• l’année dernière
Interrogé lors des questions d'actualité au gouvernement, le ministre de la Transition écologique est revenu sur ses déclarations à propos de la proposition de l'économiste Jean Pisani-Ferry de crér un impôt exceptionnel sur le patrimoine financier pour la transition climatique. Après avoir affirmé que "ce n'était pas un tabou", Christophe Béchu a affirmé dans l'hémicycle que l'écologie ne "devait pas être un prétexte" pour augmenter les impôts.

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Transcription
00:00 -M. le Président, mesdames et messieurs les sénateurs,
00:03 madame la sénatrice Préville.
00:05 Le rapport Pisani-Ferry, commandé par le gouvernement,
00:10 y traite de beaucoup de choses.
00:12 Sur les 156 pages,
00:14 je note que vous vous concentrez sur les 3
00:16 qui concernent la fiscalité.
00:17 Vous auriez pu souligner
00:19 qu'il insiste sur la cohérence de la stratégie de planification
00:22 présentée et portée par la Première ministre.
00:25 Et en citant très exactement cette phrase
00:27 du rapport Pisani-Ferry et Selma Mahfouz disant
00:30 qu'il nous faut faire en 10 ans ce que nous n'avons pas fait en 30 ans,
00:33 c'est en fait une citation d'Elisabeth Borne
00:35 qui date d'octobre dernier au moment du lancement du CNR
00:37 sur le climat et la biodiversité.
00:40 Je tiens à juste rappeler une des 2 choses simples.
00:45 Dans ce domaine,
00:49 chacun serait bien inspiré d'insister sur la hauteur de la marche,
00:53 sur le chemin qui nous reste à parcourir
00:55 plutôt que de donner le sentiment
00:56 que certains avaient la solution.
00:58 Parce que la vérité, c'est que depuis qu'il n'y a plus d'écologistes
01:00 au gouvernement, le rythme de baisse
01:01 des émissions de gaz à effet de serre a doublé.
01:04 Et une partie de ceux qui, par le passé,
01:09 étaient les plus activistes et les plus radicaux
01:12 et qui nous incitaient à sortir du nucléaire à l'époque
01:15 serait aujourd'hui responsable,
01:17 si les gouvernements successifs les avaient écoutés,
01:19 d'une hausse des émissions
01:21 qui nous aurait considérablement éloigné
01:23 de là où nous en sommes aujourd'hui en termes d'empreintes.
01:26 Alors dans ce domaine,
01:27 il y a à la fois un plan, une stratégie double,
01:29 l'atténuation présentée lundi,
01:32 l'adaptation qui est nécessaire
01:33 et qui, pour le coup, n'est ni un déni, ni un renoncement,
01:37 mais juste une manière de regarder ensemble
01:39 le fait que la trajectoire n'est pas la bonne maille.
01:41 La question du financement, elle ne peut pas être taboue.
01:44 Mais dans la manière dont elle est traitée par M. Pisaniferi,
01:46 elle évoque plusieurs pistes.
01:48 D'abord, faire en sorte de réorienter les dépenses.
01:51 Nous sommes dans les champions du monde
01:52 en termes de prélèvements obligatoires.
01:53 L'écologie ne doit pas être le prétexte
01:55 pour augmenter les impôts.
01:57 Il faut réorienter des dépenses et réorienter de la fiscalité,
02:00 mais en aucun cas ne se servir de ce prétexte
02:04 pour aller ajouter à une forme d'écologie
02:06 qui écartera une partie de nos concitoyens,
02:08 alors qu'on a besoin de tout le monde
02:10 pour réussir compte tenu de l'ampleur du défi.
02:13 -Mme Préville.
02:15 -Oui, merci, monsieur...
02:17 ...

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