Chroniqueuse, Caroline Pilastre réagit au discours d'Emmanuel Macron lors de l'hommage rendu aux trois jeunes policiers tués dans la nuit de samedi à dimanche. «Nous devons faire union nationale dans un moment tel que celui-là».
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00:00 Exactement, et de toute manière on ne peut pas mettre la poussière sous le tapis,
00:03 comme vous le disait Naïma tout à l'heure, il y a un moment donné,
00:06 il ne faut pas faire preuve d'aveuglement, sans jeu de mots faciles me concernant.
00:11 J'ai trouvé ce discours comme vous fort respectueux.
00:14 En fait, nous devons faire union nationale dans un moment tel que celui-là.
00:18 Mais ça ne veut pas dire sous prétexte de ne pas avoir une polémique aujourd'hui,
00:23 et heureusement, ça s'appelle de la décence.
00:25 Moi, comme je sais beaucoup d'entre vous aussi, j'y suis très attachée.
00:29 Ce que vous disiez sur Attaq, c'est la définition de l'indécence.
00:34 Il y a un moment pour tout dans la vie,
00:36 et on ne doit pas polémiquer une fois de plus sur un drame tel que celui-ci.
00:40 Mais ça n'empêche que demain, si je puis dire métaphoriquement parlant,
00:44 on ne doit pas faire preuve non plus de laxisme,
00:46 on doit se poser les bonnes questions et agir sur ce qui est en train de se passer,
00:50 sociétalement parlant, pour vous en priorité,
00:53 mais par effet, par rapport à nous en tant que citoyens.
00:57 - Bien sûr.
00:58 Sous-titrage Société Radio-Canada
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