparaître, c'est les jeunes qui remplacent
17:54 Aujourd'hui les jeunes hésitent entre s'installer en libéral ou s'installer en salarié
17:58 C'est une grande hésitation et on leur donne cette opportunité de faire des remplacements
18:02 60% des gardes qui sont effectués à la maison médicale de garde de Cambresi ou le Cato
18:06 sont effectués par ces jeunes médecins en formation
18:10 Ici sur le centre de santé territoriale, c'est deux anciens internes qui ont ici un poste de salariés
18:16 Ils ont terminé leurs études, ils ne sont pas encore taisés
18:20 Par contre ils peuvent assister le médecin qui est présent, sous un poste d'adjuva
18:25 Ils participent aux consultations du centre de santé, financées par la ville
18:30 Je m'appelle Joséphine Windal, je suis interne en 4ème semestre en pédiatrie au CH de Cambres
18:36 Cette patinée est réellement la bienvenue, ça nous permet de tous se rencontrer
18:42 et rencontrer la région dans laquelle nous allons travailler pendant 6 mois
18:47 et peut-être nous motiver pour quelques remplacements plus tard
18:54 Après le Paris-Roubaix, il y a eu la réception des signalers
19:00 La 53ème édition du Paris-Roubaix Espoir prenait le départ dans la cité de Matisse
19:06 Avec les 162 coureurs dont 27 équipes pour un départ fictif à 12h10, un départ réel à 12h30
19:15 Deux tours dans la ville ont demandé de l'énergie pour assurer la sécurité
19:20 Il nous a donc fallu des signalers pour assurer cette grosse responsabilité
19:25 Pour leur dire merci, ils ont tous été invités à une réception
19:30 A la manœuvre donc, Michel Richard, délégué au sport, et Philippe Wagner, qui est chargé d'Espoir
19:36 Reportage Claude Delcourte et André Biong
19:39 Nous sommes là pour remercier les gens qu'on a déjà accueillis la semaine dernière
19:45 Pour un débriefing sur la compétition sportive qu'on a organisée dimanche dernier
19:52 Les Paris-Roubaix Espoir, donc aujourd'hui, la compétition s'est déroulée
19:59 Malheureusement avec un temps extra écrable sous la pluie
20:02 Et aujourd'hui, on reçoit les signalers pour un petit pot de remerciement
20:09 En leur disant qu'ils ont répondu tous présents
20:14 Sur les 50 personnes qu'on a réussi à contacter pour la compétition
20:22 50 personnes étaient présentes, par temps de pluie, le dimanche matin
20:28 Alors je pense que c'est un exploit, enfin on va pas dire un exploit
20:33 Mais je pense que c'est quelque chose de remarquable
20:35 Avec le travail de Philippe Weynier qui a certes l'habitude d'avoir un réseau de signalers
20:41 Parce qu'on a déjà organisé la course cycliste des Hauts-de-France par deux reprises
20:49 Aujourd'hui, on avait besoin encore de signalers pour des raisons de sécurité
20:55 On a réussi encore une fois à ne pas faillir
20:59 Donc voilà, on les a accueillis aujourd'hui pour justement les remercier
21:05 Et puis boire le pot de l'amitié
21:07 En sachant qu'à la limite, nous sommes peut-être appelés, je dis bien peut-être, au conditionnel
21:14 Appelés à refaire cette compétition l'année prochaine du Paris-Roubaix, espoir
21:20 Donc merci, merci à eux et espérons que l'année prochaine on réédite cette compétition
21:31 Et puis qu'on puisse encore les contacter pour qu'ils répondent présents
21:36 Je pense qu'en les regardant, ils sont vraiment volontaires et puis ils sont contents d'être là en fait
21:42 C'est ça le plaisir, c'est qu'à la limite, ils relatent un petit peu leur poste, leur position
21:49 Après avec des gens récalcitrants bien sûr
21:52 Des gens qui veulent faire en sorte de passer quand ils ont envie, de s'en aller, d'insulter
21:58 De les brimer, de ne pas les écouter parce que ça les dérange
22:05 Mais malheureusement c'est fait comme ça
22:08 Et je pense qu'ils ont eu un message, c'est qu'ils sont là pour participer à l'organisation
22:15 Mais ils ne sont pas là non plus pour se faire insulter et se faire bousculer
22:21 Donc voilà, aujourd'hui on n'a pas vraiment personne sur l'ensemble des signalers
22:29 Qui nous ont relaté des faits extraordinaires, des faits de gens qui ne sont pas très sympathiques
22:36 Oui, mais dans l'ensemble ça s'est très bien passé
22:39 Et je pense qu'à la limite ils sont tous contents d'être là, et ça, ça me ravit
22:43 Bon mais pour la prochaine, on aura encore besoin de vous de toute façon
22:46 J'espère qu'à la limite quand on va les solliciter, ils vont répondre présent
22:52 Et je pense qu'à la limite avec le groupe actuel de signalers, je pense qu'à la limite on ne peut plus se tromper
23:00 Maintenant on sait faire en sorte aussi de les garder
23:07 Signalers au Kato, on leur a offert un tee-shirt, un petit stylo de la ville
23:14 On leur offre le pot de l'amitié
23:17 Et je pense que c'est une réussite parce qu'aujourd'hui à 60% les gens sont présents
23:26 En tout cas on leur dit merci
23:29 Merci beaucoup, merci
23:31 Alors moi je m'appelle Roxane, et puis j'étais signaler durant la course Paris-Roubaix-Espoir
23:36 Qu'est-ce que vous avez ressenti ce jour-là ?
23:38 Déjà la météo n'était pas du tout là, on a pris sur nous, on était quand même trempés
23:44 Mais quelques petites frayeurs, mais bon dans l'ensemble tout s'est bien passé
23:49 C'est une expérience franchement à vivre
23:52 Moi je l'avais déjà fait durant les 4 jours de Dunkerque, donc je savais à peu près comment ça se passait
23:56 Mais dans l'ensemble moi j'ai reçu une très bonne journée
24:01 Donc dans l'ensemble je peux dire que vous reviendrez ?
24:03 Ah oui moi je reviendrai, j'ai déjà fait pour les 4 jours de Dunkerque, je suis revenue là et pourquoi pas l'année prochaine
24:08 Et bien je m'appelle Roland, et puis je suis un retraité, j'habite le Kato
24:13 Qu'est-ce que vous avez ressenti dans les minutes où vous avez été signaler ?
24:19 Un très bon moment
24:21 Parce que d'abord j'adore le cyclisme, et voir un peloton comme ça s'élancer d'une ville c'est magnifique
24:28 C'est le plus beau réveil de ma vie
24:32 Malgré tout on a eu de la pluie, mais est-ce que ça jouait beaucoup ?
24:37 Pour moi non, ça ne m'a pas perturbé, rien du tout, et puis tout s'est bien passé
24:44 Donc en cas de, vous reviendrez ?
24:47 Ah oui c'est sûr, oui oui
24:50 Bonjour Bernadette
24:51 Bonjour André
24:52 Alors je t'invite là parce que c'est marqué "signaleur"
24:55 Voilà j'ai des signaleurs en bas de la place, au bout de la rue de la République
25:00 Donc voilà, ça s'est très bien passé, bon quelques récalcitrants mais
25:05 Je suis assez autoritaire et costaud pour pousser la marche arrière
25:11 D'accord, alors donc si je comprends, pour une prochaine fois tu seras là ?
25:16 Je suis toujours présente quand on me le demande
25:18 Je défends ma ville, donc je défends tout ce qu'on fait, voilà
25:22 D'accord, ok, en tout cas d'avance merci
25:25 De rien, à l'année prochaine
25:27 Dis-moi Philippe, comment tu fais pour attraper tout ce monde là ?
25:31 Parce que c'est quand même compliqué d'avoir un grand panel comme ça de signaleurs
25:37 Tout à fait, 47 signaleurs, il faut les trouver, c'est pas évident
25:41 J'ai mis deux mois pour les trouver
25:43 En fait tout simplement je prends mes listes des courses précédentes
25:47 J'appelle les gens avec les références téléphoniques bien sûr
25:51 Et ils me disent oui ou non
25:53 Et puis après quand j'ai fini tout mon listing que j'ai
25:57 On va dire entre guillemets, j'harcèle les gens
26:00 Donc je vais voir les présidents des associations sportives
26:03 J'insiste, je dis il n'y a personne, il faut représenter le club, l'association
26:07 Donc au fur et à mesure d'interpeller les gens, d'aller à leurs rencontres
26:11 Et bien j'arrive à mon compte
26:14 Il faut savoir aussi que j'ai aussi cherché les signalers de Fontaineau-Bois
26:18 Parce que c'est particulier, donc j'ai trouvé la boîte des signalers pour Fontaineau-Bois
26:25 Donc ici il y avait 47 signalers, plus les agents de la police municipale
26:31 Donc les collègues, et 7 gendarmes
26:34 Pour un parcours fictif de 6 semaines et demie
26:39 Pourquoi tous ces signalers là, ils sont du Cato ou ils viennent de ?
26:44 Tous les horizons, comme je disais tout à l'heure à La Réunion
26:48 Ils viennent de Nulimine, Marc-en-Barrel, Satan-Montlézot
26:55 J'en oublie, après au secteur il y a aussi Solème, Cambrai
27:00 Après c'est Nuvie, Landrosy, Basuel, Ors
27:08 Il ne faut pas oublier personne, maintenant le Cato bien sûr
27:11 Je pense que j'ai fait le tour, même du Pombray aussi
27:16 Donc mon horizon est assez large
27:20 Vous ne serez pas compliqué d'avoir un tel réseau, c'est grand !
27:24 Si c'est très compliqué, parce que derrière il faut les récompenser
27:28 Parce que le rôle du signaler ce n'est pas évident
27:31 Donc il faut savoir les attirer pour une prochaine course
27:36 Les remercier, les fédéliser
27:40 Je pense que depuis quelques années on joue bien le jeu pour fédéliser nos signalers
27:46 Parce que je retrouve au moins 60% des anciens de course
27:52 C'est déjà pas mal !
27:54 En tout cas merci pour le boulot !
27:56 Merci à vous, merci à M. le maire et à M. Michel Richard élu au Sport
28:01 De leur confiance et l'ensemble des élus, en particulier toi aussi André
28:06 Merci !
28:09 Allons donc à l'Assemblée Générale de l'AMFR
28:13 Dans ses propres locaux se tenait l'Assemblée Générale de l'AMFR
28:19 Deux animateurs de marque sont à signaler
28:23 M. Jacques Encar, président du conseil d'administration
28:26 Et Alexis Sudry, directeur de l'AMFR
28:29 Le reportage est de Claude Delcourte
28:32 Aujourd'hui, notre Assemblée Générale
28:36 On a exposé l'exercice 2022
28:41 Avec une thématique basée sur le management des équipes par nos valeurs
28:49 Nous sommes en plein développement
28:53 Nous sommes passé d'une situation où nous étions 15 salariés en 2015
29:00 Et aujourd'hui nous sommes 28
29:02 Ce qui nous amène à reconsidérer le management de la maison familiale
29:06 Dans une dynamique positive
29:10 Puisque nous sommes toujours en croissance
29:13 Dans nos trois pôles de formation
29:17 Donc des résultats financiers corrects
29:21 Bien sûr, nous avons subi de plein pot la crise énergétique
29:26 Avec des augmentations du pôle énergie, le gaz, l'électricité
29:31 Et les coûts alimentaires qui impactent à hauteur de 100 000 euros
29:38 La maison familiale sur cet exercice
29:40 Puisque là, on est contraint, on subit les choses
29:44 Donc un résultat qui reste positif
29:48 Ce qui nous permet aussi de garder pour les familles
29:54 Un niveau de pension acceptable
30:01 On ne répercute pas la hausse entièrement
30:04 Alors en ce qui concerne nos projets
30:07 Nous sommes obligés de geler un peu notre projet
30:14 Par rapport à la création de l'internat
30:19 Que nous voulions faire sortir de terre
30:23 Le projet c'est un projet de 120 places d'internat
30:27 Aujourd'hui l'arbitrage pour les subventions est tombé
30:32 Ce qui ne nous met pas en position favorable
30:35 La mauvaise nouvelle c'est qu'on a obligé un peu de geler le projet
30:41 Pour dans le court terme
30:45 Alexis ?
30:47 Non mais simplement que la Somme est générale c'est toujours un moment important
30:50 C'est l'organe souverain d'une association
30:52 C'est le moment de rencontrer les familles
30:54 On voit bien que les familles sont préoccupées par l'internat
30:57 Puisque il est vieillissant, c'est un vrai projet structurant
31:01 Vous avez vu les familles tout à l'heure, vous avez assisté
31:03 On a eu des plaintes un petit peu sur le niveau, la qualité de l'internat
31:07 Même si il est très correct
31:08 On est sur des chambres collectives de 8 à 10 personnes
31:11 On n'est plus du tout dans l'évolution sociétale sur l'internat des filles
31:14 Il va falloir faire quelque chose d'urgent
31:16 Pour ne pas rester sans rien faire, même si on est toujours en activité
31:20 On veut rester actifs sur l'aménagement de nos bâtiments
31:23 Il nous reste le bâtiment en fer à aménager derrière l'ancien bâtiment Missélie
31:27 Où on va en faire un amphithéâtre, une salle de classe
31:30 Et puis un bloc WC alimenté par nos eaux pluviales
31:32 Ce qui va nous permettre d'accueillir plus de personnes sur la maison familiale
31:36 Mais malheureusement, on n'aura pas plus de logements
31:39 On n'aura pas plus de capacité de restauration
31:42 Ce qui va freiner le développement de la maison familiale
31:45 Et du campus Univers Cascades également
31:47 Nous avons donc 3 pôles de compétences
31:50 Une partie agricole, une partie équine
31:53 Et une partie développée depuis 2 ans, on a un pôle sport
31:58 Donc avec l'arrivée, nous sommes reconnus centre de formation par apprentissage, CFA
32:05 Ce qui fait que les jeunes essentiellement en pôle sport sont apprentis
32:11 Notre formation supérieure, les BTS Productions Animales sont apprentis
32:16 Et on a bon espoir cette année de passer le cap des 100 apprentis
32:20 Donc encore ce qui confirme notre dynamique pour le territoire
32:25 Alors au niveau formation initiale, nos compétences vont de la seconde au bac professionnel
32:34 Dans les 3 pôles de formation, enfin surtout 2 pôles de formation
32:40 Et nous arrivons à un effectif, nous sommes comme on dit full
32:45 Puisque nous arrivons à un effectif de 180 élèves sur les 3 années de formation
32:51 C'était la remise des diplômes pour les bacs pro et les BTS
32:55 Essentiellement, ça nous permet d'accueillir nos anciens élèves
33:01 De leur donner de diplômes, de savoir ce qu'ils font
33:04 Et leur insertion dans le monde professionnel
33:07 Beaucoup sont en poursuite d'études, c'est une satisfaction pour nous
33:11 Ou en emploi, voilà, donc très satisfait
33:18 Et même certains je crois sont embauchés par leur maître de stage pendant la formation ici
33:23 Oui, ça arrive fréquemment puisqu'aujourd'hui on est quand même une période où
33:28 Les patrons sont en recherche d'emploi
33:33 Et le marché est plus serré
33:38 Donc ce qui fait que les maîtres d'apprentissage qui ont des jeunes chez eux
33:43 Qui font satisfaction, sont très souvent embauchés
33:48 Voyons ce qui s'est passé avec la visite de la ferme Enyo à Croix-Caluyau
33:56 Il y a quelques temps, notre équipe s'est transportée sur les lieux
34:00 Afin de se rendre compte de ce qui se passe à la ferme Enyo
34:04 Une vaste étendue caractérise à première vue la ferme
34:08 Où se côtoient une grande diversité de races de vaches
34:12 Pour la laiterie, la boucherie et j'en passe
34:15 Une visite bien détaillée, comme vous allez le constater maintenant
34:19 Par la voix de monsieur Guillaume Enyo
34:22 Reportage Claude Delcourte et André Biangou
34:26 Bonjour Guillaume Enyo à Forêt en Cambresige
34:30 Bienvenue à la ferme ici chez nous
34:33 On est éleveur à Forêt depuis trois générations
34:37 On a un petit peu toutes races d'animaux
34:44 Donc de la charolaise, de la blonde d'Aquitaine, de la partenaise
34:49 On fournit les magasins locaux
34:54 C'est une fierté pour nous, le local c'est important
34:59 Et ça fait plaisir de retrouver nos produits dans des étals de proximité
35:04 Je ne vais pas les citer, mais dans le secteur des grandes surfaces, des bouchées
35:11 Il y a un petit peu toute la gamme, des animaux plus ou moins valeureux
35:16 Nous on nourrit nos animaux de manière traditionnelle
35:21 Donc naissage au pâturage, l'élevage qui est plus ou moins variable
35:27 Suivant l'âge à déterminer de l'animal
35:30 Et puis la finition qui est importante pour faire une bonne viande
35:34 Avec des produits issus de notre exploitation pour la plupart
35:39 Je vous montrerai un petit peu tout ça
35:42 On fabrique nous-mêmes notre aliment avec un nutritionniste
35:45 Donc des produits nobles qui permettent de faire une bonne viande
35:51 Alors pour avoir une bonne viande, il faut quoi exactement ?
35:56 Des bonnes nourritures, la passion, savoir jusqu'où l'animal peut aller pour faire la meilleure viande
36:05 De la tranquillité, vous voyez ici autour les animaux, ils dorment, ils sont tranquilles, ils sont bien
36:12 Il faut des nourritures nobles, du colza qu'on va produire chez nous, de la betterave, du maïs, de l'orge
36:23 Tourteau de colza, nous on livre ça à la COP de Saint-Hilaire
36:28 Et ils pressent la graine, ils vendent l'huile en bouteille maintenant dans les magasins
36:35 Et nous on récupère ici le tourteau
36:38 Donc il reste un petit peu d'huile dedans, parce que c'est pressé à chaud, c'est pas fait chimiquement
36:46 Donc là vous retrouvez la luzerne, la pulpe, le maïs, un petit peu de lin, voilà, il y a un petit peu de tout dedans
37:06 Donc ça c'est ça qui va faire la couleur de la viande, avec l'herbe, parce que c'est plein de carottes
37:12 Il n'y a que quelques races qui pourraient être nourries juste à l'herbe
37:31 Il faut savoir attendre, parce qu'il faut être patient, c'est un petit peu comme un bon vin, il y a des choses qui se font tout doucement
37:40 Et puis des gens passionnés, un bon boucher derrière qui va bien découper l'animal, savoir l'attendre un petit peu aussi dans ses frigos
37:50 Et puis des consommateurs qui apprécient nos produits, voilà
37:55 Vous disiez tout à l'heure que la grosseur de l'animal fait la qualité de la viande
38:02 Ah, la grosseur de l'animal, oui, c'est-à-dire qu'un animal qui est maigre ne fera pas une bonne viande
38:10 Il faut ce qu'on appelle une période de finition de la viande
38:14 S'il est maigre, il n'est pas dans son état optimum, et à la fin vous allez être déçu, vous allez trouver un morceau plus dur
38:26 Ça va certes être plus maigre, mais moins bon à manger, à mon avis
38:32 Quels sont les aliments qui font de l'animal une bonne viande ?
38:36 Les aliments, l'herbe principalement, parce que c'est quand même la base pour le bovin, manger de l'herbe toute sa vie, il en ingère à mon avis 80%
38:45 Après, on leur amène, je peux montrer un petit peu la nourriture, ce qu'on fabrique chez nous
38:52 Donc ici c'est un mélange dits fermiers, donc fermiers, à la base ça vient de chez nous à 80%
39:01 Donc de la pulpe de betterave, du maïs, de l'orge, un petit peu de paille de lin, du tourteau de lin, du tourteau de colza
39:11 On vend l'huile et on récupère notre tourteau, ça fait la cope de Saint-Hilaire
39:16 Il y a un petit peu la formule magique, on a le nutritionniste qui passe et puis on change un petit peu suivant les attentes des bouchers
39:25 On fait des petites variations, de la luzerne aussi pour donner la couleur à la viande, le foin, le soir, elles aiment bien avoir leur petit carré de foin
39:36 Et après, chacun a sa petite formule, sa petite recette magique pour faire la bonne viande
39:44 Je pense qu'après, et puis du temps, il faut du temps pour faire la viande, pour avoir un bon animal il faut de la patience
39:55 Quelles sont les races que vous avez ici ?
39:57 Alors les races, ici dans la zone nord on a beaucoup de races, parce qu'on n'a pas des clients qui veulent tous la même chose
40:06 Donc on a de la charolaise principalement, la blanc-bleu qui est la race locale, après on va avoir de la limousine, de la partenaise
40:15 Les attentes des bouchers sont différentes suivant les secteurs, le chef boucher qui veut travailler plutôt une génisse ou une vache
40:25 Il y en a certains qui vont préférer travailler un mâle, chacun a une attente différente
40:33 Ici on a principalement de la charolaise, de la limousine et de la partenaise
40:39 On élève un petit peu de blanc-bleu mais qui est une race qui se perd tout doucement au fil du temps parce qu'elle est plus difficile à élever
40:49 Et ça c'est la race locale la blanc-bleu sinon
40:52 La race blanc-bleu, on l'a ici derrière, ils sont tous en train de dormir là
40:57 Donc justement c'est une race qui va se tuer plus maigre à la fin, plus tendre mais un peu moins goûteuse
41:06 Mais principalement ça va être la charolaise
41:12 Est-ce que toutes les races sont nourries de la même façon ? Je voulais dire, est-ce qu'elles consomment de la même façon ?
41:21 Non, alors les races, tout est différent justement
41:26 On a des races plus ou moins rustiques qui vont manger beaucoup plus d'herbes comme la salerse, l'aubrac, race de la montagne
41:32 Qui va se contenter des rations puisqu'à l'origine elles ont plus de mal dans les montagnes à se nourrir
41:40 Donc beaucoup plus d'herbes et juste avec un petit peu d'herbes elles vont parfois arriver à l'optimum de l'engraissement
41:47 Par contre la blanc-bleu, qui est une race de la plaine, donc pays plus riche, elle va avoir besoin de plus de matière noble à la fin pour la nourrir
41:56 Une charolaise, pareil, elle est plus du morvan, elle est habituée quand même dans son terroir à avoir un climat un peu plus rude
42:03 Elle va être plus rustique, elle va manger un peu moins d'aliments à la fin, elle va se faire plus naturellement à l'herbe
42:09 Et l'herbe, c'est quand même la base et c'est ça qui donne le bon goût à la viande
42:15 Donc plus elle va en manger, plus on a de chance d'avoir une viande goûteuse
42:20 Et vous gardez vos animaux pendant combien de temps ici ?
42:23 Alors les animaux, ils peuvent rester ici, quand une génisse naît ici et qu'elle va faire des veaux
42:31 Elle peut rester jusqu'à une douzaine d'années chez nous, tant qu'elle fait des veaux et que tout se passe bien
42:36 On les garde, il n'y a pas de soucis
42:39 Après, un jeune bovin, ici on a des jeunes bovins, l'âge de départ ça va être deux ans
42:46 Voilà, ça c'est le minimum, deux ans
42:49 Après, on a des génisses qui peuvent partir à trois ans, quatre ans, ou alors après des vaches, six, sept, huit ans
42:58 Et je vous dis jusqu'à douze ans, bon ça c'est vraiment un maximum dans l'âge, la vie d'un animal, d'un bovin
43:04 Quels sont les dangers que vous courez ici avec ces animaux ?
43:08 Les dangers ? Alors là les dangers, vous m'en posez une bonne, le loup !
43:15 Mais on n'en a pas encore, non non, mais on a des régions en France où il y a des loups
43:19 Et ils sont très très embêtés avec ça, bon nous on ne l'a pas
43:22 Les dangers, ben quand on avait eu, on avait souvent les gens qui venaient nous ouvrir les barrières
43:29 Ou des choses comme ça, quand on avait vraiment une poussée vegan ou des L214 etc
43:34 On était quand même fort impacté avec ça
43:37 Bon après, des dangers particuliers, non si ce n'est ne rentrez pas dans les pâtures quand il y a marqué taureau ou une bête méchante
43:46 Les dangers ils sont là, parce que ça reste un animal très doux, très docile
43:50 Mais le jour où il est énervé, ça a une force terrible
43:54 Ça peut tuer un homme, il n'y a pas là-dessus
43:58 Ou une mère, une vache qui vient de veller, qui vient de faire son veau, elle peut devenir très agressive
44:05 Donc attention à l'accueillette des champignons quand il y a des vaches, ça peut être dangereux
44:11 Surtout dans nos races charolaises, dites un peu rustiques, une hochelaine va être plus douce parce qu'elle est habituée au contact de l'homme
44:18 Nous elles vivent quand même à l'état un petit peu plus naturel, dit sauvage, elle peut être agressive
44:23 Bon alors pas de risque particulier sinon, manipuler avec précaution, mais pas de risque particulier
44:29 Bon, alors moi tous les petits on ne les voit pas, ils grandissent vite ?
44:34 Alors tous les petits, il y en a encore une grosse partie en pâture
44:37 Et après les petits, le naissage se fait dans un bâtiment à part
44:41 C'est à dire qu'ici vous êtes dans un bâtiment où on réalise l'engraissement
44:45 Donc là ils sont avec des nourritures plus nobles
44:48 Tandis que tout ce qui est naissage, élevage, va se faire à l'herbe
44:52 Donc on a des surfaces de prairie naturelles
44:56 Et les animaux, ils passent l'année en prairie, on est en route à les rentrer, ou ils vont rentrer bientôt
45:03 Donc là l'hiver ça va être nourriture de foin, paille, un petit peu de compléments mais très peu
45:09 Nourriture beaucoup plus simple
45:11 C'est vraiment la période finale de ce qu'on a dit de finition
45:15 Là où on amène une nourriture plus riche
45:18 Pour amener justement, comme je vous le disais, cet optimum, cette jutosité ou tendreté à cette viande
45:26 On est obligé de passer par cette période de finition
45:31 Et qu'on réalise chez nous, ici
45:33 Ici tout est fait sur place
45:35 Je vous disais tout à l'heure qu'on récolte du colza, de la betterave, de l'orge, du maïs, de la luzerne
45:43 Donc on a un nutritionniste qui vient de temps en temps et qui nous élabore une recette
45:49 Suivant ce que les bouchers, les attentes des gens qui la consomment
45:56 Donc on fait varier cette recette
45:58 Parce que justement avec ce qu'on donne à manger aux animaux, on a une viande plus ou moins différente
46:04 Donc il faut qu'elle soit savoureuse et tendre
46:08 Donc on essaie de mettre des matières, leur donner à manger des choses qui vont permettre d'avoir cette viande de qualité
46:16 Est-ce que les nutritionnistes vous déconseillent certains aliments ?
46:22 Oui, il y a des produits déconseillés
46:24 Il y a des produits où on sait pertinemment que l'animal va prendre du poids mais ne va pas faire une bonne viande
46:30 Donc on les évite
46:32 On pourrait très bien le faire
46:34 Mais le but n'est pas là, le but est d'avoir une clientèle contente de nos animaux derrière
46:40 D'ailleurs on a été visiter il n'y a pas longtemps avec des chefs bouchers un abattoir
46:46 On a retrouvé nos carcasses, on a vu un petit peu ce que ça faisait derrière
46:51 Quand la qualité est là tout le monde est content
46:54 Maintenant comme je vous disais, je vous ai préparé une petite brève concernant la brocante au quartier Schoelzer au canto Cambresi
47:04 Ça sera pour le dimanche 11 juin 2023
47:09 Elle est organisée par l'APE, l'Association des parents d'élèves et les enfants de l'école Curie
47:17 Cela se passe de 8h à 18h
47:20 Alors les conditions
47:22 5 euros l'emplacement, une façade de maison pour les particuliers et 15 euros pour les professionnels
47:29 Buvette et restauration sur place, alimentation réservée aux organisateurs
47:35 La réservation peut se faire au 06 84 41 14 63
47:43 Ou chez monsieur et madame Vitas au 64 rue Albert Schoelzer à le canto Cambresi
47:51 De toute façon pour ceux qui auront raté cette diffusion, le télétexte vous en dira plus
47:59 Et maintenant partons avec les archives de Befroavision
48:05 En plongeant dans les archives de Befroavision, vous découvrirez un cross interécole
48:11 Il s'agit de l'école Saint-Joseph du Câteau et l'école Saint-Michel de Caudry
48:18 Cross interécole aux Essars, Saint-Joseph contre Saint-Michel de Caudry
48:25 Cross interécole aux Essars, Saint-Joseph contre Saint-Michel de Caudry
48:32 Le Câteau ! Le Câteau ! Le Câteau !
48:54 Ce matin a été organisé au niveau de deux écoles, de Saint-Michel Caudry et de Saint-Joseph le Câteau
49:01 Un cross interécole et ça se passait cette année au stade des Essars à le Câteau
49:06 Alors c'était les élèves concernés du CP au CM2 et puis chacun a couru
49:12 Et il y a eu là, vous venez de le voir, une remise des trophées pour les trois premiers
49:16 Les trois premiers chez les filles, les trois premiers chez les garçons
49:20 On peut pas dire que le Câteau dominait ?
49:24 On peut pas dire que le Câteau dominait mais peut-être qu'ils étaient entraînés, ils se sont entraînés un peu plus peut-être
49:28 Et puis ils connaissent le terrain
49:31 Alors ça a été une matinée très très sympathique, nous prendrons notre revanche l'année prochaine
49:37 Dans la bonne humeur et la compétition, l'école est vraiment très contente d'avoir pu participer à ce cross organisé par le Câteau
49:45 L'année prochaine donc le cross se déroulera à Caudry, dans un stade à Caudry
49:49 Bon vous avez perdu je crois ?
49:51 Oui !
49:53 Qu'est-ce que vous allez faire l'année prochaine ?
49:55 Gagner !
49:57 Où ?
49:58 À Caudry !
50:00 On est les plus forts !
50:02 Mais pas aujourd'hui ?
50:04 Non !
50:05 Non mais la priorité c'est quand même de courir et vous faire plaisir
50:08 Oui !
50:09 Les jeunes, vous avez gagné la coupe ?
50:12 Oui !
50:14 Qui a gagné ?
50:16 Le Câteau !
50:18 Tu es en quelle classe ?
50:19 En CE2
50:20 Alors donc tu as gagné pour les CE2 toi ?
50:22 Oui !
50:23 Alors comment t'as fait pour gagner ? Raconte-moi un petit peu
50:26 Bon il faut partir pas trop vite au début et puis partir vite à la fin
50:33 Tu es une championne généralement en la course ?
50:36 Non, pas spécialement
50:37 C'est la première fois ?
50:38 Oui !
50:39 Bah bravo alors hein !
50:47 Voilà mesdames, mesdemoiselles, messieurs
50:50 J'ai été très très très heureux de vous présenter cet hebdo journal
50:56 Et je vous recommande de nous suivre dans nos multiples rediffusions
51:02 Et surtout dans les réseaux sociaux
51:05 Il ne reste plus qu'à vous souhaiter une très bonne semaine
51:08 Et à bientôt !
51:09 [Musique]

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