Regardez RTL Sans filtre du 26 mai 2023 avec Sandrine Sarroche.
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00:02 RTL matin
00:07 Sans filtre.
00:09 Il est 7h23, RTL sans filtre, le vendredi, c'est avec Sandrine Saroche qui désigne son champion de la semaine.
00:14 Bonjour Yves, bonjour Amandine, bonjour à tous. Vous connaissez peut-être cette citation du regretté Raymond Barr
00:20 "Pour gouverner, il faut un gouvernement"
00:23 *Rires*
00:25 Vous avez vu, je le tiens bien Raymond Barr.
00:27 Alors, bien sûr,
00:29 chacun a sa conception d'un gouvernement idéal, même Marlène Schiappa a sa petite idée sur la question.
00:36 Voilà ce qu'elle nous a livré cette semaine avec son sens légendaire de la métaphore.
00:41 Vous savez, on est un gouvernement de environ une quarantaine de ministres.
00:45 C'est comme un orchestre, donc il y a une chef d'orchestre qui est la première ministre et chacun fait sa musique.
00:50 Ah la musique, la douce musique du gouvernement.
00:54 Écoutons tout de suite Elisabeth Borne et son orchestre.
00:58 *Musique*
01:02 Merci monsieur, c'était très bien, c'était très bien.
01:04 Bon, forcément, le chef d'orchestre Elisabeth Borne est satisfaite de son gouvernement, même s'il y a quand même quelques bémols.
01:12 Vous c'était bien, ça c'est comme ça.
01:15 Dites-moi, vous, on ne vous a pas entendu, on ne vous entend jamais.
01:18 Alors, là je pense que la première ministre s'adresse à Agnès Firmin-Lebaudot.
01:23 Agnès Firmin-Lebaudot, la trop discrète ministre déléguée chargée de l'organisation territoriale et des professions de santé,
01:30 qui en principe doit résoudre le problème des déserts médicaux.
01:33 Sauf qu'on croit qu'elle est là, mais elle n'est pas là.
01:37 Le problème de ces gens hors sol, on aimerait l'entendre plus souvent, Lebaudot.
01:41 Do, ah non ça c'est un la.
01:43 Do, do, do si la solfamire est do.
01:49 Ça me dit quelque chose ça. Ah oui, heureusement qu'il y a Fabius.
01:55 Fabius, pardon je m'égare, je disais quoi ?
01:58 Ce gouvernement, mais quelle cacophonie !
02:01 C'est de la bouillie tout ça, c'était pas mauvais, c'était très mauvais.
02:05 Très mauvais, oui, bon, c'est pas tellement qu'il joue faux, c'est surtout que chacun joue sa partition dans son coin.
02:10 Bruno Le Maire qui joue sa fugue américaine et en même temps il pense qu'à biser.
02:15 Pas peine Diaz, il va bien finir par nous supprimer le bac.
02:19 Manquerait plus que Poutine nous envoie son groupe Wagner, vous imaginez la chevauchée de la milice Wagner, place de l'opéra.
02:25 Avec Manuel Valskyri.
02:28 Et dans tout ça, que fait Macron ? Il reste sourd.
02:32 On croyait avoir élu le Mozart de la finance, on se retrouve avec Beethoven.
02:36 Et le pire c'est qu'en cas de malheur, qui assurerait l'intérim ?
02:40 Gérard Larcher.
02:45 Ça craint, Gérard Larcher, je suis pas sûre que ce soit dans ses cordes.
02:49 Bref, revenons à notre multi-instrumentiste virtuose et championne de la semaine, Marlène Schiappa.
03:05 Elle s'appelait Schiappa, elle avait 40 ans, sa vie c'était closer, playboy et carré blanc.
03:13 Elle jouait de son corps au sein du gouvernement.
03:21 Et dans son ministère, ceux de son entourage, la voyante occupée à soigner son lissage.
03:29 La traitée de boulet, putain, c'est quand qu'elle dégage.
03:37 Mais tais-toi, mais tais-toi, mais tais-toi, mais tais-toi.
03:45 Mais tais-toi, mais tais-toi, mais tais-toi, mais tais-toi, Adlibitum.
03:51 Merci et bonne journée à tous.
03:54 Merci à vous, sans brine, on vous retrouve sur scène à Lille au Théâtre Sébastopol le jeudi 1er juin.
03:59 [SILENCE]